représente "l’écart négatif entre l’effet prévisible d’un traitement et l’effet réellement
observé".
Psychologiquement, l'apparition de l'Effet Nocebo pourrait être favorisée par certains
facteurs tels que l’anxiété, la crainte de développer des effets indésirables suite à la prise d'un
médicament ou encore par un conditionnement du patient suite à son expérience passée
négative. Ainsi il suffit d'une simple lecture alarmante sur un médicament ou d'une
conversation anxiogène ou négative sur un traitement médical pour développer cet Effet
Nocebo. On peut dire que lorsque l’on développe l’effet Nocebo, on prend un médicament,
persuadé qu’il va provoquer un effet secondaire désagréable. Cela prouve que les attentes
négatives d’un patient ont la capacité de nuire à l’efficacité d’un traitement actif et qu’ainsi,
les médecins devraient traiter non seulement les symptômes physiques mais également les
croyances sur les traitements.
2). La mémoire de l’eau.
La mémoire de l’eau est un nom que l’on a donné à une controverse médiatique et
scientifique à la fin du XXème siècle suite à une hypothèse du chercheur Jacques Benveniste.
Il suppose alors que l’eau, mise en contact avec des substances, conserve une trace des
propriétés de celles-ci même après plusieurs dilutions, elle serait donc théoriquement capable
de s’imprégner de certaines énergies (comme en homéopathie ou les dilutions y sont
infinitésimales et qu'il n'y a, statistiquement, pratiquement aucune trace de la solution mère.)
Cette hypothèse a été validée par des scientifiques reconnus spécialisés dans le
domaine homéopathique. Cependant, l’expérience ayant servi à démontrer la véracité de cette
hypothèse a été critiquée et remise en question par des chimistes qui estiment qu'elle avait été
pratiquée dans des conditions peu rigoureuses. Après l’avoir reproduite plus scrupuleusement,
le résultat final était cette fois négatif. Ce sont ces résultats variables qui ont poussé la
communauté scientifique à rejeter la théorie de la mémoire de l’eau. La controverse continue
d’être étudiée par certains scientifiques qui pensent que l’hypothèse de Benveniste était
correcte malgré des résultats qui "n'étaient pas reproductibles à 100 %". Les scientifiques, en
accord avec Benveniste, assurent que l’eau possède des structures capables d’enregistrer les
propriétés des souches avec lesquelles elle a été en contact. Cependant, pour la majorité des
chercheurs, l’eau n’a pas la capacité ni les structures pour conserver les propriétés de souches
avec lesquelles elle a été diluée.
Or en homéopathie, on part du principe que plus la dilution est élevée, plus le remède
est efficace sur le patient. Ainsi les dilutions sont préparées à base d’eau que l’on dynamise
fortement, principe qui selon les homéopathes a pour but de « transmettre » les propriétés de
la teinture mère à l’eau. La controverse de l’homéopathie réside dans le fait que la théorie de
la mémoire de l’eau est remise en question alors que l'homéopathie elle-même fait
potentiellement intervenir de ce qui est appelé la "mémoire de l'eau".
L’efficacité de la mémoire serait donc expliquée par la théorie de la mémoire de l’eau
car même si la solution imprégnée au médicament ne présente souvent plus aucune trace suite
aux nombreuses dilutions, l’eau contient toujours une présence du principe actif.
3)- Recherches complémentaires.
La préparation de médicaments homéopathiques est soumise à des règles strictes qui
garantissent une fiabilité optimale. Les médicaments sont contrôlés dans des laboratoires par