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mestre. Certaines branches des services ont enregistré une augmentation notable de la valeur 
ajoutée ; c’est notamment le cas du secteur de la santé et des activités sociales (+2,7 %), des 
services financiers (+1,7 %) et de l’administration publique (+0,3 %). Dans le secteur industriel, 
la construction a connu une embellie (+1,3 %), tandis que l’industrie manufacturière et la pro-
duction d’énergie ont accusé un repli (respectivement −1,2 % et −3,8 %). Il en résulte une 
croissance du PIB de 0,1 % au 4e trimestre. La croissance modérée observée au 3e trimestre 
se poursuit ainsi au 4e trimestre, après un 1er semestre 2016 plus dynamique. 
Par rapport au 4e trimestre 2015, le déflateur du PIB
 s’est contracté de 0,2 % au 4e trimestre 
2016. La baisse des prix a été plus forte au cours des trimestres précédents. Les déflateurs 
de la consommation privée (−0,4 %), des investissements dans la construction (−0,9 %) et des 
exportations
 (−0,7 %) étaient également en repli. Les prix à l’importation4 ont de nouveau 
augmenté (+1,7 %). 
Premiers résultats provisoires pour 2016 
L’estimation provisoire de l’évolution du PIB en 2016 indique une croissance de 1,3 % du PIB 
réel. La croissance annuelle a été nettement plus faible en 2015 (+0,8 %). L’évolution du PIB 
en 2016 traduit donc une reprise modérée après le ralentissement causé par la suppression 
du taux plancher au début de 2015. Cependant, cette accélération s’est matérialisée en pre-
mier lieu durant la première moitié de 2016. 
Du côté des dépenses, la croissance en 2016 a été stimulée tant par des composantes de la 
demande indigène que par le commerce extérieur. La consommation des ménages privés 
(+1,2 %) et du secteur public (+1,9 %) ont autant progressé qu’au cours des 2 dernières an-
nées, tandis que les investissements en biens d’équipement ont bondi (+4,1 %). La balance 
commerciale a, elle aussi, contribué à la croissance, grâce notamment à la hausse des expor-
tations de marchandises. Par contre, cette évolution positive a été contrecarrée par les impul-
sions négatives livrées par les variations de stocks (divergences statistiques comprises). 
Côté production, l’industrie manufacturière a été le principal moteur de la croissance en 2016 
(+2,4 %). Il semblerait que l’industrie dans son ensemble, qui a particulièrement souffert de la 
force du franc en 2015, est en train de reprendre pied. Le secteur hébergement et restauration, 
également sensible aux fluctuations de change, a lui aussi connu une évolution nettement plus 
positive que l’année passée, n’enregistrant qu’une baisse légère de la valeur ajoutée (−0,3 %). 
Comme en 2015, deux secteurs importants, à savoir le secteur de la santé et des activités 
sociales (+4,8 %) et le commerce (+1,1 %), ont livré des impulsions positives à la croissance. 
Renseignements : 
Eric Scheidegger, chef de la Direction de la politique économique, SECO, 
tél. +41 58 462 29 59 
Ronald Indergand, SECO, chef du secteur Conjoncture, Direction de la politique écono-
mique, tél. +41 58 460 55 58 
 
   L’évolution des prix est considérée en glissement annuel et calculée à partir des données brutes, c’est-à-dire 
non corrigées des variations saisonnières ni de l’effet calendaire.  
   Total des exportations et importations de marchandises et de services, sans l’or non monétaire ni les objets 
de valeur.