Situation économique et financière du Mexique

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Situation économique et financière du
Mexique
Description de la structure de l’économie
Taille de l’économie : le Mexique est la 2ème économie d’Amérique latine (le PIB était de 1 296 Mds USD en 2014, 15ème
rang mondial) et dispose d’un vaste marché intérieur de près de 122 M d’habitants.
Degré d’ouverture : le Mexique est un grand défenseur du libre-échange et de l’intégration commerciale ; il dispose d’un
solide réseau de 11 accords de libre-échange (ALE) incluant 46 pays et de 32 accords de promotion et de protection
réciproque des investissements (APPRI). L’ouverture commerciale du Mexique est de 31% du PIB1 ; le pays est également
très ouvert aux investissements étrangers qui alimentent la machine exportatrice.
Niveau de développement : le Mexique reste un pays en développement et accuse d’importants retards en termes de
développement social et humain : ainsi, 53,2% de la population vivait en-dessous du seuil de pauvreté en 2014, et le PIB par
habitant (10 325 USD en 2014) continue de masquer de très fortes inégalités. Avec un indice de développement humain de
0,756, le Mexique se situe en 2014 au 71ème rang sur 188 pays.
Avantages comparatifs et structure de l’économie : La position géographique du pays lui permet d’avoir une relation
économique et commerciale privilégiée avec les Etats-Unis, dont la dynamique actuelle est plutôt positive par rapport au
reste du monde. Par ailleurs, le pays est riche en ressources naturelles (minerais, produits agricoles) : il est le 1er producteur
d’argent au monde et le 10ème producteur de pétrole malgré une baisse continue de la production depuis 2004. Le pays compte
un certain nombre de groupes industriels dynamiques et internationalisés (Pemex, América Móvil, Bimbo, Grupo Carso…)
et une main d’œuvre bon marché.
Performances sur le long terme : économie émergente, le Mexique a privilégié ces dernières années l’assainissement de ses
comptes publics et le renforcement de sa résistance aux chocs externes au détriment de sa croissance. La croissance moyenne
entre 2005 et 2014 a été de 2,4% : après une contraction de 4,7% du PIB en 2009, la croissance a rebondi à 5,1% en 2010
puis 4% en 2011 et 2012, 1,4% en 2013 et 2,1% en 2014.
Place du secteur privé : le Mexique dispose d’une économie ouverte de marché où le secteur privé est à l’origine de 82%
de la production brute totale2.
Eléments d’analyse conjoncturelle
Performance récente de la croissance : malgré un ralentissement de la croissance en 2013 (1,4%), celle-ci s’est légèrement
redressée en 2014 (2,1%). Tout porte à croire qu’en 2015 la croissance sera supérieure à 2% : la Commission économique
pour l’Amérique latine (CEPAL) vient de revoir à la hausse sa prévision de croissance pour 2015 à 2,5% (Bloomberg et la
Banque mondiale font la même prévision). Pour dynamiser le rythme de croissance, beaucoup dépend désormais de la mise
en œuvre concrète des réformes adoptées par l’administration actuelle depuis fin 2012.
Moteurs de la croissance (consommation, investissement, commerce extérieur) : la consommation privée représente 67,8%
du PIB, la consommation publique 12,1%, les investissements 21,8% et la balance commerciale -1,5%3. 2015 a marqué un
changement dans les moteurs de la croissance du pays : le moindre dynamisme du secteur exportateur (baisse des prix des
commodities, baisse de la production de pétrole et reprise lente du secteur manufacturier aux Etats-Unis : les exportations
sont en baisse de 0,75% g.a. sur les 11 premiers mois de l’année) a été compensé par le dynamisme de la consommation et
de l’investissement. Ainsi, la consommation des ménages progresse de 2,9% (g.a.) au T3 2015, entre autres facteurs grâce à
une hausse des salaires réels (inflation au plus bas historique à 2,21% en novembre 2015 contre 4,08% fin 2014) et des
transferts des migrants (le Mexique est le 4ème pays au monde pour la réception de transferts ; ceux-ci sont tirés par la
dépréciation du peso de 16.75% en 2015). La formation brute de capital fixe est également dynamique : 4,1% g.a. au T3
20154 : le gouvernement table sur le dynamisme de l’investissement privé (industriels, fonds de pension nationaux et
étrangers) au travers notamment de nouveaux instruments financiers côtés à la Bourse (BMV) pour investir dans les secteurs
clés de l’économie (infrastructures, énergie, éducation, santé) et pallier le manque d’investissement public.
