
On donne ainsi la loi de probabilité de la variable aléatoire S :
Nombre de six 0 1 2 3
Probabilité
On peut aussi noter P ( S = 0 ) =
; P ( S = 1 ) =
etc.
On vérifie que
+
+
+
= 1.
L’espérance de la variable aléatoire F est
E ( F ) = 0 P ( S = 0 ) + 1 P ( S = 0 ) + 2 P ( S = 0 ) + 3 P ( S = 0 )
= 0
+ 1
+ 2
+ 3
=
=
.
Cela signifie qu’en moyenne, pour chaque lancer de trois dés, le nombre de six est
.
On dit que la variable aléatoire S suit la loi binomiale B ( 3 ;
) car, à chaque lancer de dé, la
probabilité d’un succès (avoir un six) est p =
.
On peut envisager beaucoup d’autres situations régies par une loi binomiale :
* Quelle est la probabilité d’avoir deux garçons dans une famille de trois enfants ?
* Chaque malade a neuf chances sur dix de guérir. Quelle est la probabilité que, parmi trois
malades, un seul guérisse ?
Dans toutes ces situations, on effectue des expériences identiques et indépendantes.
Rappel: des expériences sont identiques si elles ont la même loi de probabilité.
Rappel: on dit que des expérience sont indépendantes si le résultat d’une expérience ne
dépend pas du résultat des expériences précédentes.
Des expériences identiques ne sont pas forcément indépendantes.
Dans une rue à sens unique, il y a deux voies de circulation et un feu rouge. Deux
voitures arrivent. Chaque voiture a une chance sur deux de s’arrêter sur la file de
gauche et une chance sur deux de s’arrêter sur la file de droite.
Quelle est la probabilité qu’elles s’arrêtent toutes les deux sur la file de gauche ?
Si on fait un arbre, on trouve
.
En fait les voitures (ou plutôt les automobilistes) ne se comportent pas ainsi.