S ÉMINAIRE N. B OURBAKI L AURENT S IEBENMANN La conjecture de Poincaré topologique en dimension 4 Séminaire N. Bourbaki, 1981-1982, exp. no 588, p. 219-248 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1981-1982__24__219_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1981-1982, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 34e année, 1981/82, n° 588 Février 1982 POINCARÉ LA CONJECTURE DE [d’ après TOPOLOGIQUE EN DIMENSION 4 M.H. Freedman ] par Laurent SIEBENMANN A la fin de l’été toute 4-variété lisse sphère S4 - {x est d’exposer ne R5 | |x| E C°°) classe = 1}, sa sait pas preuve. encore S4 ~ M4 9t S4 , si (Dans M4 est H. Freedman et métrisable qui a réussi à démontrer que le type d’ homotopie de la 4ce qui s’écrit homéomorphe à lisse et = S4 . Mon but principal a S4 , est nécessairement à l’aide de symboles : succinctement On 1981, à San Diego, Michael (de M4 S4 ,~ exposé, toute variété sera métrisable et toujours difféomorphe (~) à S4 , i . e . si cet de dimension M4 lisse et contre, Freedman sait démontrer pour toute 4-variété topologique M4 (sans structure lisse donnée) que S4 ~ M4 ~ S4 (voir plus loin) . H. Poincaré [Poi] a surtout signalé la conjecture selon laquelle, pour toute Mn variété lisse, Sn . Le premier cas non trivial, la dimension n 3 , reste, pour autant que je sache, une conjecture encore ouverte aujourd’ hui, malgré des efforts incessants ~ Par = d’innombrables mathématiciens. Un détail amusant est que les contre-exemples de J . H . C à sa propre preuve erronée de cette conjecture joueront un rôle capital dans Whitehead cet [Wh~ ] exposé (dès § 2). J. Milnor ~ S~ , mais a découvert fi S~ en 1956 des variétés lisses (de telles "sphères exotiques" Ainsi la conjecture de Poincaré ci-dessus a existent en ~~ qui sont = S~ et même dimension ? 7 selon dû être révisée pour les dimensions n ~ 7 . 1959, S. Smale [Sm] a établi sa "théorie des anses" pour démontrer que, pour Mn lisse, n~ > 6 , Son résultat technique, le théorème du h-cobordisme (voir plus loin) est plus précis ; en le combinant avec les techniques de chirurgie de Milnor, Kervaire et Milnor [KeM J ont établi pour n = 6 et 5 la version originale de la conjecture de Poincaré. En 1965, M . H . A . Newman a su adapter la méthode "d’ engouffrement" de J. Stallings pour prouver la version purement topologique : Mn variété topologique = Sn ~. i1~ ~ Sn (depuis 1969, les méthodes de Smale s’adaptent En résumé, disons que la conjecture de Poincaré est résolue aussi, cf. pour les dimen. sions ~ 5 , pas du tout résolue ( !t ? ) en dimension 3 , et dorénavant partiellement résolue en En dimension 4 . J’esquisse maintenant la preuve de que des 4-variétés lisses, closes et Freedman ; elle comporte la classification topologisimplement connexes, et bien d’autres résultats de pre- mière importance. Soient V et V’1 deux telles variétés (disjointes). On suppose qu’il existe un isomorphisme 8 :1 entre leurs groupes d’homologie en dimension 2 res- H2V -~ H2V’ pecte les formes bilinéaires d’ intersection qui des 2-cycles ( 219 V ~ S4 ~ H2(V) = 0). L. SIEBENMANN THEOREME coniecture 1. La théorie de la de bord c)W topie, = situation, Qu’il l’est par un est réalisé par V 11 V’ g. La triade compacte V : V ~ V’ homéomorphisme (on V - V’ o. équivalence d’homotopie g : offre ensuite W V’ 5-variété compacte W une sont des équivalences (quelconque) rétraction d’une (W; V, V’ ) une par 1 [Br ]) telle que les inclusions V r) un difféomorphisme) . chirurgie (voir [Wa et telle que la restriction homotope à 8 Il n’est pas difficile de réaliser 6 Preuve. [MiHl Dans cette encore r : d’ homo- W ~ V’ est est appelée un h-cobordisme. La théorie des anses de Smale essaie d’améliorer une fonction générique (de Morse) f : (W; V, V’ ) -~ (I; 0,1), 1 [0, 1 ] , pour arriver à une situation où f n’a aucun point critique, i . e . f est une submersion lisse ; W est alors un fibré lisse sur 1 V x I . (remarque d’ Ehresmann), d’où = Nous allons trouver gique plutôt (voir 1 sur THEOREME 2. è)W5 = V 11 V’ x submersion [Si], Soit (W5;V, V’ ) (et V = W = V’ Pour n ~ 6 à la W ~ V une §6 ]), ~0,1 ~ . place f qui assure que W est Alors, un fibré topolo- on aura : un h-cobordisme lisse compact et simplement par inclusions . W ~ V 5, 5 , ses méthodes s’appliquent de En dimension topologique d’où W ~ V x I . Ainsi, connexe avec (0,1 ~ . x le théorème du h-cobordisme de Smale affirme mieux : mais laissent, pour prouver le PROBLEME RÉSIDUEL LISSE (non résolu). Soient S = JJL S. et S’ = ~ S’ ~ ~ 2014 ~ ~ i 1, ... ,k , deux familles de 2-sphères disjointes plongées dans une 4-variété simplement connexe M (en fait f(point) ) de façon que les nombres d’ intersection homologique S..S’j sont 0 pour i 1= j et ±11 pour i = j. Peut-on réduire S n S’à k points d’intersection (lisse et transverse) par une isotopie lisse de S dans M4 ? V x [0,1 ] , on constate (consulter l’expoSimilairement, pour assurer seulement 201420142014201420142014 = [Mi2J sition dans et qu’il suffit de résoudre le PROBLEME RÉSIDUEL TOPOLOGIQUE (résolu ici). Avec les données du problème lisse, réduire S n S’à k points par une isotopie topologique de S dans M , qui est donnée par une isotopie ambiante 1 ~ t ~ 1 , de id ) M fixant un voisinage de k points de SUS’. Whitney a introduit une (R 2 ;A,A’ ) : (c’ est dégager A l’infini) ; de A’ on par une élimine ainsi méthode naturelle pour résoudre une droite A coupant une ces parabole A’ isotopie lisse à support compact (i . e . les 2 points d’intersection : (R4;A ,A’) = (R2 modèle de Whitney stabilisé topie à support compact qui dégage le plan tersection transverse de A et + A’+ . A+ x R2 ; A du plan problèmes. en fixant "~~~~* . x 0 x A’+ 2 points), un on peut voisinage On déduit que dans le R 1, A’ R1 x 0) , x en Dans le modèle il y a une iso- supprimant les deux points d’in- appelons procédé de Whitney lisse [ou topologique] un plongement lisse [ou toposomme disjointe d’exemplaires du modèle dont l’image contient SUS’- (k-points) . Un tel procédé donnerait visiblement l’ isotopie exigée pour résoudre le Nous logique] (R4;A,A’) d’une problème résiduel lisse [respectivement topologique] . CONJECTURE DE POINCARÉ THÉORÉME (A. 3 alable de S dans (aioutant première étape lisse et compact dans la de AUA’. ~ H =+0B cise). x On est ce ce contexte, après procédé topologique (1973-76) de la preuve B xR2 , Dans S’), composante bornée plongée (comme 2-anse ouverte Dans des points d’ intersection avec S’ à celle de Whitney, loin de S n La Freedman). Casson et M . M4 sous-variété Casson a isotopie lisse pré- de Whitney devient est due à Andrew Casson. R2 - (A U A’ ) . de une par une démarche inverse fermée) dans Soit B produit le modèle de Whitney, 2-disque un Le est et une disjointe H = B x R2 - n des ouverts curieux construit possible. de bord qu’on appelle des anses ouvertes de Casson (voir § 2 pour la définition préencore incapable de décider si toute H est N B x R2 ou si contrairement R2 . En remplaçant B x R2 par H c B x R2 dans le modèle de Whitney (R4;A,A’ ) , on a un ouvert (R4-03A9 ; un modèle de Whitney-Casson. Par un processus qu’on appelle A+,A +) n’ est N H aucune infini tout à fait THÉORÈME dans M, B x remarquable, ([CaG], DE CASSON on de façon lisse, A. Casson (M peut trouver dans de sorte que ces cf. a démontré : [Man]) . Après isotopie lisse préalable de S ;S,S’) des modèles disjoints de Whitney-Casson plongés une modèles contiennent tous les points de S n S’ sauf k . Le théorème de Casson et Freedman découle maintenant du théorème que je vais exposer. THEOREME THÉORÈME 2* . Soit simplement connexe qui Alors W ~ V x avec Il Whitney, closes et simplement esquissée vue (cf. Elles x Il en 1-système V4 - (point) [Si1] , dans tout en imite la preuve du théorème évitant de faire successivement deux x E admettent (est-ce