donc à l'accroissement de volume des muscles. On observe également, dans les muscles
constitués surtout de fibres rapides, une diminution de la vascularisation et des mitochondries,
ce qui témoigne donc en faveur d'un développement de la voie énergétique anaérobie.
2) Le surentraînement
Qu'est-ce que c'est ?
Le surentraînement est un syndrome qui traduit l'abus d'activité sportive par un sujet.
Il survient, par exemple, à la suite d'une augmentation inadéquate de la charge de travail, en
volume et/ou en intensité et, s'il n'est pas pris en charge, il risque de s'auto-entretenir. En effet,
le sportif constate alors qu'il ne progresse plus, en dépit de tous ses efforts. Confronté à cette
situation, l'une de ses réactions possibles est de s'entraîner encore plus, ce qui renforce le
surentraînement.
Comment savoir si l’on en est atteint ?
Il est parfois difficile de savoir si on est surentraîné.
Le premier indice qui devrait mettre la puce à l'oreille est la non-progression ou la diminution
des performances sportives.
Il peut s'y associer d'autres signes, mais pas toujours. Parmi les principaux :
- une sensation de fatigue (y compris au saut du lit) ;
- une diminution de l'appétit, éventuellement avec perte de poids ;
- des difficultés à dormir ;
- un état anxieux ou dépressif ;
- des sensations de douleur musculaires dans les membres.
LES CONSEQUENCES
1) Conséquences positives
La disposition en série de la circulation pulmonaire et de la circulation générale permet
la recharge en dioxygène de l'ensemble du volume sanguin.
L'apport préférentiel de dioxygène aux muscles en activité résulte de la disposition en
parallèle de la circulation générale associée à une vasoconstriction variable.
L'augmentation des débits cardiaque et ventilatoire permet d'apporter davantage de dioxygène
aux muscles en activité
.
L'activité rythmique des muscles respiratoires est commandée par
le système nerveux.
Au cours de l'activité physique, cette modulation et cette
commande sont modifiées, ce qui adapte l'organisme à l'effort.
2) Conséquences negatives
- au plan métabolique : la baisse des réserves en glycogène musculaire. Certains auteurs ont en effet
constaté une relation entre la diminution de ces réserves chez des sportifs soumis à des exercices
physiques intenses et répétés et la survenue de signes de surentraînement. Mais d'autres auteurs nient