2. Ecrire les demi-équations d’oxydoréduction.
3. L’oxydant doit capter autant d’électrons qu’en cède le réducteur.
4. Vérifier, en dernier ressort, l’équilibre des atomicités et des charges.
4. Oxydoréduction et classification périodique.
Les corps simples réducteurs facilement des électrons. Ils sont dits
Ils se situent de la classification périodique et font partie de la grande famille
des
Exemples.
Les corps simples oxydants facilement des électrons. Ils sont dits
Ils se situent de la classification périodique et font partie de la grande famille
des
Exemples.
Voir tableau page 91.
5. Exemples de réactions d’oxydoréduction.
1. Oxydation des métaux par les acides à anion non oxydant.
(acide chlorhydrique, sulfurique dilué et froid)
Les métaux usuels sont attaqués (Mg(s), Al(s), Zn(s), Fe(s)), à l’exception du cuivre, de l’argent, de
l’or. Dégagement de dihydrogène, couple H+(aq)/H2(g).
Compléter : Al(s) + H+(aq)
2. Oxydoréduction en phase « sèche » (non aqueuse).
Exemple : réaction d’aluminothermie, réduction de l’oxyde de fer (III) par l’aluminium.
Les oxydes formés ici ont une structure ionique marquée. C’est donc une réaction
d’oxydoréduction avec transfert d’électrons, même s’il n’apparaît pas dans l’équation chimique.
L’oxydoréduction peut être interprétée comme un transfert de l’élément oxygène de l’oxydant
vers le réducteur, d’où le nom d’oxydoréduction.
3. La formation de la rouille.
Schématiquement, oxydation du fer en oxyde de fer (III) hydraté Fe2O3, H2O(s) sous l’action du
dioxygène de l’air, en présence d’eau en milieu acide.
4. Couples à connaître.
Couples cation métallique/métal : Mg2+(aq)/Mg(s) ; Al3+(aq)/Al(s) ; Zn2+(aq)/Zn(s) ;
Fe2+(aq)/Fe(s) ; Pb2+(aq)/Pb(s) ; Cu2+(aq)/Cu(s) ; Ag+(aq)/Ag(s)
Autres couples : Fe3+(aq)/Fe2+(aq) H+(aq)/H2(g) I2(aq)/I-(aq) S4O62-(aq)/S2O32-(aq)
MnO4-(aq)/Mn2+(aq) O2(g)/H2O2(aq)