inévitable ?) une structure lisse classifient par la forme d’intersection Kirby-Siebenmann Z/2 , [KiS ~ ; , sauf pour les formes paires,où V4 = S4 est dans cette sur le jointe à toute forme unimodulaire sur Z classe, car s’immerge donc dans R4 (cf. [KiS, V ~ ) . découle aussi (voir J ) que toute variété lisse [Fr1] [Si4 est le bord d’une 4-variété topologique contractile et H~ (V3) H* (S3) = Un de qui se variété topologique (point) un h-cobordisme lisse propre et trivial à chaque bout. [ Fr 1 ~ [Si4 J) est réalisée ainsi que tout = V 11 V’ la perte de différentiabilité occasionnée par le théorème 3 . la classification topologique des variétés topologiques connexes complément d’un point. l’obstruction au lissage Toute = ouverte de Casson est homéomorphe (difficile) proposée par Freedman (octobre 1981) découle en c)W anse [0,1] . La preuve de Toute nombre fini de bouts et a un du s-cobordisme propre procédés (1981). DE FREEDMAN 4 sur x = H2 signature/8 E Z/2 . V~ - (point) est V3 telle que W4 . Reportage: Mike Freedman a annoncé sa preuve de la conjecture de Poincaré topologique août 1981 à une conférence de l’ A . M . S . à l’Université de Californie à San Diego, où D. Sullivan faisait une série de conférences sur le théorème d’ hyperbolisation de W. Thurston. Son argument était éblouissant, mais pas encore totalement étanche. Un peloton de connaisseurs a alors formulé quelques objections qui ont fait surgir l’énoncé du théorème d’approximation 5 .1. Or, Freedman avait déjà dans l’oeuf son astuce de réplication en L. SIEBENMANN et, en quelques jours, il en a fait naître une preuve formelle imposante. Entretemps, R.D. Edwards avait trouvé une faille dans les arguments de rétrécissement (§ 4) et, en grand expert de cette méthode, a réparé cette faille avant même de l’avoir signalée (je crois qu’il a introduit en particulier les arguments de rétrécissement relatif) . A la fin du mois d’octobre 1981, Freedman a exposé les détails de sa preuve, avec charme et patience, à une conférence spéciale à l’Université de Texas à Austin (l’école de R.L. Moore) devant un auditoire de spécialistes dont, à la place d’honneur, A. Casson et R.H. Bing, créateurs de deux théories essentielles à la preuve . Cet exposé relate la preuve donnée au Texas , avec les améliorations de détail racontées en coulisse. Déjà en septembre 1981, R. Ancel. avait clarifié et amélioré les complexités administratives du théorème d’approximation 5 .1. En particulier, il a pu alléger une hypothèse de Freedman exigeant que les préimages des points singuliers constituent une décomposition évanescente (= "null") , en signalant (voir 5.7) que S(f) dénombrable ou de "demension" 0 suffit. J. Walsh a contribué à quelques simplifications des arguments de rétrécissement (fin du § 4). W. Eaton m’ a suggéré les 4-boules qui aident à comprendre les rétrécissements relatifs (4.8, 4.10). J’ai proposé la co-ordinatisation globale de l’anse ouverte de Casson (il s’agissait initialement d’y plonger une peau [Ed1 ] d’ anse).’ Ma rédaction (janvier 1982) ne semble rien changer d’essentiel à mes souvenirs du Texas. Seule ma construction des 2-disques correctifs (les de § 3 . 9) en dévie, probablement pour des raisons de goût. Je dois à Alexis Marin des critiques perspicaces et fraternelles . § 1. - TERMINOLOGIE (adoptée sauf indications contraires). métrique, notée génériquement d . Les applications sont toutes continues. Le support d’une application f : X -~ X est l’adhérence de {x E Xf(x) ~ x } ; le support d’une homotopie, ou isotopie ft : X -~ X , 0 ~ t ~ 1 , est Les espaces admettent tous {x l’adhérence de X E une x , ’3 t E [0,1 ~ } . o - Pour A, on définit l’adhérence A, l’intérieur A et la frontière sous-entendu (le plus grand en vue). Si A est rapport à l’espace ambiant 0 sous-ensemble un ô A, toujours par variété, il faut souvent distinguer A de l’ intérieur formel int A et BA du bord formel ôA. Une décomposition ~ d’un espace X sera une collection de compacts disjoints dans X est obtenu en qui est "use" , i.e. semi-continu supérieurement ; l’espace quotient une de D tout l’application en un élément métrique) ; identifiant (voir [MV] pour point quotient X -~ Xlt naturelle est fermée, ce qui équivaut exactement à la propriété "use" . L’ensemble des composantes connexes d’un espace A est noté r~o(A) . Si A est un compact, est un comfr o A est en même temps une décomposition de A pour laquelle le quotient à Si ensemble comme s’identifie pact de dimension 0 (totalement discontinu), qui La A c: X , w A donne une décomposition de X dont l’espace quotient est noté X/ ôA . ’ une compactification par bouts apparaît au § 2 . Les variétés et sous-variétés mentionnées seront Quant aux variétés, nous (sauf indications contraires) adoptons les conventions usuelles en lisses. particulier, 1} ;J 1 ( 0,1 ~ . d(x,y) =)x-y) ;; Bn {x E Un disque multiple est une somme disjointe finie de disques (chacun ~ B2) . Similairement, pour anse multiple, etc. Le symbole ~ indique difféomorphisme ; = indique équivalence Rn =]Rn avec d’ homotopie ; la distance euclidienne et - indique homéomorphisme. = = CONJECTURE DE POINCARÉ LES ANSES DE CASSON ET LA MITOSE DE FREEDMAN. §2.- B2 , D2 exemplaires Nous utiliserons deux La 2-anse standard est du 2-disque lisse {(x,y) bande d’attachement sa E est ~_ - sa c) peau est Bx Une 2-anse est son Une 2-anse ouverte est Pour etc..., se une couple un une qui est difféomorphe à (B2 x D2, difféomorphe à B2 x intD2 = B2 qui est (éventuellement ouverte), 2-anse définissent par un x Bx0. âme est (H4, ~ H4) variété 1 }. R2 ~1 (~B2) D2 ; isomorphisme la bande avec ~ ) = (B2, âme, (éventuellement ouverte). d’attachement, la peau, l’anse’ standard une exposé, nous pouvons nous permettre d’omettre l’épithète" 2-" ; les anses d’indice ~ 2 n’apparaissent guère . , Aussi, on écrit D2 à la place légitime de int D2 . Dans cet Une multiple multiple anse X C (H ,0 H4) multiple H4 dans une anse dans chacune de défaut multiple dans est un une anse difféomorphisme, Inaication àe preuve 0 : non long en U X’ effet, = un on 8: et (H - X ; ~ X en ce sens : H, ôX) - difféomorphisme 0398 : Si on attache constate que un défaut un défaut a : H4 est un (H’ - X’ ; 0 H’, bX’ ) H - H’ une anse si X’1 gui prolonge 8 . multiple (X’ , ~ X’ ) à - façon qu’il n’ existe une somme connexe disjointes ; donne par intersection compact qui données, on (H’ ,~-H’ ) et que (voir [CaG]). H’, un ces H ,ôX) détermine de la frontière ô X de H N = (H - X) trivial ; Pour il existe toujours o H - X le finie d’anses une somme multiple est ces anses. (H4-X ; ~ LEMME 2.0. La triade est aucune (OH’~-H) ~ de k noeuds non extension de 8 (S , tore solide) triviaux , 1 S est à un noeud L. SIEBENMANN Une un anse de Casson est défaut résiduel n induit c H et couple plongement tel un un qu’ il existe ouvert lisse une anse (H, à H) H d’ image H - avec n , qui i~ ~ : ~ H~ -~ ~-H . En d’autres termes, (Hco’ (H-S~, ~-H) . La donnée de (H, ~-H) , de la gigogne de défauts et de H consti{Xi } , tue ce qu’on va appeler une présentation de l’anse de Casson On va d’ailleurs (Hoo’ noter et (H La variété est appelée ~-H~ ; alors, Hk i~~ Xk) 0 Hk Uk un isomorphisme = = la tour d’ hauteur k, Hk sera notée ses = étages sont E. J (X J .