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Z0OM
sur les desserts au chocolat et
autres gourmandises permises.
Le dessert, la dernière note du menu, parfois la première chose
que l’on regarde avec gourmandise.
Comment respecter la réglementation et l’équilibre à l’approche de Pâques ?
Voici quelques rappels stratégiques autour « du sucre et du gras ».
1. Composition des chocolats
Le chocolat est un produit à la fois gras et sucré. Plus son pourcentage de cacao est faible, plus il est sucré et riche
en glucides (30% au moins dans le chocolat noir à 70% de cacao). Plus il est riche en cacao, plus il est gras et
contient des lipides (20% au moins) et jusqu’à 45 g dans 100 g de chocolat à 70% de cacao.
2. Classification des desserts « gras ou moins gras », connaître ses recettes
Selon les cuisiniers, les desserts seront plus ou moins gras et sucrés en fonction des ingrédients de la recette et des
associations d’aliments. Dans les pourvoyeurs de lipides, vous trouvez beurre, crème, chantilly, mais également
mascarpone… de 15 à 80% de lipides selon les produits.
Les quantités utilisées permettront de classifier les desserts.
15 g de lipides est le repère pour remplir la grille d’autocontrôle (1) :
dessert « gras » c’est-à-dire à plus de 15% de lipides,
dessert « moins gras », moins de 15% de lipides.
3. Connaître ses recettes, travailler les fiches techniques et ajuster les quantités par portion.
Ainsi une recette apportant 20 g de chocolat noir et 15 g de chantilly associés à des fruits apporte moins de 15 g
de lipides (15 g x 45% de lipides et 15 g x 30% de lipides) si la recette ne contient pas de beurre, ni de pâte
d’amandes.
Dans cet exemple, le dessert ne sera pas limité en tant que dessert gras. Il sera classifié dans les desserts de fruit
cru qui sont encouragés (2).
Pour travailler les fiches techniques, ayez un œil sur les tableaux de valeurs nutritionnelles pour mieux vous repérer
ou faites-vous aider des diététiciennes.
4. L’équilibre d’une période, c’est respecter les fréquences pour les « desserts plaisirs »
* « desserts gras » 3/20 maximum : desserts contenant plus de 15% de lipides
* « desserts moins gras » 4/20 maximum : desserts contenant moins de 15% de lipides
On parle alors de desserts ou produits laitiers contenant plus de 20 g de glucides simples totaux
par portion et moins de 15% de lipides (3). Pour mémoire, cette famille et différente des produits laitiers contenant
moins de 5 g de lipides par portion (4).
En résumé, l’équilibre dans les desserts gourmands, gras ou moins gras, c’est trouver la juste quantité et la juste
fréquence sans dépasser le maximum ; c’est prendre en compte les temps festifs dans la conception de l’équilibre
d’une période de 20 repas. Le menu sera alors ajusté en termes de digestibilité avec le choix
de la garniture et de l’entrée en conséquence. La richesse d’un dessert n’est pas interdite et
n’annule pas l’équilibre d’un repas. Au contraire, le dessert
réjouit les papilles après un plat digeste et équilibré.
(1) Grille d’autocontrôle sur 20 repas du Gemrcn : Groupe d’Etude des Marchés
Restauration Collective et Nutrition (annexe 3 - p 54)
(2) dessert de fruits crus 100 % fruit cru, sans sucre ajouté : 8/20 minimum
(3) desserts ou produits laitiers contenant plus de 20 g de glucides simples totaux
par portion et moins de 15 % de lipides : 4/20 maximum
(4) produits laitiers ou desserts lactés contenant plus de 100 mg de calcium laitier
et moins de 5 g de lipides par portion : 6/20 minimum