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41 rue d’Alleray, 15e
MÉDIATHèqUE
MARGUERITE YOURCENAR
Babel, architectes (Michel Seban,
Élisabeth Douillet, Bernard Mauplot)
2008
Sept. 2009 Photos : N° 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 14 © Vincent Fillon - N° 1, 9, 12, 13 © Vincent Fillon / ADAGP 2009
INFORMATIONS RATP : WWW.RATP.FR / 32 46 (0.34€/min)
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14 rue Nansouty, 14e
VILLA GUGGENBüHL
André Lurçat, architecte
1927
L’architecte André Lurçat est un des principaux acteurs du
Mouvement moderne, né dans l’entre-deux-guerres. Ce
mouvement se caractérise par la rupture avec le passé en utilisant
entre autres les nouveaux matériaux de construction et la volonté
de créer une architecture sans ornement. Avec l’appui de son
frère, le peintre Jean Lurçat, il construit à Paris à partir de 1924
plusieurs ateliers d’artistes. Il a donné à la villa-atelier du peintre
zurichois Walter Guggenbühl l’aspect d’une petite sculpture aux
formes et aux volumes épurés. L’auvent en pavés de verre sur la
toiture est l’un des motifs d’architecture moderne de cette période
les plus fameux de Paris. De nombreuses transformations telles
que des percements inopportuns et un enduit monochrome ont
fait perdre beaucoup de sa qualité à la maison. Elle est inscrite à
l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
VOIR AUSSI
MAISON MATERNELLE DE LA FONDATION LOUISE KOPP
Joseph Charlet, F. Perrin, architectes, 1910
39-41 avenue René Coty, 14e
MAISON-ATELIER
Jean Launay et Jean-Julien Lemordant, architectes,
1931
50 avenue René-Coty, 14e
ATELIERS D’ARTISTES
Zielinski, architecte, 1931
5-7 rue Gauguet, 14e
MAISON GAUT
Auguste Perret, architecte, 1923
10 rue Nansouty, 14e
MAISON-ATELIER POUR GEORGES BRAqUE
Auguste Perret, architecte, 1927
6 rue George-Braque, 14e
HôTEL PARTICULIER DU ROMANCIER MICHEL MORPHY
Pierre Humbert, architecte, vers 1900
8 rue du Parc-de-Montsouris, 14e
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53 avenue Reille, 14e
ATELIER OzENFANT
Le Corbusier, Pierre Jeanneret, architectes
1923
Le Corbusier, gure dominante de « l’Architecture moderne »
au niveau international, des années vingt aux années soixante,
a profondément inuencé et inuence encore aujourd’hui la
pensée et la pratique architecturale et urbaine.
Il construit, avec son cousin Pierre Jeanneret, sa première
œuvre parisienne pour le peintre et designer Amédée Ozenfant.
Pour lui « les œuvres sont rendues lisibles par des formes
simples et dépouillées, organisées en constructions ordonnées,
génératrices d’harmonie ». La maison forme ici un cube à la
façade lisse d’enduit blanc. Au rez-de-chaussée se trouvait
le magasin des peintures et des cadres. Au premier étage une
chambre avec salle de bains. L’atelier proprement dit est un
volume en double hauteur au troisième étage. Il est vitré en
angle par de grandes baies et était à l’origine éclairé par deux
sheds remplacés aujourd’hui par une toiture terrasse.
VOIR AUSSI
MAISON D’ARTISTES
Jules Dechelette, architecte, 1925
55-57 avenue Reille, 14e
ATELIERS D’ARTISTES
André Lurçat, architecte, 1926
Villa Seurat, 101-103 rue de la Tombe-Issoire, 14e
MAISON-ATELIER POUR CHANA ORLOFF
Auguste Perret, architecte, 1926
7 bis Villa Seurat, 14e
La médiathèque s’insère entre deux immeubles de logements, l’un aligné à la rue, l’autre
construit en retrait, ce qui donne l’opportunité d’élargir le trottoir et de créer une placette
devant l’entrée de l’équipement. La profondeur du bâtiment est perceptible depuis la rue.
La façade vitrée « double peau » ouvre la médiathèque sur la ville et capte la lumière du
jour, tout en la protégeant du froid, de la chaleur et du bruit. Elle est animée par des stores
colorés. À l’arrière, un jardin arboré prolonge le square de la Quintinie. L’intérieur est
composé de plateaux libres, à l’aménagement exible, sans poteaux intermédiaires.