-1- X J.) , j _ k ; = ik: Hk -~ H . la restriction de à ° ~ Rappelons que la compactification par bouts M d’un espace connexe localement connexe et localement compact M est la compactification de’freudenthal (= "end compactification" ) qui ajoute à M l’espace compact 0-dimensionnel Bouts(M) lim proj K compact dans M} . (N . B . Dès que K’ =)K est un voisinage de K , l’image de = . finie.) est Voici une définition commode de M. Soit M~ la somme {~~(~I-K) ~ ~r0(M-K’) ~ n~(M-K ) amalgamée M o des de M avec compactifiés d’Alexandroff par un point de chacune des composantes connexes K ; alors M lim proj {MK1 K compact c M} . s’ identifie (par i~) au quotient de H4 obtenu en écrasant chaque composante connexe de 03A9 en un point . (Pour vérifier ceci, il convient de remarquer d’abord que avec sa topologie compacte est lim proj H ~ U ouvert ~ ~ } . ) {~~(U) ~ est la compactification d’Alexandroff par un point, précisément si Remarquons que Q C H est connexe ou encore si chaque défaut multiple successif Xi est un seul défaut Le lecteur se sent les rebuté à (connexe). qui par complexités venir a intérêt à se restreindre d’abord à ce cas, qui illustre déjà toutes les idées géométriques. jouit de toutes les propriétés homologiques locales d’une variété ; c’est ce qu’on une variété homologique ; mais son bord formel, l’adhérence de n’est pas une appelle N variété topologique près des bouts. Par exemple, si 0 est connexe, est, à par définition même, une des 3-variétés contractiles de J.H.C. Whitehead non trivial à l’infini ; ~ S3 est un compact de Whitehead. (Dans le 0 c: 03C01-système cas général 0 est appelé un compact de Whitehead ramifié.) ~ Ainsi, ((H4 - 0) , 0 H) n’a aucune chance d’être une anse topologique. Par contre, H4 U d~) ~ B~ x R2 ; ce sera le résultat central de cet exposé : = Hgo ~ ~ , ~Wh2 ~ , (~+H4 THÉORÈME Toute 2 .1i (M.H. Freedman, 1981). anse ouverte La preuve de 2 .1 une de 4-variété lisse degré ± 1 , sans M de Casson est part d’un résultat S3 x R bord J voir Une tour de Casson de hauteur B2 x D2 ~ 0 B2 x R2 . . de l’année qui [Fr ] k, homéomorphe à ou est 1978, quand Freedman a pu construire pourtant l’image d’une application propre [Si,] . plus brièvement une est un couple difféo- CONJECTURE DE THEOREME DE MITOSE peut toujours y trouver une H;2 - H6 (3) (version finie) C12’ soit est contenu dans 2.2. POINCARÉ (H6,~ H6) Soit (H ~ 2, ~_H 12) , une somme telle disjointe C6 une deplusieurs boules dans une boule pour contenir chaque composante connexe.. Hk peut s’exprimer La condition Voici un (3) est liée le comme au plus fastidieuse que les l’aborderons point dans cet exposé. Tout Remarque. sans Puisque nous X6k~ , k = 0, 1, 2, .... (H~,a DE MITOSE comme permettent de donner la preuve analogues dans de 2 . 2 ; pourtant ~Fr 1 ~ ~ Si4 ~ . preuves Dorénavant, (Ainsi le (version infinie) ci-dessus, et soit k ~ 0 sens 2.4. un on de Nous ne Soit Hk et Xk à la place de ik etc . est changé.) (H~, ~-H~) une anse de Casson écrit entier. Il existe une autre anse de Casso n vérifiant les conditions : Cette version infinie 2.4 découle de la version finie 2.2 , par on variété allons utiliser 2.2 à tour de bras, il convient de faire le ° THÉORÈME la ~ CaG ] . couple (k,2k) , k > 6, mis à la place de (6,12) dans 2.2, donne un énoncé trop de peine, et qu’on pourrait utiliser à la place de 2.2 dans la suite. CHANGEMENT DE NOTATIONS 2.3. présentée cf. int H6 ’ diagramme schématique de Freedman qui résume 2.2. encore qu’on déduit On Q (H.,c) Hk) , fait que, pour toute tour de Casson voisinage régulier d’ un 1-complexe, Les méthodes elle est de Casson. que : rétrécit suffisamment les boules offertes par 2.2 pour assurer une répétition infinie ; 3) de 2.4. la condition L. SIEBENMANN § 3. - L’ARCHITECTURE DE LA CO-ORDINATISATION TOPOLOGIQUE Les constructions ambitieuses à venir appliquent le théorème de mitose 2.4 et de la géométrie élémentaire pour ramener le théorème 2 .1, que toute anse ouverte de Casson M4 est homéomorphe à B2 x R2 , à deux théorèmes d’approximation par homéomorphismes. Quant aux anses de Casson, nous utiliserons la terminologie du § 2 sous sa forme modifiée en (par 2.3 une de Casson L’anse Casson (non ouverte). Soustrayant très pincé vers C (N, 0- N) fixe une ouverte M4 Soit N la N , on dont l’adhérence dans un sera (topologique) obtient N (Hoc’ de est la (N, è - N) qui, en une anse collier de de Casson H~) compactification par bouts de construire quelque sorte, explorent son un système de H dans (M, à M) C de N , C H~ .On ramifiant d’anses de Casson intérieur. (a1’ a2’ ak) dans {0,1} (suite dyadique finie), peut définir présentée de Casson (Hec (a 1 ’... , ak), ~_H~) contenue dans dont la présentation consiste plongement ak) : H~(a1’ ak)k -~ 82 D~ et de défauts dans l’ anse standard B2 gigogne D2 de Xi(a1’ ... , ak) ... , une anse en un ~’ est - d’un voisinage une anse 3 .1 Construction. Pour chaque suite finie on où N - è) N par bouts de N . .. premier temps, il s’agit en identifiée à compactification de N l’ intérieur les bouts de présentation Dans dans réindexation) . x ... , ... , en une (Pour (1) sorte que : (8) (sans méridien x C.3) Bt B2 x t = . à (5), Il existe voir le dessin de droite de la un intervalle J ~ du tore solide B2 x prochaine page.) ~D2 tel que, pour tout t E ~D rencontre les tores solides J , le disque multiples k T CONJECTURE DE POINCARÉ idéalement en ce sens que qui rencontre Tk 1 chaque composante pour toute suite de (a1, ... , ak,1) (version k ). sur On longueur ~ k (2). Puis, on définit 2.4) ; ceci assure les conditions (3), (4) tation de l’anse de Casson sur ik(a1, (6) ... (7) et , ak) une remplies. présentation Pour définir de la défini les anses par le théorème de mitose et (5). Il reste à définir la façon présen- que les deux dernières 1 (a , ... ,,a,,0) , il convient de greffer partie nouvelle de l’anse de Casson à savoir l’anse multiple de Casson (H~(a1,...,ak,0), ~_H~) , ô disque méridien de les définit pour toute suite de telle soient un H~ . Ayant = on est figure de gauche ci-dessous. part de (k > 0) , par infinie conditions Bt n Tk de de la façon idéale illustrée dans la Exécution de 3 .1 (par induction présentées connexe (H~(a1, ak, 0) et 6 indiquent l’intérieur 0) (où "exceptionnellement 0 Hk(a1’ ’ ’ Hk(a1’ ’ ’ ’’ ak, et la frontière dans Hec (a 1 ’ ak, 0) plutôt que dans N ) ; la greffe se fait à l’aide du lemme 2.0. La dernière condition (7) est assurée après coup, par une isotopie à support dans Xk(a 1, ak) . Ayant ~ 1 ) à (7), le lecteur saura assurer aussi (8) ensuite. D ... , ’’ ak , 0), ... , o ... , Remarque. Si (a1, a2, ... ) est a2’ ’ ’ ’ ,ak) = U Hk(a1’ adhérence H~(a1,a2, ...) N donne son Du ... , de toutes de tout dans la de Casson compactifie {0,1} , ces point du a~) . peaux est ce P3 - ~_H~ , Y1R2 ) : , qui ont par bouts de P . sans (exercice). Ainsi, ° en plus, nous avons -dans emboîtées. H~ ) , ... , nous utiliserons surtout les qu’on appelle une variété branchée dans N4 , puisque, près le couple (N4, P3) est C 1-isomorphe (puis même C~-isomorphe, Y1 en commun On constate présentation évidente ; La réunion bricolage qu’ on laisse où la réunion ’ avec une par bouts système d’ anses présentées peaux (R2, suite infinie dans vaste collection d’anses de Casson commodément une après une une anse au lecteur) au produit de est réunion de deux courbes exactement une R2 avec lisses ~ le modèle de branchement R1 proprement plongées demi-droite fermée. difficulté que l’adhérence P de P dans N est la compactification L. SIEBENMANN La variété branchée P3 se scinde le long de ses points singuliers en variétés compactes : Ainsi, Pk(a~ , ... , ak) - ~~Ek(a~ , ... , ak) - Ek(a~ , ... , ak) ~ ~+H~(a~ , ... , ak) . Pk(a~ , ... , ak) est la peau du k-ième étage de (H~ (a ~ , ak) , c~_H~) . ... , G4 (voir figure ci-dessus). construit un voisinage G4 dans N4 appelé la riffe, muni d’une décomposition J de G4 en intervalles disjoints, de sorte que : est 1) Pour tout intervalle I~ de J , l’intersection I (1 I~ ou ~ ; et un dans (G4,P3;~9 ) est isomorphe au produit de R2 avec un ouvert du modèle I 3 . 