
2e trimestre 2015
Rapport trimestriel Multimanager-Stratégies zweiplus®
Lombard Odier & Cie
Aperçu du Q2 2015 Actions
Après  un  premier  trimestre  décevant,  des  signes  d'un  rétablissement
économique  sont  enfin  visibles.  Un  redressement  timide  aux  État-Unis
surtout  dans  le  secteur  privé  et  un  marché  de  travail  plus  ferme  sont  des
éléments positifs. La zone de l’euro est toujours en train de se remettre (PMI
plus  élevés,  meilleurs  chiffres  de  ventes  au  détail,  meilleurs  indices  de
confiance  et  ICP)  avec  la  contribution  de  l'accélération  de  la  croissance  M3
malgré  des  différences  importantes  entre  les  grands  pays  (notamment  un
ralentissement  en  Allemagne  en  raison  de  l'exposition  du  secteur  des
exportations  vers  la  Chine).  En  Chine,  la  récente  politique  de  soutien
(facilitation  monétaire,  accélération  des  projets  de  dépenses  fiscales  et
restructuration du secteur des gouvernements locaux) aidera certainement à
stimuler l'activité économique dans les mois à  venir, après des trimestres de
peu  d'élan,  voire  d'un  recul  économique.  Toute  l'attention  était  fixée  sur  le
premier  ministre  grec  Tsipras  qui  refusait  d'assumer  la  responsabilité  des
réformes  contredisant  ses  promesses  électorales,  et  qui  avait  organisé  un
référendum le dimanche 5 juillet, terminant ainsi le processus de négociations
avec les établissements créditeurs. 
Cette décomposition ne pouvait qu'engendrer des réponses politiques de plus
en  plus  acerbes,  et  le  groupe  de  l’euro  décidait  d'arrêter  toute  assistance
consécutive. Au vu du risque de solvabilité croissant pour le système entier, la
Banque Centrale Européenne avait  annoncé le  plafonnement de  l'assistance
de liquidité d'urgence pour la Grèce au niveau actuel, et les banques devaient
fermer  jusqu'au 6  juillet  2015. La  Grèce n'a pas honoré  le premier paiement
de  EUR  1.5  mia.  au  Fonds  Monétaire  International,  la  première  économie
avancée à manquer une échéance de paiement du fonds. 
L'impasse de la Grèce a perturbé les marchés financiers. Les pertes de l’index
Stoxx 600 ont réduit les bénéfices du premier semestre à 11,3 %. L'index a
baissé de 4,6%  en juin, en premier  selon le FTSE100  Index (-6,6 %) et aussi
selon le FTSE MIB (-4,4 %). Outre-Atlantique, malgré la baisse de ce mois (-2,1
%),  le  S&P  500  se  situe  à  seulement  3  %  de  son  record  de  clôture  de  2
130.82. L'index est plutôt peu mouvementé pour le trimestre (-0,2 %), et par
rapport  à  l'année  précédente,  les  bénéfices  sont  pratiquement  immobiles  à
0,2 %. En Asie, les titres chinois, qui ont énormément progressé cette année,
boostés par de petites entreprises technologiques et des négoces sur marges,
ont eu de grandes fluctuations en juin, avec  un recul  des valeurs  maximales
vers un marché baissier. Le Shanghai Composite a terminé -7,25 % alors que
les  participants  du  marché  ont  dû  faire  face  à  la  décision  de  la  Banque
populaire  de  Chine  de  réduire  l'intérêt  et  à  l'exigence  de  réserves  pour
certaines banques afin de stimuler la confiance. En comparaison avec l'année
précédente, les meilleures performances sont les capitaux japonais et italiens
(progression de 15,8 % et de 18,14 % respectivement) et le RTS russe (+18,9
%) sur les marchés émergents. 
Après une forte hausse fin avril et début mai, le Trésor continue sa tendance
à  la  hausse  en  juin.  Le  rendement  sur  les  notes  du  Trésor  sur  10  ans  a
progressé  à  2,35  %  de  2,12  %  un  mois  plus  tôt.  Cette  augmentation  de
rendement a tout à fait coïncidé avec une augmentation du rendement dans
la zone centrale de l’euro, ainsi qu'avec un rapport sur l'emploi aux États-Unis
plus puissant que prévu.
Notamment,  les  ventes  des  obligations  d'état  de  la  zone  de  l’euro  ont  continué
début  juin  après  les  données  macro-économiques  plus  positives  qu'anticipées.  Le
Bund allemand  sur  10  ans  avait  touché  0,99  %  début juin,  puis clôturé  à  0,76  %
après  avoir  retrouvé  son  statut  de  titre  sûr,  tandis  que  le  rendement  des
obligations  grecques  sur  10  ans  ont  vu  une  hausse  de  plus  de  13  %.  Cependant,
l'effet de contagion restait limité aux obligations espagnoles et italiennes sur 10 ans
dont le rendement s'élançait en tandem d'environ 50 points de base. Les marchés
des crédits des États-Unis ne sont pas restés immunes contre les taux plus élevés,
mais la répartition des crédits est restée stable. L'euro a fait preuve de résilience en
terminant  le  trimestre  à  1.11  contre  l'USD,  ce  qui  montre  que  l'amélioration  de
l'économie de la zone de l’euro faisait le poids contre la crise grecque. Généralement
paré, l'élan du dollar s'est estompé. Dans le secteur produits, le brut Brent a reculé à
USD 63.58, et l'or a baissé à USD 1 172 par once.
Perspective et stratégie pour le 3 ème trimestre 2015
Les incertitudes liées à la Grèce vont lentement se dissiper, mais elles
devront laisser la place à un autre épisode de volatilité provoquée par des
signes précurseurs d'un changement de régime en matière d'inflation.
La Federal Reserve (Fed) prévoit augmenter les taux cet automne: il s'agit
de rester vigilant en ce qui concerne des préoccupations des marchés qui
vont être laissés pour compte, et les liquidités des marchés des obligations
(en particulier des segments bêta élevés) qui pourraient s'effondrer.
Dans la zone de l’euro, la déflation a laissé la place à une inflation
(encourageante) stimulée par la demande, toutefois loin du niveau souhaité
par la Banque Centrale Européenne pour inverser sa course. Nous
maintenons la surpondération des actions européennes.
La situation économique de la Banque du Japon (BoJ) est toujours trop
fragile pour considérer une dégression. Une facilitation plus avancée,
combinée avec une diversification des caisses de retraite et des profits
solides des entreprises devraient continuer à soutenir les actions japonaises.
Le ralentissement continu de la croissance émergente est essentiellement
dû à des problématiques d'approvisionnement (plus que de la demande). 
Beaucoup de pays, surtout en Asie, seront capables de faire face à une Fed
plus stricte, en particulier parce que leur monnaie n'est plus liée au dollar
américain, bien que les pays avec une dette extérieure plus élevée sont plus
vulnérables.
Evolution de valeur (en %)
du 01.1.2015 au 30.06.2015
Stratégie CHF EUR
Conservateur -1,87 % 3,46 %
Equilibré -1,53 % 6,66 %
Croissance -1,50 % 10,22 %
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