INSERM. Tuberculose, place de la vaccination dans la

Ce document présente la synthèse des travaux du groupe d’experts réunis par
l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective, pour répondre
aux questions posées par la Direction générale de la santé (DGS) concernant
la place de la vaccination dans le contrôle de la tuberculose en France. Il
s’appuie sur les données scientifiques disponibles en date du premier semestre
2004. Environ 900 articles et documents ont constitué la base documentaire
de cette expertise.
Le Centre d’expertise collective de l’Inserm a assuré la coordination de cette
expertise collective avec le Département animation et partenariat scienti-
fique (Daps) pour l’instruction du dossier et avec le service de documentation
du Département de l’information scientifique et de la communication (Disc)
pour la recherche bibliographique.
V
Groupe d’experts et auteurs
Roland BROSCH, unité de génétique moléculaire bactérienne, Institut
Pasteur, Paris
Didier CHE et Bénédicte DECLUDT, département des maladies infectieuses,
Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice
Pierre DURIEUX, unité de santé publique, hôpital Georges Pompidou, Paris
Joël GAUDELUS, service de pédiatrie, hôpital Jean Verdier, Bondy
Brigitte GICQUEL, unité de génétique mycobactérienne, Institut Pasteur, Paris
Nicole GUÉRIN, Comité technique des vaccinations
Thomas HANSLIK, service de médecine interne et de néphrologie, hôpital
Amboise Paré, Boulogne-Billancourt
Andrea INFUSO, département des maladies infectieuses, Institut de veille
sanitaire, Saint-Maurice
Vincent JARLIER, service de bactériologie et hygiène, hôpital Pitié-
Salpêtrière, Paris
Philippe-Henri LAGRANGE, laboratoire de microbiologie, hôpital Saint-
Louis, Paris
Daniel LÉVY-BRUHL, département des maladies infectieuses, Institut de veille
sanitaire, Saint-Maurice
Gilles MARCHAL, Centre national de référence pour les mycobactéries,
Institut Pasteur, Paris
Arnaud TREBUCQ, division tuberculose, Union internationale contre la
tuberculose et les maladies respiratoires, Paris
Patrick ZYLBERMAN, Centre de recherche médecine, sciences, santé et
société, Villejuif
Ont présenté une communication
Zina BESSA, bureau santé des populations, précarité et exclusion, Direction
générale de la santé, Paris
Jean-Laurent CASANOVA, service d’immunologie et d’hématologie pédiatri-
ques, hôpital Necker-Enfants malades ; laboratoire de génétique humaine des
maladies infectieuses, UMR université René Descartes-Inserm U 550, faculté
de médecine Necker-Enfants malades, Paris
Victoria ROMANUS, Swedish institute for infectious disease control, Solna,
Suède VII
Coordination scientifique et éditoriale
Elisabeth ALIMI, chargée d’expertise, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris, Maître de Conférences,
Université Paris XII
Fabienne BONNIN, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Catherine CHENU, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Jeanne ÉTIEMBLE, directrice, Centre d’expertise collective de l’Inserm, faculté
de médecine Xavier-Bichat, Paris
Catherine POUZAT, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
Assistance bibliographique
Chantal RONDET-GRELLIER, documentaliste, Centre d’expertise collective de
l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
VIII
Avant-propos
La lutte contre la tuberculose est une priorité pour l’Organisation mondiale
de la santé (OMS). Un tiers de la population mondiale est infecté par le
Bacille de Koch. On estime à l’heure actuelle à 8 millions le nombre de
nouveaux cas par an et à 2 millions le nombre annuel de décès dans le
monde. La situation est particulièrement grave dans les pays en développe-
ment où 95 % des nouveaux cas sont détectés. La diminution de l’incidence
de la tuberculose constatée depuis une trentaine d’années dans la plupart des
pays industrialisés est attribuée à la réduction du risque infectieux dans un
environnement socio-économique plus favorable.
Dans les pays industrialisés, on observe une grande diversité des programmes
de contrôle de la tuberculose. Certains, comme les États-Unis et les Pays-Bas
n’ont jamais inclus de vaccination généralisée dans leur programme. D’autres
comme la Suède ont adopté plus récemment une stratégie vaccinale ciblée
sur les groupes à risque. En France, la vaccination par le BCG reste une
obligation légale pour l’entrée des enfants en collectivité (crèche, école{). La
tendance séculaire à la décroissance de la tuberculose dans les pays industria-
lisés conduit ces derniers à réévaluer périodiquement la pertinence et l’orga-
nisation du programme de lutte contre la tuberculose.
La Direction générale de la santé (DGS) a sollicité l’Inserm à travers la
procédure d’expertise collective pour effectuer un bilan des connaissances
récentes sur la tuberculose et les moyens de lutte contre cette pathologie
ainsi que pour évaluer, au plan épidémiologique, les conséquences d’une
éventuelle modification de la politique vaccinale en France.
Pour répondre à cette demande, l’Inserm a mis en place un groupe pluridisci-
plinaire d’experts spécialistes dans les domaines de la surveillance épidémio-
logique, l’infectiologie chez l’enfant, la bactériologie, la vaccinologie, la
biologie moléculaire et la santé publique.
Le groupe d’experts a travaillé à partir d’une grille de questions dont les
principales sont les suivantes :
Quels sont les facteurs de risque d’infection et de maladie tuberculeuse
chez les enfants et les adultes ?
Quelles sont les différentes expressions de la maladie tuberculeuse chez
l’enfant et chez l’adulte ?
Quels sont les apports de l’approche moléculaire de la tuberculose pour
l’amélioration du traitement et de la prévention ?
Quels sont les outils, les dispositifs et les programmes de dépistage et de
diagnostic de l’infection et de la maladie ? IX
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