Dr Jean-Louis PALLOT
Epidémiologie pronostic de l’insuffisance rénale aigue
Promotion DU 2010-2011
Date d’intervention : Octobre 2010
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2) une insuffisance respiratoire aiguë nécessitant une ventilation artificielle où la
mortalité avoisine 90 % en cas de SDRA. Dans l’étude française, la mortalité est
de 68.7 % pour les patients ventilés versus 27 % pour les patients non ventilés.
3) un coma, une affection maligne sont également de mauvais pronostic
* Un état septique avec ou sans choc à l’origine de l’IRA ou associé à elle est
incontestablement un facteur de mauvais pronostic.
Il s’agit le plus souvent d’une IRA SEVERE nécessitant très souvent le recours à une
épuration souvent de longue durée. Spurney a montré dans une étude que 68 % des IRA
nécessitant plus de 4 semaines d’EER étaient d’origine septique.
Jochimsen en 1990 montre que 64 % des IRA septiques étaient épurées versus 36 %
sans épuration et la mortalité était de 69 % chez les dialysés versus 28 % sans dialyse
* L’apparition secondaire de l’IRA pendant l’hospitalisation est un facteur de gravité.
L’incidence des IRA secondaires est de 2 à 5 % en hôpital général, de 19 % dans une
réanimation polyvalente et de 23 % dans une réanimation chirurgicale. La mortalité des IRA
secondaires est de 70 % dans l’étude prospective française.
* Le nombre de défaillance viscérale associé à l’IRA à une importance capitale.
Le pourcentage de survie est de 90 % si l’IRA est isolée et s’effondre à 35 % dès
qu’une défaillance cardiaque, pulmonaire, hépatique ou un état septique non contrôlé est
associé.
L’étude de Groenveld en 1991 montrait que tous les patients avec une IRA isolée ?
survivait, que l’existence de 2 défaillances entraînaient une mortalité de 70 % et de 3
défaillances une mortalité entre 90 et 100 %
Concept d’IRA sévère
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