Le taux d’ouverture de l’économie est calculé comme (X+M)/(2*Y), où X correspond aux exportations, I aux importations et Y au PIB au prix du marché.
Institut national de statistiques (INEGI), 2014.
3
Institut national de statistiques (INEGI), T2 2015. La somme dépasse légèrement les 100% en raison de différences statistiques du fait des différentes
sources des données.
4
Elle avait augmenté de 5,5% g.a. lors des deux trimestres précédents.
1
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Situation du commerce extérieur : le déficit courant augmente et passe de 2,1% du PIB en 2013 et 2014 à 2,9% sur les 3 premiers
trimestres de 2015. En effet, la balance commerciale était déficitaire de 2,84 Mds USD en 2014 mais a atteint 13,53 Mds USD sur les
11 premiers mois de 2015.
Flux d’IDE : le Mexique jouit toujours d’une attractivité certaine comme en témoignent les flux d’IDE en 2014 :
25,14 Mds USD (+27,4% par rapport à 20125). Cette attractivité ne s’est pas démentie durant les 9 premiers mois de 2015
avec 21,58 Mds USD d’IDE, soit une hausse de 18,3% (g.a.). Les IDE sont largement destinés à alimenter la machine
exportatrice mexicaine et participent à faire du pays la « base-arrière » industrielle des Etats-Unis.
Dépendance aux financements externes : le Mexique est l’un des pays émergents les plus dépendants aux financements
externes. La dette externe totale est relativement stable à 420 Mds USD à fin septembre 2015 (-0,4% g.a., 32,8% du PIB à
fin 2014), en lien avec une diminution de l’endettement du secteur privé. A fin novembre 2015, la dette externe brute du
secteur public représentait 161,2 Mds USD, soit 32,5% de la dette brute du secteur public (22,3% du PIB fin 2014). Signe
de la confiance des investisseurs, le gouvernement a réalisé avec succès en 2015 plus de 19,7 Mds USD d’émissions
obligataires sur les marchés internationaux, malgré l’approche de la décision de la FED ; ce montant est quasiment équivalent
à celui pour 2014 (19,9 Mds USD). De plus, 98% de la dette externe du secteur public est de long terme.
Politique économique
Policy mix : la Banque centrale a acquis une grande crédibilité ces 20 dernières années, et son mandat comme son
indépendance sont parfaitement respectés. De manière plus générale, les autorités sont parvenues à créer une certaine
résilience aux crises financières et aux turbulences des marchés financiers par des efforts constants de maîtrise de l’inflation,
quitte à sacrifier le rythme de croissance. La maîtrise des déficits budgétaires et de l’endettement public est aussi relativement
bonne sur le moyen terme, même si la dette publique brute augmente plus fortement ces dernières années (+13,6% entre
décembre 2014 et novembre 2015 si la dette est calculée en pesos et +1% si elle est calculée en dollars – fin 2014, 25% de
la dette publique brute est en dollars, soit 12,5% du PIB).
