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• Contexte économique: Aux Etats-Unis, l’économie confirme son chemin de
croissance. Les dépenses des ménages sont bien orientées avec un pouvoir
d’achat soutenu par la hausse du revenu d’activité et la baisse très marquée
du prix du pétrole. Le marché du travail toujours dynamique traduit, quant à
lui, une anticipation d’une demande plus robuste. L’économie américaine
semble ainsi bien ancrée en phase d’expansion et le FMI anticipe un PIB en
progression de +3,6% en 2015. En zone euro, la croissance économique reste
molle principalement à cause de la faiblesse de l’investissement. Certains
indicateurs avancés signalent cependant un frémissement de l’activité. La
baisse du pétrole et la dépréciation de l’euro ne sont sans doute pas
étrangères à cette embellie. La politique monétaire très accommodante de la
BCE sera également un soutien à l’activité. Le FMI anticipe actuellement une
croissance de +1,2% pour la zone euro en 2015 avec l’Espagne en tête
(+2,0%), l’Allemagne qui rentre dans le rang (+1,3%), la France toujours en
retrait (+0,9%) et l’Italie derrière (+0,4%).
• Marchés de taux: Aux Etats-Unis, la Fed est optimiste pour la croissance
américaine: elle a souligné que la reprise économique était solide et s’est
félicitée des fortes créations d’emploi. Elle a cependant réaffirmé qu’elle fera
preuve de patience avant de normaliser sa politique monétaire. Les marchés
anticipent actuellement une première hausse des taux pour la mi-2015. En
zone euro, la BCE a annoncé le lancement d’un plan d’assouplissement
quantitatif (QE) pour intensifier son soutien à une économie convalescente et
faire face à une inflation qui est passée en territoire négatif. Ce programme
comprend des rachats de titres de dette privée et publique à hauteur de 60
milliards d’euros par mois jusqu’à ce que l’inflation soit revenue proche de la
cible de 2% et au moins jusqu’en septembre 2016. Les marchés de taux
européens ont réagi en anticipant l’annonce d’un QE par la BCE. La dette
française à 10 ans a ainsi inscrit un plus bas historique à 0,58% fin janvier.
• Marchés actions: Les marchés européen et américain ont évolué dans des
sens contraires en janvier. Les politiques monétaires divergentes de la BCE,
qui vient d’annoncer le lancement d’un QE, et de la Fed, qui prépare une
future hausse des taux, favorisent en effet une divergence de vue entre les
marchés américain et européen. Les marchés européens ont ainsi salué le
lancement d’un QE en zone euro, l’Euro Stoxx progressant de +7% sur le
mois de janvier. Le marché américain (S&P 500) se concentrait, quant à lui
sur les résultats des entreprises et s’est inscrit en léger recul de -3%. Les
publications ont en effet mis en évidence l’impact dans les comptes 2014 (et
probablement aussi 2015) de l’appréciation du dollar par rapport aux autres
devises, à savoir une baisse des profits réalisés à l’étranger une fois convertis
en dollars.
Le contexte économique et les marchés financiers
Le FMI anticipe un PIB en progression de +3,6% en 2015
aux Etats-Unis et de +1,2% en zone euro .
La dette française à 10 ans a inscrit un plus bas historique
en janvier
Les marchés européen et américain ont évolué dans des sens
contraires en janvier
'13 '14 '15 '16 '17
-1
0
1
2
3
4
5
©FactSet Research Systems
Prévisions de croissance US (FMI) Prévisions de croissance ZE (FMI)
Prévisions de croissance Japon (FMI) Prévisions de croissance UK (FMI)
Prévisions de croissance World (FMI)
'10 '11 '12 '13 '14
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
©FactSet Research Systems
Germany Benchmark Bond - 10 Year - Yield
France Benchmark Bond - 10 Year - Yield
1/5 1/12 1/19 1/26 2/2
96
98
100
102
104
106
108
110
©FactSet Research Systems
S&P 500 - Total Return Index Euro STOXX - Total Return Index