L'introduction doit être structurée en quatre points :
Accroche et introduction du sujet
Définition des termes du sujet : la notion de coenzyme devait être définie et précisée dans le cas de
l'oxydoréduction.
Très peu de candidats définissent ces termes de manière correcte et précise.
L'ATP et l'acétylcoenzyme A sont des coenzymes mais ne permettent pas le transfert d'électrons ; leur
description, qui a été largement réalisée dans les copies, n'était donc pas attendue dans ce sujet. De
plus, la confusion entre coenzyme et enzyme a souvent été faite, ce qui a entraîné de larges hors-sujets
décrivant les propriétés des enzymes ainsi que leur cinétique. Il était ici seulement intéressant de citer
les oxydoréductases et les déshydrogénases auxquelles sont associés des coenzymes d'oxydoréduction.
Pour finir, les coenzymes d'oxydoréductions sont des molécules universelles, tout le règne du vivant
pouvait donc être traité et non seulement les eucaryotes. Certains candidats ont limité le sujet aux
animaux, ce qui n'était absolument pas justifié.
Problématique : Nature chimique et rôle de couplage dans les réactions d'oxydoréduction ?
Mécanismes à l'origine des formes réduites, sources potentielles d'énergie ? Processus cellulaires au
cours desquels ils vont pouvoir fournir leur énergie et/ou être ré-oxydés ?
Il ne faut pas hésiter à développer la problématique en plusieurs questions. Cet exercice permet de
n'oublier aucun aspect du sujet mais aussi d'en dresser les limites.
Beaucoup de candidats se sont limités à la question : "En quoi les coenzymes d'oxydoréduction sont
importants dans le métabolisme" et ont alors omis de traiter de nombreuses parties du sujet.
Annonce du plan
Il est important de préciser que des points sont accordés à l'organisation et la cohérence du devoir. Les
titres des parties (et sous-parties) ainsi que des transitions doivent donc être apparents. La seule lecture
des titres doit normalement permettre de cerner les aspects importants du sujet et ne doivent pas être
purement descriptifs. Des titres comme "Généralités", "Les coenzymes d'oxydoréduction" ou encore
"Les coenzymes d’oxydoréduction chez les végétaux" sont quelques exemples de titres retrouvés dans
les copies et qui sont à éviter.
De plus, afin d'éviter les plans "liste" comme nous avons souvent pu en trouver, il peut être astucieux
de regrouper les différents points à aborder par idée : par compartiments cellulaires par exemple afin
de lister les différentes voies de synthèse de pouvoir réducteur, ou encore par type de travail cellulaire
réalisé afin de lister les différents cas d'utilisation de l'énergie chimique des coenzymes réduits.
La première partie devait présenter la nature et le rôle des coenzymes d'oxydoréduction en lien avec
leurs propriétés chimiques.
Notions clés attendues :
Explicitation des sigles (NAD, NADPH, FAD, etc.), nature nucléotidique, schématisation simple
(noyaux cycliques avec électrons mobiles), rôle de prise en charge réversible d'électrons (navettes) et
intervention dans les réactions d'oxydoréduction, aspect thermodynamique des réactions
d'oxydoréduction (potentiel d'oxydoréduction et enthalpie libre d'une réaction d'oxydoréduction,
transfert spontané ou non d'électrons), notion de pouvoir réducteur (échelle des potentiels
d'oxydoréduction et valeurs pour les trois principaux couples).
Commentaires concernant les copies :
Cette partie n'a été abordée (et de manière correcte) que par peu de candidats. Les coenzymes
d'oxydoréductions ne sont pas ou peu présentés et la notion de pouvoir réducteur est citée mais mal
comprise ou non expliquée.
Pour finir, il existe d'autres coenzymes d'oxydoréduction que ceux cités précédemment (FMN, les
quinones, etc...)