2 Construction de la griffe Pour on ’ 1 2) (donc) - L’adhérence G de G dans N est avec G UP. compactification par bouts, sa et coincide Q s’agit de combiner assez naivement des (bi-) colliers de sous-variétés véritables D’ailleurs, nous avons clairement le droit de supposer que G4 contient le collier N Il de H de c) N . La griffe (G4;J) décomposée la 3-variété formée des intervalles en de véritables I-fibrés triviaux en intervalles exceptionnels se de J façon canonique (le long ayant des points intérieurs sur scinde de I(a 1, ...’ ak) Pk(a1’ ’ ’ ’’ ak) ’ x où I(a 1, ’ ’ ’ , ak) est de un G4 est presque l’inclusion naturelle (son centre) x C G4 : . plus exactement les deux sont isotopes dans G4 par une isotopie qui Pk (a 1 ’ ...,ak) ne bouge qu’un collier du bord de Pk (al"’"ak) . 1-simplexe et P3. POINCARÉ CONJECTURE DE Il convient de donner pour en P3 orientation normale à une sera un plongement l’orientation. Pour commencer, ments définis pour les suites de (a ... , ak,1) respectivement I(a1, ... , ak) ~ (0,1 ~ ; d’appeler permet J qui va révéler la structure de G4 . plongements linéaires ak) c (0,1J I(~) C (0,1 ~ aboutit à 1 . Supposons maintenant longueur s k . Alors, on plonge ,a.,0) J (a1, ...D’un , ak)autre I(a 1, ... , I(a ~ , ... , sur conservant ces plonge- et le tiers initial et le tiers final de l’intervalle le tiers central de Le (a , ... ,ak) . est alors I(a1, ... ,ak) . lisse On choisit par récurrence des 1 (vers l’extérieur), G4 -~ B2 x D2 . 3.3 Construction de g : Ce g N4 dans déduire les orientations cohérentes des 1-simplexes I(a1, ... , ak) complément de Cantor dans un compact on constate que les est I(~) (0,1 ] . intervalle fermé un qu’on se de tous les intervalles ouverts dans ° ’ -~ B2 x ôD2 côté, définissent ensemble (0, 1 x B Soit tendance à identifier source Nous définissons (t, x) -~ p une (t, i(x)) . ik(a1, . .plongements ak) ~ ’ application lisse i : P - B2 x c) D . xD le plongement (t,x,y) -~ (x,ty) ; g : G4 -~ B2 x D2 6 G4o de 1(0) . En réunion de au G4 et d’un sur Par unicité des colliers, (B~-ÀB~)x~D~, nous aurons ..., ... ) par la ajuster ,ak) dans règle par iso- (G4,J) , 0 petit voisinage Prolongeons on en collier g en un est proche C4 de ~ N dans N plongement peut arranger g et g (0,1] où À E cohérente, x il faut d’abord I(a1, ... ,,ak) x Pk(a1’ lecteur. G ’ (voir la figure pour 3.2). G4 ~ B x D . C4-G~ la I(a , ... , a ) sur Pour que cette définition soit tâche de routine qui est laissée Soit "’’ et but par cp . topie les trivialisations données des I-fibrés respecte ~+Hk(a1’ ~ ~ , de sorte que g de 1 qui g : est le envoie point initial D regardant de près g et topologie de Quelques notations encore sont indiquées son image, l’adhérence tement décrit la en G4 (voir les pointillé nous de deux dans la allons constater que G4 dans nous avons 4. figures ci-dessous). figure de droite ci-dessous. complè- L. SIEBENMANN Les éléments seront construits dans l’ordre La preuve que § 4. La preuve qu’ (B2 x D x ensuite f est 3.7. Construction de luo et 2 (par approximable par décomposition du compact déjà dont les éléments x D2)o . Chaque w ~ x que Définissons alors est réservée au § 5. non dégénérés E l~o ~ ~ est un sont compact x x On sait homéomorphismes x connexes w un Bing) f . est réservée au g1 . (B222 les composantes du compact (B2 de Whitehead dans seul niveau ~ (t B2 x c) D ) . On vérifie naïvement que l’ inclusion (B2 morphisme ((B2 D2)o - W )"-~-~ (B2 D_2)o/~0 . te est la U?~1 ’ ’~ ~ ’ ~2 ’ ~ ’ ~3 ’ ~+ ’ les méthodes de Go s’identifie à Go N .... c l’homéomorphisme g. comme composition : induit un homéo- .. CONJECTURE DE POINCARÉ 3.8 Construction de ~’ Soit J&#x26;’ finie} que la et g2 . décomposition B2 x D2 de et les éléments de lb qui en donnée par les sont chaque composante N-G . Y de connexe {T~(a) ~a suite dyadi- disjoints. g2 : IV4 -~ (B~ x D2)/~’ , Pour définir et B on doit étendre q1g1: àf - (B2 Sa frontière à Y s ’ identifie par D~)/j&#x26;’ x g11 à quotient au d’un trou’ (B2 D2) / Le soit de 03B8 B , soit d’un bord d’une composante Par définition, dans (B2 de ce bord. On vérifie est l’image D2)/D g2(Y) T (a ,... , ak) . dans x connexe , aisément la continuité de Ensuite, et t; gq G4 La griffe D g2 . dans le nous a diagramme principal définissent par restriction. se M4 -+ B2 x DZ ~ 0 amenés inexorablement à définir ~4 qui com- x D2 . quotient très explicite de l’anse ouverte B2 La décomposisition D qui spécifie ce quotient a des éléments non cellulaires, à savoir pare l’anse ouverte de Casson les trous avec un T (a ak) , chacun du type d’ homotopie d’un cercle. Donc l’application quotient B x D 2 -+ (B 2 x D 2) / t; n’est certainement pas approximable par des homéomorphismes. On peut d’ailleurs vérifier que la cohomologie H2( Cech) du quotient est de type infini. ... , La construction 3.9 Construction de On pose W une ci-dessous de £ + moins fine sera ce x (B D 0 2)/lu x a une multiples topologiques plats E(a) et {qT~(a’ ) } * (ex) longitude multiple de D T est alors se fait à la sans main ; ~9+ effort f = q3g3 . ° contractile). En 4. prochain paragraphe, le quotient une par 1 U section permet elle ensuite de définir = voir § x Pour les besoins du de U défaut ; grave . = décomposition tient de ce ~9 W H (B2 D 0 2) W - (B2 x 0 D2). Ses composantes connexes définissent H3 de B2 x D 2. On sait montrer depuis les années 50 que (B~ D 2)/I~ N B D 2 , x qui répare nous décomposition (B2 D 2)/D+ x dont les éléments sont les doit être un composantes quo- connexes dyadique finie} où {E(a)} est une collection de 2-disques disjoints telle que, pour toute suite dyadique finie l’interest, d’ un côté, le bord 0 E(a) , et, de l’ autre côté, une suite loin de W plus, on (chaque composante connexe de veut que le diamètre des U composantes connexes E(a) de ak) tende vers 0 (sur chaque compact) quand k -~ ~ . Le § 4 n’ exige pas plus. visiblement, {E(a) } spécifie ainsi 1 . La spécification de {E(a) } est hélàs fastidieuse. E(a) sera l’image fidèle qD(a) d’un disque multiple dans B2 x D 2. Pour des raisons ce disque multiple D(a) est obligé de "1 ’ E(a 1, ... , Et , de rencontrer rencontre très On a multiple un W ; mais, qD(a) (prouvée au § 4) , gentille permise par les conditions (7) et (8) de 3.1. les conditions (6) et (7) de 3.1 assurent que Tk est pour assurer dont certaines composantes la platitude connexes compact de Whitehead ramifié dans B2 de constituent D2 . T k( a) . On a k Tk = il faut un une tore solide pW , qui est on spécifie (simultanément et indépendamment) dans B~ x d 02 des disques (topologiquement) immergés et localement plats D’ (a) qui seront les projections Pour commencer, pD(û!) = D’ (o!) . On assure aisément les deux propriétés (a) et (bj dont (b ) utilise (8) de 3.1. L. SIEBENMANN (a) comme D’ (a1,... , ak) seules est singularités, ~Dk(a1’ ... , ak) une somme un arc est formé d’ une Les points doubles de longitude D’ (a1,,...,aJ ) disjointe de disques immergés dans de points doubles K se de chacun, hors de chaque composante trouvent hors 20142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 K 1 Tk_ 1 , avec T (a ,...’’ ak) ’ connexe Le bord "’’ ak) ’ ,...,a k) . (b) Pour tout l~k , l’intersection D’ 0 (a 1, ak) Ïl T est un disque multiple dans (plongé T k (a 1 ’ ... , ak» dont chaque composante connexe DD est un disque méridienal de T ~ qui rencontre les tores solides de la prochaine génération avec notre inde(T e +( 1/6) xation révisée en C .3 ) idéalement la de à (voir figure gauche la deuxième page de ce paragraphe . ... , Par résolution des D’ (oc) , on a un disque multiple abstrait O{a) B2 x D~ en spécifiant la première co-ordonnée (0,1) x B2 par une fonction convenable p(a) : 0(0:) -+ (0,1) . On va plonger un seul D(a) à la fois (suivant un ordre quelconque). Plongeons un premier D(a , ak) de proche en proche (par une induction secondaire). qu’ il s’ agit de plonger points doubles de dans ... , Quelques notations : On assure aisément, pour n’ est que provisoire. (d)l Chaque composante seul niveau t aucune x B2 x d D2 ;, ce D( a ~ , ... , ak) , connexe = k et propriétés (c) disque multiple F; f1 ... , et (d) ~ (e > F; f1 D(a1, ... ,ak) niveau est disjoint de toute boîte T autre composante connexe de Pour e du les ( a’ ) , et k) , dont est dans un ne contient un cas simple : ak) . k+1 , voici des illustrations du graphe de p dans CONJECTURE DE POINCARÉ Observons ment sur Fp D(a1, ... , ak) , Donc, (d) sans Pour D(a1, qu’en poussant perdre (c), on chaque entier e Fp D(a1, ... ,ak) Î1 se Cette condition assure que, pour tout Donc § 4, est D(a 1, ... ,ak) , D(a 1) , ... ,D(o~n) , finie de tant de de tous les éléments de lb T: (a 1 ’ (d) ... propriété : connexes du disque multiple l’intersection 03C9 ~ E w qD(a1, ... ,ak) est bien c D(a 1, (0,1) . .. , ak) est disque (cf. 4.3) ; un une au un suit la même construction que on , (d)e+1 et seule- sans disque plat. déjà défini (pour la récurrence principale) on a disques dans un voisinage à autant d’ intervalles disjoints de rayon sur disques (cellulaire). prouverons à la main qu’il Si, avant peu qu’on veut, perdre (c) . verticalement aussi passer à la intersection de nous ak) k , les composantes > projettent , passer de peut peut on ... (assuré par (c) ) disjoint ak) qui touchent à D( a 1 ) U U ... ci-dessus, une collection tout en res- D(a 1 )U U D(an) de ... et D(a ) . {D(03B1)} de 2-disques disjoints se définit par une double récurrence et vérifie les propriétés (a), (b), (c), (d), (avec pD(a) = D’ (a)) . Puis, ~D(a) }} définit ~+ comme déjà indiqué. On vérifie aisément toutes les propriétés voulues pour qD(a) dans (B2 x 0 D2)/lu , sauf la platitude locale de E(a) qui est réservée au § 4 . 0 Ainsi la famille . = s où l’inclusion int M C d’ailleurs que intM S(f~) _ {y E ’ existe est difféomorphe à S4( f~1(y) ~ (un point)} Aussi S(f ) [Preuve : est nulle la restriction f#1 S(f ) U (bouts de G.) 4 U et M puisque se est visiblement dans B xD (les experts savent et où un Alors, ensemble dénombrable. part dense. f~ )( = q3q1g1 I est contenu dans l’ensemble nulle mes. plonge R4 [CaG), : (B2 M n part dense x de 0 D2)/~donné est 0 Donc, d’après le théorème 5.1, l’application f* est approximable Ensuite, par le principe de localisation § 4 . 2, la restriction int par déjà surjective (c)G)U 0 par homéomorphis- (S4 - ~) l’ est aussi, et de même f )1 dans le diagramme. Finalement, par le principe de globalisation §4.2~, l’ application f : M - (B2 x est approximable par homéomorphismes. Ainsi le théorème 2 .est prouvé modulo § 4 et § 5 . 0 D2)/~9+ Remarque. S4 ensemble dénombrable qui de ne est en S(f*) fait un avec un compact de dimension S 1 , ensemble de dimension c’est la réunion d’un 0 , à savoir les bouts sont pas dans la frontière d’une composante connexe Y de cohomologie, car M4 - Gô 1 ;J donc il s’ agit d’ un compact de dimension . exactement G4 de Pour des raisons 1 . L. SIEBENMANN § 4. - Il s’agit B2 x D2 . Les LES RÉTRÉCISSEMENTS de démontrer que techniques nécessaires (voir des années 1950 surtout (B2 l’espace au § 3 D2)/D+d’ défini une est ont fait de viennent toutes [ Bi 1, 2, 31 ) , topologie géométrique. DE BING x qui à homéomorphe série d’articles de R.H. Bing réputation sa grand virtuose de la On considère des applications propres et surjectives f : X -~ Y entre espaces (métrilocalement compacts. Soit ~4 = {f y E Y} la décomposition associée à f . Quand 1 (y) ~ sables) est-ce que f est (fortement) approximable par homéomorphismes, en ce sens que pour tout de Y , le U-voisinage N(f,1s) _ {g : X ~ Y1 V x EX, 3 recouvrement ouvert ls f(x), g(x) E V} de f contient homéomorphisme h : X -~ Y ? Puisque homéomorphisme Cf): Y , on constate aisément que f est approximable par homéomorphismes si et seulement si on peut trouver des applications g : X -~ X telles {g 1 (x) ) x E X } et que fg approxime f (en effet, p traduit g en un homéomorphisme g’ : Y - X ). Cette observation rend plausible le f induit CRITERE un un DE BING 4.1 . f est approximable par homéomorphismes si et seulement si, pour tout recouvrement de X et b de Y , il existe un homéomorphisme h : X ~ X tel que hD u , et pour tout en ce sens : il existe un compact D ~ D , D et h(D)) sont VE U-proches contient D U On monte que ~ une est rétrécissable. preuve à la h : X approximable f~, et Y est venant de homéomorphismes qui Cl réciproquement . une : V de f est approximable Preuve de 4.2 (indications~ Pour par qui déter- approximer §3.5] . on a Contre-exemple. Ce principe est faux pour X V -~ V est f(A) [ou une alors f est qui coincident approximable on A sur homéomorphismes par combine (par le principe "~01" )) (je crois) dans la Ce lemme n’est pas = Y hoc" marche. Dans plus triviale. (Cantor) x I _ (0,0,0, ...) . = = d’ail- chaque cas qui nous D 2~ x I , et f = g x (idI) 4.2* . application propre telle que, pour un approximable par homéomorphismes. Alors, Soit f :y X -~ Y fermé des résultats plus forts g(1 ,a2,a3, ...) _ (a2,a3, ...) , g(O,al,a2, ...) PRINCIPE DE GLOBALISATION un homéomorphismes. ~Si2 ~ f ~ : f1 [Tor] de Baire g : X -~ X principe alors, pour tout ouvert V de Y, la restric- [Si3’ : catégorie vers un de déformabilité d’ homéomorphismes leurs, après réflexion, l’argument compliqué de intéresse, le lecteur pourra trouver une preuve "ad où p.ar ~Si3 ~ ), série d’approximations de f , cf. littérature car, pour les dimensions / 4 , une sur Si f : X -~ Y est (où de fou fixent 1 envoient A Y vérifie le variété [Ce] [EdK] , f f -1 V -~ tion ou qui convergent Si les h dans 4.11 respectent par des PRINCIPE DE LOCALISATION 4.2. et que X -~ La preuve donnt aussi le COMPLEMENT. avec [FMV] main, voir [Mor ] (l’ idée est de trouver des ~9 ) . 11r ui h(D) . On dit alors mine 1~ ouvert V c Y , la restriction f est approximable par des CONJECTURE DE POINCARÉ applications (propres) g telles que : (a) morphisme et (c) g f sur X - (f ~ V) . Ce principe ouvertes centrées est facile à établir, -1 = (b) g ~ : -1 V est un homéo- D = car si 11 y E V et de rayon inf est le recouvrement de V par les boules {d(y, z) ~( E Y-V}, alors toute application application g : X -~ Y . Dans le cas très particulier est pour un compact K c x , le critère de Bing se simplifie. (Alors ~ ~ {les composantes connexes de K} et l’image de K dans f ~V -~ y : V en N(f ) ,u) est dans qui se prolonge z par f en une = est 0-dimensionnelle et s’identifie à 4.3. Dans CRITERE tout un ~0(Kj . ) conditions, ~ est rétrécissable ces 0 et pour tout ouvert £ -saturé U e > de [et h : X -~ X à support dans U homéomorphisme Pour tout ~ {D | D ~ D~} Voici un ble pour tout modulo localisation e > 0, exemple remarquable 0 , mais D n’ est et sont illustrés . image 2n tores U) tel que chacun de diamètre 0 e . cette condition est visiblement nécessaire. peut considérer e > connexes cette 4.2, compact, il existe i) g = {D E ~ ~ On constate que est un fermé de X . santes F~ on si, ~our respectant s’exprime comme une somme disjointe finie de compacts, D’ailleurs, [respectant tel que U fl K est X dans solides. d’un compact X On repète = D inquiétant où t; pas rétrécissable. FI n Fn où est évanescent et D est rétrécissa- g 6 Les éléments de D sont les compo- F~ convenablement chaque tore solide ; Chaque et Fn est alors est visiblement est rétrécissable par 5.2. Mais, à l’ aide de revêtements cycliques, cellulaire, vérifie que £ n’est pas rétrécissable. Voir [ArB] . Il y heureusement des propriétés d’éléments individuels un peu plus fortes que la d’exemple. Pour un compact A c x , on considère la propriété: 6t (X, A) . Pour tout e > 0 , pour décomposition évanescente £ de X contenant A , et pour tout voisinage U de A , il a cellularité, qui écartent toute ce genre existe une et f ) : U ~ U est approximable par homéomorphismes) , Si tJ appelle la propriété (plus faible) : ~~ (X , A ; ~ ) . application est fixé f : X -~ X à support dans U d’avance, on Observations. Pour tout voisinage U de A, est on indépendant de la PROPOSITION 4.4. alors ~9 ui rétrécit (au telle que, p (X, A) on moins) our ~~ 6t (U, A) A (i . e . f(A) = (point) tout D . En ~D, plus, R (X, A) métrique. Si D est évanescente, et Que R (X, D ; ~ ) est vérifiée pour tout D est rétrécissable. La preuve est PROPOSITION quelconque un exercice édifiant. 