La démarche scientifique se caractérise principalement :
o par le souci de preuves
o fondées sur des observations empiriques
o et sur des raisonnements explicites et valables.
Effort de généralisation :
Les chercheurs vont observer quelque chose à un moment donné, sur un but donné, ils vont
faire une sorte d’étude de cas.
Ils essaient ensuite de trouver les conditions permettant de généraliser les résultats recueillis.
La psychologie, des connaissances provisoires :
Le chercheur doit toujours se poser des questions.
Les connaissances sont toujours provisoires, on peut les critiquer, améliorer, affiner, étendre,
corriger, approfondir ou encore rejeter voire remplacer.
o Ex : Les bébés naissent avec de nombreuses compétences. Il est question de
compétences innées. Cela remet en question la théorie générale du constructivisme.
On peut observer un progrès de la science, une accumulation des connaissances mais pas
seulement. Certaines découvertes vont en effet permettre de faire des projections.
En science, il faut toujours faire une remise en cause des connaissances. Les résultats sont
provisoires.
Tous les chercheurs ont le désir de fonder des théories définitives, mais l’essence même de la
science, c’est la remise en cause.
Le souci de preuve :
Qu’est ce qui peut être considéré comme étant une preuve satisfaisante, capable de prouver quelque
chose, capable d’entretenir une conviction ?
De nos jours il y a beaucoup de discussion et de débats sur la théorie psychanalytique. On
reproche à cette théorie de ne pas être une science. C’est une théorie qui n’est pas basée sur
des preuves, mais sur l’introspection, l’intuition, des notions subjectives, alors qu’en science on
recherche l’objectivité. Pourtant on retrouve partout de nombreux ouvrages basés sur la
psychanalyse.
L’introspection, la subjectivité, le pur raisonnement, le bon sens et l’intuition ne permettent pas
de constituer des preuves.
Alors que peut-on considérer comme « preuves » en psychologie ?