Science, science et histoire
Remarque. Vous avez ici des notes de cours elles ne sont pas
complètement rédigées.
Les thèmes abordés sont repris parfois tels quels du livre de
Gérard Simon, parfois avec une distance et d’une littérature
abondante le plus souvent anglo-saxonne.
a) Le développement des sciences, lieux, époques,
histoire
Remarques sur les limites de la connaissance scientifique du
passé, lacunes, distances un exemple, les sources
1- Problèmes posés par la nécessité, croit-on, de l’approche
historique et son impossibilité.
Qu’est-ce qui nous autorise à tenir pour des sciences des
disciplines aussi différentes que les maths, la physique, la
biologie, sinon leur scientificité, d’où ce qu’on appelle une
approche philosophique. Les divers questionnements sur les
critères, les définitions etc.
2 -Définir les sciences par leur objet ? Un objet scientifique
n’est pas donné tel quel : la dynamique classique a élaborer
des notions telles que vitesse, accélération, force, masse,
inertie, avant de pouvoir aborder scientifiquement un domaine
comme le mouvement local. De même pour la chimie et la
biologie ni la notion de corps simple ni celle d’organisme
n’ont d’évidence
3 -Les méthodes qui permettent de formuler l’objet et de
l’étudier
Méthodes hypothético-déductives mathématiques, physiques,
des pans entiers de la physique se sont mathématisés ou ont
forgé des méthodes permettant une étude mathématique des
objets qu’elles explorent. Qq définitions de l’hypothético-
déductif.
Impossible en chimie, acide base, atome, molécule (usage de
propriétés spécifiques qualitatives)
vie fonction organismes milieux,
Dans toute science il y a du quantifiable, mesurable mais ce
dernier est bien loin d’épuiser les propriétés de l’objet étudié
4- La méthode expérimentale
n’est pas exportable à toute science (géologie, observation
pure (à définir), médecine clinique)
5 Une remarque sur l’esprit Bachelard et La formation de
l’esprit scientifique
6 la question des rapports entre les sciences de primauté des
unes par rapport aux autres.
Pourquoi et comment.
Une vraie question celle de la science en général. et
scientificité en général. Mais comment dire qu’une science est
apparue à un moment de l’histoire ?
La diversité des acceptions du mot science : science du Droit,
de la Bible, sciences humaines...
Levi-Strauss a qualifié de science des acquis des sociétés de
chasse et de cueillette, ceux de la révolution néolithique
comme l’agriculture et l’élevage. La question de la Pensée
sauvage réaction contre la « mentalité prélogique de Lévy-
Brühl »
On peut pourtant affirmer que notre science s’est élaborée
selon un mode plus abtsrait que les pratiques évoquées des
sociétés anciennes le manifestent.
Dès lors que l’on peut conférer aux nombres des propriétés
proprement arithmétiques (parité, primalité, etc.) la science se
développe sur un registre universel qui ne dépend plus du
contexte géographique dans lequel elles se sont élaborées.
Classifications mises en relation ont valeur universelle
(omnitemporalité, omnisubjectivité etc. ). Je voudrais en
développer certains aspects. Ce qui ne veut pas dire qu’elles
ne dépendent pas dans leur structuration interne et externe de
formulation ou de formes profondément locales et
temporelles.
Quelques positionnements concernant les sciences et leurs
développement
1) Recours à des attitudes caractérisées comme philosophiques
A-Importance de la philosophie de l’empirisme logique (
Carnap, Reichenbach, Hempel) . attitude qui a été comprise
comme a) voyant les sciences comme résultant de décisions
intellectuelles séparées d’autres entreprises intellectuelles, et
indépendantes de toute influence non scientifique. b) Le
jugement sur une théorie ou sur des lois scientifiques est le
résultat de confrontation avec des données. Et une théorie est
acceptée dès lors que nous disposons de témoignages positifs.
c)Dominante est l’idée que nous disposons de témoignages
(expériences ) positifs et la différence entre théorie et
expérience est facile à faire. d)L’idée dominante encore est
que la science est cumulative et donc que les sciences les plus
récentes contiennent les données acquis et conséquences des
sciences qui les ont précédées e) Empirisme de la bienfaisance
du temps, avec le temps le domaine de la science s’etend
constamment rien d’essentiel ne lui échappe. Question cette
conception est en quelque sorte poussée à l’extrême une
idée très élémentaire de la science et de sa domination et
telle que je la rapporte une simplification de l’EL.