4.5 . ~ (X,A) 0 est vérifié si A est un disque topologique plat de codimension dans l’intérieur d’ une variété. Preuve de 4 .5 . Ceci k S; n. La preuve de R (R2 ,B 1) (qui est L. SIEBENMANN Dans (a), e /4 ; tout élément de ~ qui rencontre le plus grand rectangle a déjà diamètre si D E ~ rencontre un cadre (entre rectangles successifs), il est disjoint du rectangle d’après. On pose 0 , et f (identité) hors du plus grand rectangle y f(B ~ ) (qui est c U’ ) ; f est linéaire = = chaque intervalle vertical dans un rectangle de (b) et chaque 1-cellule de la cellulation rectangulaire en (b) de (grand rectangle - B 1) ; en plus, pf = p où p est la projection à l’axe de y (c’est Rn-k normale à Bk finalement, la largeur de l’image de chacun des rectangles "verticaux" est e/4 . D linéaire aussi sur C solides T , ... on = FAIT T’ , T" C’est analogues, une par R3 R4 ; un 4.7. aux compacts de Whitehead. compact de Whitehead et ~ = (t x w ~ t E I} la décomposition alors, ~ est rétrécissable par le lemme 4.6 appliqué aux tores un Donc R /J&#x26; ~ R4 . Ensuite, par localisation (R3/ {w } ) ~ (0,1) R3 ; d’ où : R x (R3/{w } ) ~ R4 . (ou similairement), CELEBRE ); rétrécit beaucoup de décompositions liées Par ce lemme, Soit, par exemple, w 1 x {w } de R x R3 de 4.2 sur d’intersection on a (0,1) w . x résultat d’ Andrews et Rubin x [AnR 1 1965, démontré à la suite des résultats mais beaucoup plus difficiles, de Bing 1959, anachronisme curieux. Il y a bonne explication ! Arnold Shapiro, à l’époque où il a réussi à retourner S2 dans S3 une homotopie régulière, cf. [FrM] , a également établi 4.7 ; en tout cas, Bing me signale Montgommery lui a communiqué cette affirmation sans pouvoir lui-même l’appuyer que La cf. plus facile (voir 4.8) montrant que R x (S3 - w) ~ des de a-t-elle années 50 preuve putative Shapiro disparu sans trace ? que D. d’un argument bien R4 , [Bi3] . POINCARÉ CONJECTURE DE Pour établir la des platitude construits disques en 3.9, nous aurons besoin plus facile que 4.6 traitant encore du couple de Whitehead. Soit D un disque méridien de T qui aussi d’un lemme (T , T’ ) coupe T’ transversalement LEMME 4.8. Avec ces telle que int B ~ 1 T’ (intervalle) x x données, et que Elle n’ R peut trouver dans (R1 x D) rien à faire a de 4.6 ! On trouve B aisément à dans T comme dans le on B D ainsi : disques est une T x 4-boule une B topologique 3-boule équatorialle de B de la forme D . x Preuve de 4.8. deux en croquis à 4.9. La décomposition ~ droite B 2 x °D2 de avec la preuve partir d’un 2-disque immergé (cf. 3.9). D est rétrécissable. On applique 4.3, et 4.6 (ou 4.8 sans exploiter la dernière condition de ceci, il convient de remarquer d’abord que pour tout ouvert 16 -saturé U de W (~ U est contenu dans un ouvert c U qui est une réunion disjointe d’ouverts 0 o Preuve de 4.9. 4.8). Pour BxD , 201420142014~~20142014201420142014 de la forme l’ T(a x ... , ,a.) , Notre prochain but est la 4.10 lu (a) est rétrécissable (B2 D2)/03C9 (a) . plat dans Preuve de 4.10. a et soit W(&#x26;) disques = U c = (B~ D~)/H3 . Soit x tt)(a) . D(a) ; donc, respectant 0 le quotient qa (D(a)) D(a) de est x pour un où T’ est On le lemme 4.8 et le critère relatif 4.3. Pour tout ouvert applique B2 x DZ , 0 -saturé U de qui, des en intervalle. un platitude 1 = 03C9 où l’est l’intersection W h U est trivialement. contenue a certain une entier ~ , est une réunion disjointe d’ ouverts composante connexe d’ un tore solide multiple T ~ (b dans un ouvert de la forme I’ x T’ 1, et l’est ... , cU, un intervalle. La condition (d) de § 3.9 nous permet de choisir ces ensembles de sorte quen plus, pour chacun: ) D( oc) ~ (I’ T’ qui Par la condition x en T’ ) est plus est un seul une (b) de § 3.9, 2-disque, lequel composante le se connexe projette de D’ disque méridien D coupe disjointes B 1, ... que le lemme 4 .8 nous offre des 4-boules (i) chaque intersection U (ü) B 1 U et ... Bs contient le Pour tout compact K dans h : 4.3 Bf Bi est un et tout E > , on Bi (1 Preuve de 4.11. L’ ouvert que et non noué dans trouve aisément D( «) et tel que un diamh(K) B.1 , homéomorphisme E . . Le critère 0 (B2 D2)/lu . Ua (B2 0 D2) - (Wa U D(a)) est plat dans T’ , 0 Bs (I ’x T’) ~ W03B1 ~ (I ’x T’ ) . 0, D de 3.9 . de sorte Tl+(1/6)~T’ idéalement, dans I ’x telles 0 est donc vérifié. qD(a) - E(or) disque méridien (a) f1 T’ , voir § 2-disque diamétral W+ ~ compact à support compact qui respecte (respectant D(a)) 4.11. D(a) sur un x = x est clairement homéomorphe L. SIEBENMANN On propose maintenant de finir sont approximables 4 .12 . est p ~1 par montrant que les en applications quotient : homéomorphismes . approximable homéomorphismes. par Pourapproximer p par homéomorphismes, il faut quelques préparatifs. D’après 4.12 4.9, il y a une application de rétrécissement r : B 2 x D~ B 2 x D~ induisant la même décomposition que l’application quotient vers ((B~ x (E(a)} ; on se permet d’identiet D~)/Lb)/ (le domaine de pJ à B x D~ par r décomposition P constituée des préimages fier cet espace La brable des quotients naturels tifient maintenant à des rT (a) et composantes Whitehead c = 4.14. Le quotient dans de è)B* Preuve de 4.14. Ceci de 0 x = B~} , (B admet équivaut à l’ existence d’ un Or, L’application 4.14 assure un 4.2 assurent que r" est voisinage ainsi, le couple (B2 D2, ((B2 en un 0h de rB . approximable = gh : B2 f f, on il existe se voisinage par 4.7 factorise bicollier de approximable D2)/03C9(B*) , Preuve de 4.15. Donné E c B2 r en dans par des r’(OB )) voisinage en en bicollier. bicollier du quotient (légèrement généralise) 1x (R de 0 r"r’ où r’ (B2 x B* . et 4.2 peut D divise par I~( ~ B~) . D2)/03C9(B*) . Ensuite, Or, 4.2 et homéomorphismes, en fixant r’(B*) ; (avec le bicollier ! ) est homéomorphe à r B*). morphisme de qui s’iden- B , compacts habitent ces 4.2 , Preuve de 4 .13 . et rétrécit exactement les compacts de B* ~ rB* et l’ application quotient de ce dernier espace sur être approximé par des homéomorphismes, en fixant le quotient plus est la collection dénom- des trous On constate que P estévanescente. dans ~B* p~ (y) ~ (point) connexes rB L’application quotient 03BBB2 . x par à Puisque rB* support homéomorphismes x D2 . 0 sait que, pour telle que U,0 g(hrB ) = (point) Par continuité uniforme 0 sur le E à r B . Soit support compact F OE rB~ U V donné, il existe ô 0 tel que pour tout ensemble e . Par le lemme suivant 4.16, ~ , le diamètre de f(E) est homéomorphisme d’ étirement 6 de B2 D2 fixant rB* et à support dans V D~2 un voisinage ouvert U de rB , il existe, par 4.13, un homéodans tel que compact dans un bicollier V de ~ R , il existe une application g support dans rB et un B2 D2 de diamètre e > > CONJECTURE M POINCARÉ tel que, pour tout P ~ P distinct de établit LEMME tel que 6P H B ;P). D’ÉTIREMENT 4.16. Soit est compact et tout élément de &#x26; &#x26; une Tout élément de P distinct de connexe d’un trou T~(a) . @P diam on a décomposition ëvanescente est disjoint de X homëomorphisme à support compact p de E ~ &#x26; , tel que 03A6(E) ~ (X x [0,1])~ Ø , on sante F ~0, ô . Alors, D rB~ x 0 . Pour tout tel que a de e > XxfO.oo) 0, il existe ou X un vérifie : pour tout e . est de la forme où En suivant la méthode de preuve de T’(a) 4.15 , est on une compo- établit similairement : 4.17. ~ (BZ x D2, 0 rT~(a) ; ~’) est vérifié. D x T’ (a), par la longitude (indications). Le quotient de D( a) , est un cône dont le centre est le quotient dee(c~) , et la base