Pro ou contra cyclicité de la politique budgétaire : comme vu plus haut, d’importants progrès ont été réalisés afin de
renforcer la stabilité macroéconomique via un policy mix conservateur. Depuis fin 2014, la politique budgétaire a été plutôt
pro-cyclique : le gouvernement a cherché à consolider les finances publiques en parallèle des difficultés liées à la baisse des
prix du pétrole, au lieu d’annoncer une politique de relance pour accompagner la mise en œuvre des réformes structurelles
engagées depuis 2012. Ainsi, des coupes budgétaires ont été annoncées en 2015 afin de tendre vers une consolidation
budgétaire complète en 2017 hors investissements de PEMEX. Cela se traduit par une baisse de 9.9% (g.a.) en termes réels
de l’investissement public sur les 11 premiers mois de 2015 ; en revanche, les effets sur la dépense publique se font attendre :
la dépense publique représentait 26,4% du PIB en 2014 contre 26% en 2013 et a augmenté de 3,4% (g.a.) en termes réels
sur les 11 premiers mois de 2015. La faiblesse des cours du pétrole et l’appréciation du dollar risquent de compromettre
l’équilibre des comptes publics pourtant fixé comme objectif par le gouvernement pour 2017.
Inflation et politique monétaire / de change : l’inflation annuelle a baissé de manière régulière en 2015 et a fini l’année à
2,13%, soit son plus faible niveau depuis 19706, la cible de la Banque centrale étant à 3% +/- 1%. A partir de 2008/2009, les
autorités monétaires ont mené une stratégie d’accumulation de réserves de change, qui ont atteint 195,5 Mds USD en marsavril 2015 (soit 15,1% du PIB). Depuis lors, elles n’ont cessé de diminuer et ont atteint 172 Mds USD en décembre 2015,
en raison des mécanismes de défense du peso mis en œuvre par la Banque centrale 7. En novembre 2014, le FMI a accordé
au pays une 5ème Ligne de Crédit Flexible de 73 Mds USD pour 2 ans. Enfin, suite à la normalisation de la politique monétaire
américaine et la hausse de 0,25 points par la FED, la Banque centrale a augmenté le 16/12/2015 son taux d’intérêt directeur
dans la même proportion, le portant à 3,25% ; les mouvements de ce taux devraient désormais accompagner ceux du principal
taux directeur de la FED.
Dette externe/publique : la dette publique brute représentait 49,8% du PIB fin 2014 et la dette publique externe brute 22,3%
du PIB (FMI, +9,2% sur les 9 premiers mois de 2015 - cf. pour compléments : « Dépendance aux financements externes »
et « Policy mix »).
Secteur bancaire
Taille du secteur et structure : la banque commerciale regroupe 44 institutions dont les principales sont étrangères ; les
banques étrangères continuent à s’intéresser à ce marché, souvent pour accompagner leurs clients industriels, notamment
dans l’automobile ; les dernières à avoir obtenu une licence sont Sabadell (Espagne), Shinhan (Corée), ICBC (Chine), Bank
of Tokio-Mitsubishi (Japon). Le crédit bancaire progresse mais reste en retrait par rapport au reste de l’Amérique latine, au
détriment du crédit-fournisseur. Ainsi, le ratio crédit au secteur privé/PIB est de 31,1% au Mexique en 2014 contre environ
L’année 2013 a représenté une année exceptionnelle du fait du rachat du groupe brassicole Modelo par le groupe belgo-brésilien Anheuser-Busch InBev
pour plus de 20 Mds USD.
6
Première année rendue disponible par la Banque centrale.
7
La Banque centrale a vendu quotidiennement 200 MUSD entre juillet et novembre. Par ailleurs, elle vend 200 MUSD depuis juillet 2015 chaque jour où
le dollar s’apprécie de plus de 1% en une séance (et 200 MUSD par 0.5 pdp supplémentaire) – le seuil était de 1,5% jusqu’en novembre 2015.
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50% en moyenne en Amérique Latine (52,7% en Colombie et 69,1% au Brésil), et 160% pour les pays de l’OCDE. Selon la
Banque centrale, au T2 2015, seulement 36,9% des entreprises ont fait appel à un crédit de la banque commerciale mexicaine
contre 77,9% à un financement de la part de leur fournisseur et 7,7% à un crédit d’une banque étrangère.