B- Cette conception a été objet de critiques qui ont été
développées essentiellement dans les années 50 et 60 du
vingtième siècle.
Les difficultés ont été essentiellement liées à la logique de la
confirmation scientifique, la différenciation de la théorie et de
l’expérience, la difficulté de tester des affirmations isolées, et
les difficultés de constituer une histoire des sciences objective,
cumulative et sans recours aux valeurs.
(Commenter)
On a montré et nous allons en donner des exemples que les
plus grands scientifiques du passé n’ont pas appliqué des
modèles de la recherche scientifique. (Laudan R. Laudan L
Donovan A. Testing Theories of Scientific Change Dordrecht
1988)
Question d’une normativité absolue poussée aussi loin que
possible.
des conceptions influentes du changement scientifiques dont
le point commune a été l’opposition au positivisme : Th S.
Kuhn, I. Lakatos, P. K. Feyerabend, L. Laudan, G. Holton, W.
Stegmüller) Une conception qui a tenté de se positionner
contre la positivisme a insisté contre la conception statique des
sciences sur sa conception dynamique (W. O. Quine, St.
Toulmin, E. Mc Mullin) .Ce changement qui s’est accomplie
sur la base d’une philosophie de la science a été accompagné
d’une réflexion : le passage d’une statique à une dynamique
de la science (commenter cette métaphore) va de pair avec
une réorientation révolutionnaire de son amplitude : Galilée,
Paracelse.
La diificulté de cette conception dynamique malgré son nom,
s’est concentré dans une conception pour qui le renversement
d’une science est devenu coutumier et non plus le résultat de
l’héroïsme d’individus. Le paradigme kuhnien ou même la
méthode Popperienne se sont trouvés aménagés par la
méthodologie d’un PR Lakatos. Développée par Mc Mullin ?
caractère holistique du PR. Mc Mullin Philosophy of Science
and its Rational Reconstruction.Dordrecht 1978
On a affaire à une sorte de corpus de savoir. Hauffe H. Theory
Dynamics and Knowledge Representation from an information
-Theoretical Point of View « Philosophia Naturalis » 21 1984
On s’intéresse à sa croissance et aux point nodaux (Galilée,
Newton Einstein, Bohr).
Le monisme logique ( logicisme ) a laissé place à un
pluralisme méthodologique revendiqué.+ pragmatisme L.
Wittgenstein, J. L. Austin, J Piaget, Y. Bar Hillel
Donc un refus de la réduction (sic) de la philo des sciences à
un e syntaxe et une sémantique. Remise en scène des liens
pragmatiques des travaux de Kuhn, Lakatos, Sneed,
Stegmüller accentue les liens du savoir avec la langue et
l’action. Il insiste sur les aspects du savoir de connaissance
sociale , de son évolution, contextes d’application de la théorie
et de la langue. On revient à la philosophie classique qui
reprend de de l’importance (Commenter). Descartes, Hegel,
Bergson, Piaget. Et intérêt d’une opposition au formalisme
(commenter) Wittgenstein, Austin, Polanyi,) Beaucoup de
noms. Le logicisme et le statisme critiqués par W. Stegmüller
et H Putnam.
1) rôle joué par les convictions des scientifiques
2) la dynamique des référents et de la significations des
termes employés par chaque théorie ( pôle
gravitationnelle dans la théorie de N, atome Dalton gène
Mendel) délimités précisément par les théories
successives MQ Biologie moléculaire.
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