est Preuve de 4.17 ~ (a) qui un est dans = tore solide. a un points d’accumulation des éléments loin de r~ (a) . voisinage P ~ (point) D en bicollier dans B2 x D2, de P sont le "centre" cf. 4 .12 . Les et un compact L. SIEBENMANN §5.Du THEOREME LE point de D’APPROXIMATION DE FREEDMAN technique (et historique), le résultat exposé. vue suivant (appliqué S4) à cons- titue la clef de voûte de cet THÉORÈME D’ APPRCXIMATION DE FREEDMAN 5.1. Soit f : X ~ Y X ~ Y ~ part Sn une dense et et surjective entre deux n-sphères 1 (y) ~ singulier S(f) = {y E Y ; f dénombrable. plus Alors, f est approximable au Remarque. Pour toute morphismes bien 5 .1est raliser application continue telle que l’ensemble Dans le plus nettement S(f) où est est nulle homéomorphismes. ainsi, en d’approximation par homéodimension 4, le problème de géné- posé. fini, ce théorème est bien tiel d’une preuve du célèbre théorème dit de Schoenflies B. par point} il existe des théorèmes [Ar] [Si 1’ ~ Ed2 ~, ; forts assez cas dimension / 4 , un connu qui puisqu’il fut établi constitue l’essen- vers 1960 par Mazur, M. Brown et M. Morse. Rappelons qu’un compact A dans une n-variété topologique Mn sans bord est cellulaire si chaque voisinage de A contient un voisinage qui est homéomorphe à la boule (cf. critère LEMME FACILE 5 . 2 Soit A un de compact cellulaire dans l’intérieur int ~In -~ Mn/ {A point } l’ application quotient q : qui coïncident d’ailleurs = q hors d’un avec Une preuve directe rétrécit A Preuve de 5 .1 X - A ~ on obtient l’ X ~ approximation Sn , en Mais on Mn d’une variété approximable par des voisinage arbitraire donné Posant en un point. y~ = S(f) et A = Alors, homéomorphismes de A. f 1~(yp) , 0 on a (exercice). Alors, il suit que A est cellulaire dans X appliquant 5.2. Dans l’ordre des idées de aussi difficile que 5.1. est progressivement S(f)= (un point). si Rn . Puisque Bn . D Freedman, le cas où S(f) est ~Do~ peut consulter n pour points, n >_ 2 , une est déjà preuve facile. Rappelons le THEOREME DE SCHOENFLIES 5.3. Soit S"~1 une (n-1)-sphère topologiquement n-sphère Sn de façon qu’ il existe un voisinage en bicollier N de dans Sn ; i. e. (N, E) ~ E x ( C-1,1 ~ , 0) . Alors, l’adhérence de chacune des deux composantes de S - E est homéomorphe à la n-boule Bn . plongée dans la Preuve de 5.3 (à partir de 5.1pour S(f) = (2 points)). Soient X1 , X2 les deux CONJECTURE DE POINCARÉ composantes ~" contenant et et respectivement En châtrant X qui N, connexes et 1 X , est approximable X2 sont cellulaires dans obtient on homéomorphismes par 5.1 selon (le cas S(f) où 2 = points). Donc X Sn . le lemme 5 .2 à 1 Wi , approximable par Observation. Le cas du cas on déduit que: n _ déjà application quotient : une 0 Appliquant est W , W les adhérences des composantes connexes de X , X . Il s’agit de montrer que W~B"~W~ . homéomorphismes. 5.3, où de de 5 .1 où sait d’avance on S(f) = (1 point) prouvé que 03A3 borde n-boule dans une ci-dessus. Freedman utilise découle ce cas. Pour démontrer 5 .1, Freedman a introduit une belle astuce de réplication itérée de à l’application approximer, qui me rappelle vaguement les arguments de Mazur [Maz ~ . Cette astuce nous amène à sortir de la catégorie des applications continues dans celle moins familière des relations fermées. C’est pendant les années 70 que les relations fermées imposées pour la tement dans un première fois dans la article très depuis : je crois que ce [Stn~ de M.A. Stanko original serait topologie géométrique ; elles ont sans les relations fermées Sn-1 ~ Sn , le théorème ultérieur d’Ancel &#x26; Cannon n > 5 , peut être approximé [AnC] que tout plongement topologique plongements localement plats. par des sont implici- rendre essentielles se pour tâche herculéenne de démontrer une se fait surface Définitions. Une relation fermée R : X -~ Y, entre espaces (métrisables) X et Y, est un sous-ensemble fermé R de X x Y . Si S : Y - Z est une relation fermée, la composition {(x, y) ~ 3 y, (x, y) E R , (y, z) ES} c: X x Z , qui est également fermée si Y compact. Les relations fermées entre espaces compacts constituent ainsi une catégorie. S R : X -~ Z est est Une application (son graphe ! ) une que continue f : X -~ Y donne nous appelons encore relation fermée R : X - Y est le en ce sens relle que, pour tout [0,1) - x une x relation fermée Réciproquement, graphe d’une E X, R n (x est continue et f . son EX} x ourvu ue Y soit fonction continue dès Y) = (un point). bijective ; {(x, f(x)) ; qu’elle compact, univoque est Avertissement : la fonction natu- inverse est discontinue, mais le graphe des deux est fermé~. Par extension des notions habituelles pour les l’ image R(A) = {y et la restriction R l’ inverse Avertissement : fonction R1: A -~ Y Y ~ X pour A c X on a qui entre est le fermé R Ft (A x Y) dans A x Y , qui est(y, x) ~ (x, y) E R } ; est l’inverse de R exploiter l’analogie applications continues, Y 13 x E A, (x, y) E R } , au sens bijective .~_~ l’inverse catégorique Pour avons R -11 )A : E une catégorique (=) R est le graphe d’une existe. fonction X -~ Y et une relation R : X - à tout moment le droit d’assimiler R à la fonction qui associe à tout point x Y, E X nous L. SIEBENMANN le sous-ensemble Y . Preuve du théorème d’approximation 5 .1 . qu’on Toute sous-variété de codimension 0 et localement Soit N un morphisme H : de X, supposée être topologique sera voisinage on Le théorème affirme de f dans X x Y. qu’il existe voit un petit n-disque (boule) est admissible qu’il D de Y - d’adopter S(f) et ôtant en phes à Bn plutôt Qu’à Sn sa préimage (dans 5 .1) . On suppose dorénavant suppose S(f) C intY . Le théorème et on changé entraîne première démarche au !;n-1 de la construction inductive de H est le voisinage N de la proposition Une ’relation R : X - Y où devient le N ci-dessus ; proposition exceptionnels On dit constituent qu’une un Soient donnés : et f , g Y ; et L c Z un x et que dans X et ces points ensemble nulle part dense contenu dans intX. De même pour bonne R’ : X -~ Y est PROPOSITION 5.5. et L devient Y . fermée, est bonne si elle est (i) R C X x Y se projette surjectivement sur Y et sur X , (ii) R(x) ~ (point) pour au plus un nombre dénombrable de points x la d’appliquer triangle D’ailleurs, dans X Y homéomor- facilement le théorème 5 .original, à l’aide du cas spé1 borde une boule (voir observation sur 5 03) . cial du théorème de Schoenflies 5.3 où La homéo- le CHANGEMENT DE DONNEES 5.4 suivante un X -~ Y tel que H c N . En ôtant de Y f-1D introduit plate. sont ouvert (~f ~ L x g ~ L) U (f ~ un en plus fine que R si R’ c: R C (X x Y) . triangle (éventuellement commutatif) de bonnes plus des applications ; un voisinage N de R (appelé la lacune). On impose les conditions : (Z - L) x g Z - L)) ; c’ est inévitable si le triangle (a) R c (c) R donne par intersection le (d) Les ensembles R~. graphe d’un homéomorphisme commute. f ~ (Z - L) - g ~ (Z - L) . singuliers S(f) et S(g) sont séparés sur L , c ’ est-à-dire qu’ il disjoints U et V qui contiennent S(f) fi L et S(g) P L respectivement. Alors, pour tout e ~ 0 , on peut modifier les trois données g, R, L en g~,R *’L~ sorte qu’ en plus des mêmes conditions ci-dessus (avec g~ , R~ , L~ à la place de g, R, existe deux ouverts de L); on a R~ = R sur f-1(Z - L) , et pour tout y E Y , diamètre R~~ (y) e . CONJECTURE DE POINCARÉ COMPLÉMENT. tout y dans Il existe alors Y , on a diamètre un (N~1 (y)) Déduction du complément. Si le yk) , (xk’ k)’ soient y e . La e , = complément 1, 2, 3 , Y x tel que, pour ...., . est faux, il existe deux suites de points de X convergentes au compact R* x Y, et telles que - compacité de X x Y, on peut s’arranger pour qu’on ait convergence : Alors, (x,y) et (x,y’) appartiennent au compact R~ , mais 0 qui est une contradiction. yk -~ y’ . ce proposition (avec données f, g, R, L, N, e son et complément) en k-ième démarche, k ? 