Dollarisation et évolution des crédits (volume et taux) : le crédit bancaire affiche depuis 2013 une croissance vigoureuse :
le portefeuille de crédits a enregistré une progression significative (+13,3% g.a. en novembre 2015) liée au dynamisme des
crédits aux entreprises (+15,9% g.a.), des crédits à la consommation (+10,7% g.a.) et des crédits hypothécaires (+10,6%
g.a.)8. Si les grands groupes ont accès à des financements bon marché, les conditions d’accès au crédit pour les PME restent
difficiles (75,4% du volume de crédits bancaires aux entreprises concernent les grandes entreprises, et les crédits aux
particuliers (logement, consommation) sont très chers.
Résilience à la crise financière : le secteur bancaire mexicain est sain, solvable, correctement capitalisé et supervisé selon
les meilleures pratiques en matière de normes prudentielles, de gestion des risques, de comptabilité et de gouvernance. Le
taux de créances douteuses est l’un des plus bas parmi les émergents (2,8%).
Mesures de soutien et réformes en matière de supervision : la réforme financière, adoptée fin 2013, a encouragé la
concurrence, incité les banques à accroître leur volume de crédits à des taux plus compétitifs, renforcé le rôle des banques
publiques de développement dans de nombreux secteurs définis comme stratégiques (leurs crédits ne représentent que 10%
de l’offre totale de crédits en juin 2015, mais la croissance du portefeuille est de 31% g.a. en juin 2015), renforcé les droits
des usagers des banques et des services financiers, consolidé le cadre juridique d’exécution des garanties en cas d’impayés
et abouti à des mesures plus strictes pour la lutte contre le blanchiment d’argent. Toutefois, les autorités s’inquiètent de
plusieurs mesures de régulation à venir pouvant pénaliser le pays : pondération jugée trop élevée de la dette souveraine des
pays émergents dans le calcul du risque de crédit, Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) et Single Point of Entry (étant
donné la forte domination du secteur bancaire par des filiales de groupes étrangers) ; de plus, le derisking commence à
toucher plusieurs banques de taille intermédiaire qui ont de plus en plus de mal à trouver des banques correspondantes aux
Etats-Unis, ce qui pourrait menacer certains transferts d’argent transfrontaliers, en particulier les transferts des migrants.
Perspectives et réformes structurelles
Stratégie et modèle de croissance : même si la consommation affiche une croissance dynamique, le Mexique n’a pas encore
dérogé à son modèle axé sur les exportations de produits à faible contenu local, essentiellement à destination des Etats-Unis9, et
l’utilisation d’une main d’œuvre bon marché et peu productive. Par ailleurs, le Mexique met en œuvre depuis l’élection présidentielle
de 2012 des réformes d’envergure visant à ouvrir davantage le pays aux investissements étrangers. Elles revêtent un caractère
stratégique pour le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale et l’élévation durable du rythme de croissance.
Ainsi, la réforme du secteur des télécommunications vise à renforcer la concurrence dans un secteur jusqu’alors fortement concentré
grâce à l’instauration d’un régulateur doté de pouvoirs importants ; l’un des objectifs est d’encourager les investissements et de
moderniser les infrastructures et les services offerts aux abonnés. Parallèlement, la réforme des secteurs de l’électricité et
des hydrocarbures a pour principal objectif de redresser le niveau de production de pétrole en déclin, de développer
l’exploration et l’exploitation en eaux profondes, de promouvoir les filières du gaz et du pétrole de schiste et de libéraliser
la production d’électricité. La réforme attribue à deux autorités publiques la régulation des secteurs des hydrocarbures et de
l’électricité.
Climat des affaires : Au classement « Doing Business » 2015 de la Banque Mondiale évaluant l’environnement des affaires,
le Mexique est le 3ème pays d’Amérique latine derrière la Colombie et le Pérou et occupe la 39ème place sur 189 pays (+14
places par rapport à 2014).
