living torah - Jewish Educational Media

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LIVING TORAH
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27 Elloul 5740-1980
L’ambiance et l’atmosphère du foyer dépendent de la femme. Elle est appelée Akérèt
Habayit, le principal pilier du foyer. Il dépend d’elle de faire du foyer un « petit sanctuaire » –
une maison dont Dieu dit : « Je résiderai en eux ». C’est un foyer où la Présence Divine
descend partout car elle se trouve dans le cœur de tous les habitants du foyer.
A Roch Hachana aussi, est souligné l’essentiel qui doit être accompli par les femmes :
dans le premier verset de la section de la Torah du premier jour de Roch Hachana, nous
lisons : « Et Dieu Se souvint de Sarah ». La toute première femme juive, notre mère Sarah, avait
été bénie par Dieu et, à présent, Il remplissait Sa promesse – elle portait un enfant qui était la
continuation des Patriarches et de tout le peuple juif, pour l’éternité.
C’est également vrai pour la lecture du second jour. La lecture de la Torah parle du
sacrifice d’Its’hak. La Torah raconte : comment Its’hak grandit-il pour être l’homme qu’il fut ?
Qu’est-ce qui lui donna la force de se sacrifier pour le judaïsme – ce qui ne le blessa pas, Dieu
préserve, mais il fut béni : « Je multiplierai ta descendance », et sa conduite entraîna la création
du peuple juif ?
La Torah dit que cela arriva car Sarah se consacra à l’éducation d’Its’hak même plus
qu’Avraham.
Certes, Avraham fit des sacrifices pour l’éducation de son fils unique. Pourtant, la Torah
nous dit que Sarah fit encore plus que lui. Elle veilla sur Its’hak – bien qu’il fut le seul enfant
juif de la génération – pour qu’il ne soit pas entraîné dans la conduite des autres enfants et ne
soit pas entraîné dans le comportement général.
Sarah l’accomplit par son sacrifice de soi. Bien que cela ait attiré l’attention sur elle, et elle
devait donner du temps pour la mitsvah de recevoir des invités – elle faisait des bonnes
actions, donnant des bienfaits aux Arabes et à d’autres autour d’elle.
Pourtant, quand il s’agit d’élever un enfant juif, elle ne tint même pas compte de ses
sentiments.
Le désir d’aider d’autres personnes est quelque chose que la Torah encourage, en plus du
fait que c’est la nature de chaque mère, en particulier d’une mère juive et certainement d’une
mère juive qui va dans le chemin de Sarah notre mère.
Cependant, quand il s’agit d’élever des enfants juifs, elle ne tient aucun compte du fait
qu’elle l’élève « seul ». C’est un enfant juif, il n’est pas influencé par le fait de vivre dans un
quartier ou une ville où il y a peu d’enfants juifs ; « Vous êtes les moins nombreux d’entre les
nations », il y a beaucoup plus d’enfants non-juifs et d’influences non-juives.
© 2002 Jewish Educational Media, Inc.
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LIVING TORAH
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Pourtant, une mère juive fait tout ce qu’elle peut, luttant pour donner à son enfant – que ce
soit un garçon ou une fille – une éducation juive complète dans la voie montrée par Sarah,
Rivkah, Ra’hel et Léah, nos mères saintes.
Alors, l’enfant grandit avec la bénédiction de Dieu : « Je multiplierai ta descendance »,
aussi bien matériellement que spirituellement.
L’enfant influence tout son entourage, apportant une grande satisfaction – une satisfaction
vraie et tangible – à la mère qui l’a élevé ainsi qu’à son père et à sa famille et à tout le peuple
juif.
Ce fut également vrai, plus tard, pour la prophétesse ‘Hanna. Elle fut la première à
prophétiser la venue de Machia’h. Elle dit qu’il viendrait avec force, « et élève la corne de Son
oint » avec une main dressée, car chaque Juif quittera fièrement l’exil, « avec la tête haute »,
sans aucune crainte, car Dieu est avec lui et, très bientôt, Il nous sortira d’exil avec Machia’h.
‘Hanna annonça tout cela dans sa fameuse prophétie, que nous lisons comme Haftarah, le
premier jour de Roch Hachana.
Comment ‘Hanna parvint-elle à une telle grandeur ? Car Dieu Se souvint d’elle à Roch
Hachana. Le fait qu’elle ait eu des enfants est lié à Roch Hachana, où chaque Juif accepte Dieu
comme « Roi d’Israël ».
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