On a donc (reste numérique d’une série convergente !)
lim
n→+∞kl−ϕnk2
2= 0,
i.e. lim
n→+∞ϕn=l. Ainsi, co(A)n’est même pas fermée dans l2
R(N).
On a toutefois le résultat suivant :
Théorème. (Mazur) Soient (X, k·k)un K-espace de Banach, Kun compact de (X, k·k). Alors,
l’enveloppe convexe fermée de Kest un compact de (X, k·k).
Démonstration. Notons U=B(0X,1) et fixons un réel ε > 0. Il existe m∈N?,a1, . . . , am∈K
tels que
K⊂
m
[
k=1
B(ak,ε
2)
=
m
[
k=1
ak+ε
2U
={a1, . . . , am}+ε
2U.
On en déduit
co(K)⊂co({a1, . . . , am}+ε
2U)⊂co({a1, . . . , am}) + ε
2U.
L’application
ϕ:Rm×Xm−→ X
(λ1, . . . , λm, x1, . . . , xm)7−→
m
X
k=1
λkxk
est évidemment continue sur Rm×Xm. On a
co({a1, . . . , am}) = ϕΛ×({a1} × . . . × {am}),
où Λ = (λ1, . . . , λm)∈Rm:m
P
k=1
λk= 1. Donc, co({a1, . . . , am})est k·k-compact. Il existe n∈N?,
c1, . . . , cn∈co({a1, . . . , am})tels que
co({a1, . . . , am})⊂ {c1, . . . , cn}+ε
2U.
Donc, co(K)⊂ {c1, . . . , cn}+εU. Ainsi, co(K)est k·k-précompact. Puisque (X, k·k)est un K-
espace de Banach, co(K)est k·k-compact. Ceci termine la preuve.
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