Forces et faiblesses structurelles (R&D, marché du travail, concurrence, corruption, éducation…) : de nombreux
dysfonctionnements structurels grèvent la compétitivité du pays, classé 57ème sur 148 pays et quatrième d’Amérique latine à l’indice
2015-2016 du Forum Economique Mondial10. Le Mexique continue à souffrir d’un déficit d’infrastructures (transports, éducation et
santé notamment), de sous-investissements en RD (0,5% du PIB en 2014, en stagnation), de restrictions à la concurrence dans
certains secteurs clés (énergie, transports), de la faiblesse de sa productivité (stagnation de la productivité du travail11), de l’importance
de l’économie informelle (57,8% de la population active début 2015, ce que le taux de chômage officiel ne permet pas de mesurer : il
est de seulement 4,6% de la population active à fin septembre 2015) et d’une faible pression fiscale (23,2% du PIB en 201412 contre
30% en moyenne en Amérique latine). Enfin, le coût de l’insécurité (qui est liée notamment au crime organisé) est évalué entre
8% et 15% du PIB selon les sources et constitue un sujet majeur de préoccupation pour le secteur privé.
8
Autorité de régulation bancaire (CNBV).
L’intégration internationale du Mexique repose encore largement sur son appartenance à l’Accord de Libre Echange Nord-Américain (ALENA) en vigueur
depuis 1994, et ce malgré la volonté affichée de diversifier ses partenaires commerciaux : les Etats-Unis ont absorbé 80,2% des exportations mexicaines
en 2014 et 80,8% sur les 10 premiers mois de 2015 (chiffre relativement stable depuis 2007).
10
Le pays a gagné 4 places en 2015 après en avoir perdu 6 en 2014.
11
+1,8% entre le T1 2008 et le T2 2015 selon les chiffres de l’INEGI.
12
FMI
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Annexe graphique
Le rythme de croissance depuis la crise de
2008 est régulier et témoigne des efforts de
stabilité macroéconomique du pays. Les
effets des réformes engagées en 2012 sur le
rythme de croissance mettent plus de temps à
se concrétiser que ce qu’avaient anticipé la
plupart des analystes.
Le Mexique a mis en œuvre une stratégie de
blindage financier qui lui permet de
bénéficier de la confiance des marchés pour
se financer, même si le niveau relativement
élevé de dette externe doit être surveillé.
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Sur les denirers trimestres, c’est l’investissement
privé et la consommation privée qui tirent la
croissance.
Les exportations de marchandises ne
repartent pas sensiblement à la hausse
malgré la reprise américaine. Les
exportations de services sont quant à elles
plus dynamiques.
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Annexe statistique
FICHE PAYS
Mexique
Informations générales - Sources : BM, CIA World Factbook
2
Superficie (km )
1 943 950
Population (2013)
122 332 399
Part de la pop âgée de - 15 ans
28,5
Part de la pop à moins de 2$/ jour (%) (dernière année disponible)
4,12
93,5
Taux d'urbanisation (2013)
79
Taux d'alphabétisation (dern. an. disp.)
Croissance démographique (2013, %)
1,2
Taux de scolarisation / secondaire (%) (dern. an. disp.)
Espérance de vie à la naissance (2012)
75,7
IDH :
0,76
67,9
IDH (classement) :
71
Indicateurs macroéconomiques (2014, sauf mention contraire) - Sources : FMI, BM, CEPAL
PIB (Md$) :
PIB / hab (USD) :
1 296
Dont :
(dern. an. disp.)
10 325
Agri cul ture %
3,5
Indus tri e %
34,8
Servi ces %
Taux de croissance
39
Transparency :
4,6
2012
2013
2014
-1,4
-2,4
-1,9
-2,3
Exporta ti ons tota l es (en Md$ ; prév en %)
370,8
380,0
397,1
-3,1%
Importa ti ons tota l es (en Md$ ; prév en %)
370,8
381,2
400
-1,9%
Dette externe (en % du PIB)
28,9
31,0
32,8
34,3
Rés erves de cha nge (en moi s d'i mporta ti on)
5,40
5,70
5,90
5,70
Free fl oa ti ng
2015 (prév)
Infl a ti on-ta rgeti ng fra mework
Crédi t à l 'économi e (% du PIB)
27,6
30,7
31,10
-
Fonds propres (en % du tota l des a cti fs )
10,6
10,4
10,8
10,5
Ta ux de créa nces douteus es
2,4
3,2
3,0
2,8
Dette publ i que (en % du PIB)
43,2
46,4
49,8
51,9
Sol de publ i c (en % du PIB)
-3,8
-3,7
-4,6
-4,1
Ni vea u de prél èvements obl i ga toi res (% PIB) (dern. an. disp.)
