CHU/,
LES CONIFÈRES. 85
Mlles
se composent
d'une
membrane d'enveloppe et de cellules
incluses au nombre de trois ou
quatre
, munies chacune d'un
liuclëus
très
apparent.
'Évidemment cette production doit jouer
un rôle important
dans
la formation de l'embryon. Nous propo-
serons tout à
l'heure
une hypothèse à ce sujet.
Huit ou dix jours plus
tard
, les cavités d, fig. 3,
présentent
à
leur
partie
supérieure un conduit (fig. h, f) ,
dans
lequel vient,
s'engager l'extrémité du tube pollinique (ihid., c).
Après
de nombreuses observations sur ce point, je suis
resté
convaincu
que l'extrémité de ce tube, à peine engagée
dans
le,
sac embryonnaire secondaire, crève, et laisse échapper la [ovilla,
qui se mêle avec les cellules d, fig. o, décrites plus
haut.
lin même temps
apparaît
à la
partie
inférieure du sac un or-
ganisme
composé
de
quatre
cellules
dans
le Pinus sylveslris
(fig.
h, P) ; de cinq
dans
le P. Laricio, suivant M. de Mirbel. •
C'est de cet appareil que
naît,
comme on
sait,
l'embryon ; de
sorte que la question relative à sa formation
n'est
autre
que celle
de
l'origine de l'embryon lui-même. Or , j'incline fortement à
croire
que l'appareil (fig. I\, E) provient de
l'une
des cellules (/,
(ig.
3, qui se développe sous l'influence du fluide fécondant.
Dans cette hypothèse, la membrane g, fig. h,
serait
formée pai-
la membrane d'enveloppe
d'une
des cellules-mères, et les cellules
/Í,
fig. l\, qui, par leur prolongement, deviendront le cordon des
suspenseurs ,
seraient
produits par le développement des
quatre
cellules
incluses.
Quoi
qu'il en soit, les cellules d, fig. 3, disséminées
dans
le
sac embryonnaire secondaire, disparaissent bientôt, et l'em-
bryon
paraît
à l'extrémité du cordon des suspenseurs.
THUYA
OBÎENTALIS.
On
voit, fig. 5, un ovule de Thuya, observé au moment de
l'an thèse , avec deux grains polliniques déposés sur sa surface, et
dont un a déjà émis son prolongement.
Vers
le 30 mai, le sac embryonnaire est formé , et il présenle
h
sa
partie
supérieure le faisceau des suspenseurs entouré de