Document 3 –
La plupart des pays ont adopté des programmes de relance de grande envergure,
ajustant simultanément divers impôts et programmes de dépenses. Une majorité de pays ont
donné la priorité aux réductions d’impôts sur la stimulation des dépenses (mais le Japon, la
France, l’Australie, le Danemark et le Mexique font manifestement exception). Aux États-Unis,
la répartition s’infléchira ; en 2008, la relance a été entièrement axée sur les réductions
d’impôts, alors qu’en 2009 elle consistera pour les deux tiers environ en mesures côté
dépenses. Dans la plupart des pays, les allégements fiscaux touchent principalement l’impôt
sur le revenu des personnes physiques et, dans une moindre mesure, l’impôt sur les sociétés,
le Royaume-Uni étant la principale exception, avec une réduction temporaire généralisée de la
TVA. Côté dépenses, pratiquement tous les pays de l’OCDE ont lancé et/ou accéléré des
programmes d’investissement public. L’Australie, la Pologne, le Canada et le Mexique devraient
être les plus dynamiques dans ce domaine : l’augmentation de l’investissement public en
réponse à la crise avoisinera ou dépassera 1 % du PIB 2008. Les transferts aux ménages sont
souvent devenus plus généreux, en particulier pour les catégories à faible revenu. Quelques
pays (notamment la République tchèque, le Japon, la Corée, le Portugal, le Mexique et la
République slovaque) ont aussi annoncé un accroissement des subventions au secteur des
entreprises.
Source : Perspectives économiques de l’OCDE, rapport intermédiaire, OCDE, mars 2009
Document 4 -
(% de variation par rapport à la
période précédente)
Déficit des administrations
publiques
Dette des administrations
publiques
Source : Perspectives économiques de l’OCDE (base de données)