1, construit sous-variété L c Z, et un sera fabrique f, g~, Continuons la construction de une dans X R* e . Par xk -~ x, yk -~ y, d ( y, y’ ) ? k N de voisinage utilisée Nk machine qui avale les R~, L~, N~ . l’homéomorphisme un triangle : voisinage comme une de H en supposant 5.5 prouvé. La dans X Rk x Y de sorte que fk’ gk’ Rk, Nk vérifient les conditions imposées à f, g, R, L, N dans la proposition. La à partir de f, première démarche est déjà spécifiée : 5 . 5 fabrique Lk, 1 id, f, Y, N, 1. Supposons le k-ième triangle spécifié pour définir le Cet homéomorphisme H dans le voisinage donné N d’approximation 5.1i à partir de Proposition 5.5. Preuve de la preuve de f achève la preuve du théorème D Proposition 5.5. Pour est dégager l’idée essentielle de Freedman, pour (re)démontrer qu’une surjection f : approximable (k+1)-ième. par homéomorphismes (pour ceci, le lecteur devrait lire d’abord la on Bn , pose f telle que = R et S(f) = (un point) C intBn g id). Puis, il = L. SIEBENMANN S(f) = (k points) c int Bn , le même argument nous amène à approximer f par des relations qui n’écrasent rien, mais qui éclatent k(.k-1) points. Considérons les préimages R -1 y E Y, de diamètre? e , qu’on veut en sornme devrait remarquer que dès que (y) , éliminer. Selon l’ensemble (a), (b) n L) et c (c), ensembles constituent la ces SE (f) = (z Z, où E préimage f 1(z) ? e ~ , Z)diam par f de qui ce nous permettra de suivre l’ affaire dans Z . Remarquons D’ailleurs, SE (f) SE (f) compact bien que, typiquement, S(f) ne le soit pas. est fini dans le cas qui intéresse Freedman (voir § 4) . que est LEMME DÈ POSITION GENERALE 5.6. Dans l’intérieur d’ une variété topologique compacte M , soient A ensembles dénombrables et nulle part denses. Alors, il existe 6 (A) et M fixant tout point de ôM tel que verts disjoints. Preuve de 5.6. Considérons muni de la Ak constitue un part denses Bk B entraîne la séparation de X et 1 AFFIRMATION 5.7 Il existe (X1 ~ X2) une (triviale M , les ensembles de donc séparés ; X2 . 0 si réunion finie x c B; et standard (ii) S(g) B+ connexe en ce sens ture (affine) linéaire. polyèdre de L et disjoint (cf. de un n chaque simplex 2L la preuve du lemme voir (c) ~ X2) k B+ que Z - de 5.6. L, on M ; 5.6), par effet, (X H X2) et assure est petite int B ) = qu’ils sont con- Bn C Rn en ce sens que Sx [0,1] . . pour donner à L SE (f) On subdivise K F) L en un une struc- qui est un souscomplexe sim- petit que f-1 petite perturbation (une translation si (0394) g-1(0394) est linéaire dans L et tellement une en L vérifiant les conditions on veut ! ) (n-1)-squelette K(n-1), sans dégage du compact dénombrable S e (f) le nuire aux propriétés de K déjà établies. Finalement, B se définit K(n 1) ouvert de Rn . dans petit 8-voisinage Chaque composante de K dans ~M , conver- B=0; de voisinage compact du compact S(g) , dans X2 la condition mentionnée Preuve de l’affirmation 5.7. Identifions Z à Soit K X- (X 1 SE (f) est fini !). B+ de n-boules disjointes dans (i) (f) (iii) Chaque composante n L ( -1 ,B) g ( B) c N , f dont de la = toujours des fermés disjoints et tiennent respectivement X ~ et Ensuite métrique Uk C dans l’ouvert M - plicial où d est la Aut partout dense dans Aut, car A et B sont des fermés nulle Alors, un théorème célèbre de Baire assure que l’intersection est partout dense dans Aut . est l’ensemble des e dans Aut B . Mais, pour dans un espace M métrisable, la = X ouvert 6(A) H suivantes : d(f-1 ,g 1)) de M fixant de B vérifient condition vus automorphismes ou- dans M. dénombrable tel que i. e. contenus dans des Aut, l’ ensemble des automorphismes 6 , tels que les premiers Dans de A et séparés, Aut des l’espace métrique complète Sup (d(f, g), gence uniforme. points B soient et B deux petit automorphisme 8 de un comme B’ + K moins de B + est un CONJECTURE DE POINCARÉ convexe et dans int Z Dans int composante B, connexe Bn ; = nous B+ ~ S x [0,1 ~ , choisissons maintenant B+) , de donc Z - y qui vérifie encore une par un argument élémentaire. Cl (une dans chaque (i), (ii), (iii) et aussi réunion B de boules les mêmes conditions (iv) On pose L ~ L - B . Pour chaque composante dessus de connexes connexe B’ + de R~ . g~ B sont disjoints et indépendants. B+ pour définir Ces et B+ Soit (Rappelons Z ~ c : que Z - 6 de homéomorphisme pour assurer B B~ que cas un où est B changements pour les différentes nous nous composantes un. permettons de spécifier ce chan- qui fixe tout point de homéomorphisme, dit deOncompression, doit modifier composant 1 x [0,1 ~ N B+ - B .) c et c S(f) sont au- connexe. B+ - B fixant ~B+ ~ S(f) modifions maintenant g et R Donc, il suffit d’en spécifier D’ailleurs, pour simplifier les notations, gement seulement dans le nous ~B sépares sur en B . avec un offertparlelemme5.6, B . l’ouvert B+ - Puisque g ~ (B ) est une boule dans Y (en effet, g est un homéomorphisme au-dessus de B ) , on peut choisir un homéomor- Sur fè) B ces deux dernières règles tombent d’accord puisque c fixe tout point de è) B , et On par la se fait a maintenant spécifié la modification proposition. (N’oublions en spécifier k démarches pour B+ pas que si disjointes et L~ , g~ , R~ B+ est k boules indépendantes, de des manuscrits plutôt qu’une, propriétés affirmées pour L~ , g~ , [Fr] [An] qui offrent plus de détails.) 0 Remarque. Le système de formules ci-dessus, spécifiant et ’Y , de base tion de fibre. Soit R affirmée la modification qu’on vient de connexe.) J’essaie maintenant de la révéler cp g , chacune semblable à celle La vérification des déjà L , en et est directe. R~ , regardant f et g respectivement Z, et. de fibre variable, yQ g~ R~ = 03B3 - (03B3|B+). ce On forme qui y* me (Il cache de la comme existe géométrie. des fibrés permet d’utiliser la notion de restric- de en identifiant par Cid Z L. SIEBENMANN les sous-fibrés et la base de on (à y utilise Y y~ : une fibres ponctuelles) = cp U y~ à ceux de y entre les -=~ relation Z sont des fibrés R~ plus fine sur que la et par y 0 loB +. une Puis, extension de bases, qui est y l’identité on c~ y ; sur Z naturellement identifie isomorphes simple correspondance de fibres Bc sur B l’espace total plus précisément, B+ . Alors, cp et L L , ce qui définit ° ’ g 1f. Remarque 2. Dans la preuve du théorème d’ approximation, on peut facilement assurer que fn et gn convergent vers f~ et g~ , et que g~H Ainsi, en tant que fibrés, f~ et sont d’ailleurs isomorphes ; fibre de g~ chaque f~ ou g~ est homéomorphe à une fibre de f . Je signale que f~ et g~ me rappellent les deux produits infinis de Mazur ~Maz ~ et = que H dans et on "Eilenberg-Mazur swindle" qui boucle la preuve de 5.3 [Maz] . Remarque 3 (suite foo le fameux rappelle me (affaibli) de 2). Si on veut éviter des complications inutiles dans la structure de g~ ci-dessus, on a le droit de remquelconque bonne application f :: X -~ Y doit remarquer que dans la définition de placer l’application qui apparaît là par une sur f’B . Alors, pour toute utilisation de 5.5 dans la preuve de 5.1, on constate qu’on a la possibilité de choisir pour l’alternative f’ toujours une application isomorphe à l’application f donnée en 5.1. Avec ce petit raffinement, la preuve de 5.1 dans le telle que f cas = f f’ S(f)= (2 points) est proche de l’ argument de peuvent être homéomorphes à Z ~ {+~,-~} . en particulier et g ) BIBLIOGRAPHIE [Anc] F. ANCEL , S4 ; Nowhere dense tame 0-dimensional decompositions of of a theorem of Mike Freedman, manuscript 1981, cf. exposition [AnC] F . ANCEL and J. CANNON, Locally flat approximation of cell-like Ann. of Math. 109 (1979), 61-86. an [Anc*] below. embedding relations, [AnR] [Ar] E1 is E4 , J.J. ANDREWS and L.R.RUBIN, Some spaces whose product with Bull. 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