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85-95 boulevard Pasteur
rue du Commandant-Mouchotte, 14e
IMMEUBLES DE LOGEMENTS
Jean Dubuisson, architecte
1966
Jean Dubuisson est un architecte majeur de la période des Trente Glorieuses. La construction
de ces deux barres de logements de part et d’autre des voies ferrées, s’inscrit dans le cadre
de l’aménagement du quartier Montparnasse, qui comprend, entre autres, la nouvelle gare, la
tour, et des immeubles de bureaux. Ces deux immeubles sont exceptionnels par la longueur
de leurs façades et par la manière dont l’architecte a géré cette répétition presque innie. Les
façades de 18 étages sont entièrement vitrées avec des châssis en aluminium qui dessinent
une trame écossaise, typique du travail de Jean Dubuisson. Les logements, essentiellement
des trois, quatre et cinq pièces, sont traversants pour la plupart.
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13-19 place de Catalogne
1-12 place de l’Amphithéâtre
place de Séoul, 14e
ENSEMBLE DE LOGEMENTS
Ricardo Bofill, architecte
1985
Après l’abandon en 1977 de la « radiale autoroutière Vercingétorix », les projets de
rénovation du quartier autour de la rue Guilleminot et la rue Vercingétorix ont été entièrement
repensés. Une place ronde remplaça le point névralgique vers lequel devaient converger tous
les réseaux. On cona l’étude de la place et sa composition à l’architecte catalan Ricardo
Boll. D’une facture classique, le projet s’organise autour de trois places. Il épouse un tiers
du périmètre de la place de Catalogne, toute entière occupée par la fontaine « Le Creuset du
temps » de Shamaï Haber (1988). Les éléments préfabriqués en béton clair qui composent
les façades en rythment l’ordonnance. De l’autre côté, l’ensemble forme deux grandes places
piétonnes aux colonnes de verre à l’ordre colossal volontairement détournées de leur fonction
porteuse, puisque ce sont les bow-windows des appartements.
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11 rue Léon-Lhermitte, 15e
LYCÉE CAMILLE SÉE
François Le Cœur, architecte
1934
Même dans un quartier périphérique comme l’était le quartier Saint-Lambert dans les années
1930, la pression foncière contraint la municipalité à la parcimonie. De fait, le terrain attribué
pour la construction du lycée ne fait que 5 8OO m2, alors que selon les normes de l’époque, il
aurait dû s’élever sur un terrain de 2O OOO m2. Cette densité forcée gouverne tout le projet.
Le Cœur innove par nécessité et adopte un plan en U. Le programme est empilé sur six niveaux
en trois corps de bâtiments disposés autour d’une cour qui s’ouvre sur le soleil et la verdure
du square Saint-Lambert. Celui-ci est relié au lycée par un souterrain. Le quatrième bâtiment
ne comporte qu’un rez-de-chaussée. De grandes baies percées dans le béton éclairent des
salles de classe et, autres innovations, les halls de récréation sont situés en étages auxquels
on accédait par un escalier mécanique. Les sols, revêtus de mosaïques différentes d’un niveau
à l’autre, s’opposent à l’austérité du béton brut.
VOIR AUSSI
IMMEUBLE DE LOGEMENTS
Juliette Mathé et Gaston Tréant, architectes, 1939
109 rue des Entrepreneurs, 15e
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75-83 rue d’Alleray
54 rue de la Procession, 15e
ÉGLISE NOTRE-DAME DE L’ARCHE D’ALLIANCE
Architecture Studio, architectes
1998
Construite à l’initiative de Monseigneur Jean-Marie Lustiger, alors
archevêque de Paris, l’architecture de cette église est pensée
selon la tradition chrétienne. Pour symboliser l’Arche d’Alliance,
coffre qui renfermait les Tables de la Loi données par Dieu au
Sinaï, un volume parfait a été choisi, le cube, dont les côtés égaux
renvoient à la présence de l’unique. Ce cube en bois de 18 m
de côté est entouré d’une résille métallique et repose sur douze
piliers permettant le prolongement du jardin sur lequel l’église
est construite. L’entrée se situe entre l’église elle-même et la
structure métallique du clocher de 37 m de hauteur. À l’intérieur,
que se soit la division du plan carré en neuf parties, l’éclairage
zénithal ou le motif des vitraux réalisés par le plasticien Martial
Raysse, tout renvoie à la forme de la croix. Cette église est inscrite
au patrimoine artistique du diocèse de la Ville de Paris.
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