i CARLETON, Bruce C., Pharm. D., et SMITH, M. Anne, MSc, « Drug safety: side effects and mistakes or adverse reactions and deadly errors? », BC Medical Journal, vol. 48, no 7, septembre 2006;
et www.fda.gov, « Preventable Adverse Drug Reactions: A Focus on Drug Interactions ».
ii LAW, Michael R., Ph. D., CHENG, Lucy, MSc, DHALLA, Irfan A., M.D. MSc, HEARD, Deborah, B.Sc.A. et MORGAN, Steven G., Ph. D, « The effect of cost on adherence to prescription medications in
Canada », Journal de l’Association médicale canadienne, volume 184, no 3, 21 février 2012.
iii Site Web de l’Institut canadien d’information sur la santé, « Dépenses en médicaments en 2014, Combien d’argent les Canadiens dépensent-ils en médicaments? ».
iv SPEAR, B.B., HEATH-CHIOZZI, M. et HUFF, J., « Clinical application of pharmacogenetics », Trends in Molecular Medicine, vol. 7, no 5, 2001, p. 201-204, tel que cité dans le rapport de la FDA « Paving the
Way for Personalized Medicine », octobre 2013.
v REILING, Mary V. et EVANS, William E., « Pharmacogenomics in the clinic », Nature, volume 526, octobre 2015.
vi WU, Alan HB, WHITE, Marquitta J, OH, Sam et BURCHARD, Esteban, « Personalized Medicine, The Hawaii clopidogrel lawsuit: the possible effect on clinical laboratory testing », Future Medicine, vol. 12, no 3.
vii Site Web de l’Institut canadien d’information sur la santé, « Hospitalisations liées aux réactions indésirables aux médicaments chez les personnes âgées, de 2006 à 2011 ».
viii BRIXNER, D., BILTAJI, E., BRESS, A., UNNI, S., YE, X., MAMIYA, T. et al., « The effect of pharmacogenetic profiling with a clinical decision support tool on healthcare resource utilization and estimated costs in
the elderly exposed to polypharmacy », Journal of Medical Economics, 2015, p. 1-40.
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Au-delà de l’approche uniforme
Il y a encore dix ans, il était trop coûteux de recueillir de tels
renseignements au sujet des caractéristiques génétiques
d’une personne. Les médecins devaient donc se contenter de
prescrire les médicaments de manière uniforme, avec quelques
variantes de dosage selon l’âge, le poids et la fonction rénale.
De nos jours, les renseignements requis pour comprendre
comment un patient réagit aux médicaments peuvent être
obtenus pour 500 $ par patient, et ces frais diminuent
rapidement. Des données sûres ont été réunies sur plus
de 80 gènes ayant un effet sur l’innocuité et l’efficacité
des médicaments.
Lorsqu’elle est appliquée à des populations particulièrement
à risque comme les personnes âgées, dont une sur 200 est
hospitalisée chaque année en raison d’effets indésirables d’un
médicament
vii, la pharmacogénomique peut réduire le nombre
d’hospitalisations et de visites à l’urgence. En effet, une étude
portant sur les personnes âgées prenant trois médicaments
ou plus a révélé une réduction de 39 % des hospitalisations et
de 71 % des visites à l’urgence
viii.
La pharmacogénomique peut nous aider à mieux
utiliser les médicaments, ce qui améliorera les soins,
sauvera parfois des vies et réduira les coûts associés
aux hospitalisations, aux visites à l’urgence et aux
autres interactions évitables avec le système de
santé. Compte tenu de la prévalence des réactions
indésirables évitables et des avantages potentiels de
la médecine personnalisée sur la sécurité des patients,
une question s’impose : pourquoi ne profitons-nous pas
de cette occasion et ne travaillons-nous pas à éliminer
systématiquement toute réaction indésirable évitable ?
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