Ratings
2,5
2,0
Taux de chômage (dern. an. disp.)
Régi me de cha nge (s ource : FMI) :
Finances publiques
2015 (prév)
Taux d’inflation
103
Grands agrégats
Secteur bancaire
2,1
0,5
Sol de coura nt (en % PIB)
Compte externe
2014
1,4
Dépenses R et D en % (dern. an. disp.)
61,7
Classement Doing Business :
2013
10,5
A4
Cl a s s ement Cofa ce (2014)
Ra ti ng a gences (2014)
Fi tch :
Cl a s s ement OCDE (2014)
A-
Moody's :
3
A3
S&P:
BBB+
Relations économiques - Sources : Douanes, BdF, CAD-OCDE, CNUCED, sources nationales
APD
APD nette tota l e
561
APD des ba i l l eurs bi l a téra ux
APD des ba i l l eurs mul ti (M$)
45
APD bi l a téra l e fra nça i s e
Si tua ti on Cl ub de Pa ri s (fa i ts ma rqua nts l e ca s échéa nt) :
605
263
Accord a cti f a vec l e Cl ub de Pa ri s ?
Encours du Cl ub de Pa ri s (M$)
5 245
non
Encours de l a Fra nce (M$)
1 115
Echanges commerciaux - Sources : OMC, FMI (DOTS), Douanes
Principaux accords régionaux :
Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ; Association Latino-Américaine D'Intégration (ALADI) ; Système Global de Préférences Commerciales entre pays en dévelopement (SGPC)
Principaux partenaires (2014)
Cl i ents
Fourni s s eurs
Principaux postes commerciaux
Etats-Unis
1.
78,8%
Ma chi nes et ma téri el él ectri que
20,6%
2.
Automobi l es , véhi cul es et di vers
compos a nts
20,5%
2.
Canada
2,8%
3.
Espagne
1,9%
3.
Appa rei l s méca ni ques et compos a nts
14,4%
1.
Etats-Unis
49,1%
1.
Ma chi nes et ma téri el él ectri que
21,3%
2.
Chine
16,1%
2.
Appa rei l s méca ni ques et compos a nts
16,9%
Japon
4,5%
3.
Automobi l es , véhi cul es et di vers
compos a nts
3.
Echanges de biens avec la France (Md€ )
Exports
1.
Imports
Monta nt 2014
Va r. s ur 1 a n
9,0%
Va r. s ur 10 a ns
Exporta ti ons fra nça i s es vers l e pa ys
2,5
3,4%
58%
Importa ti ons fra nça i s es en provena nce du pa ys
1,7
20,6%
387%
Sol de commerci a l pour l a Fra nce
0,8
-21,5%
4,6%
1,0%
-0,02
0,24
Pa rt de ma rché de l a Fra nce (2013 en % ; évol uti ons en poi nts de %)
IDE (2013)
Structure sectorielle des échangesavec la France
Fl ux IDE FR vers Pa ys (M€)
479
Fl ux IDE Pa ys vers FR (M€)
18
Exportations françaises
Importations françaises
Stock IDE FR da ns Pa ys (M€)
2 182
1. Equi pements méca ni ques , ma téri el él ectri que, él ectroni que et
i nforma ti que (28,5%)
1. Equi pements méca ni ques , ma téri el él ectri que,
él ectroni que et i nforma ti que (46,1%)
Stock IDE Pa ys en FR (M€)
1 288
2. Ma téri el de tra ns port (14,6%)
2. Produi ts ma nufa cturés di vers (28,6%)
Fl ux IDE tota ux vers Pa ys (M$)
12 467
3. Produi ts pha rma ceuti ques (14,6%)
3. Ma téri el de tra ns ports (7,8%)
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