Bois Guillaume Mont-Saint-Aignan Canteleu Déville

Centre Régional
de Transfusion sanguine
Hôpital et
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de la forêt
Forêt Verte
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Bois Guillaume
Mont-Saint-Aignan
Canteleu Déville-lès-Rouen
1 Gymnase Béatrice Hess
Architecte : ACAU
D’inspiration minimaliste, ce grand parallélépipède marque le paysage. Ses tonalités
translucides et grises et l’absence de référence d’échelle font de cette construction un
objet presque virtuel. Le volume d’entrée en creux s’affirme alors seul à l’échelle du
piéton.
A l’intérieur, une lumière douce et homogène se diffuse dans un espace monochro-
me.
Les structures apparentes redécomposent les parois intérieures des façades et révèlent
la véritable échelle du bâtiment.
2 Lycée hôtelier Georges Baptiste
Architectes : Ricardo Porro et Renaud de La Noue
Implanté sur un site comprenant deux bâtiments années 70 qui ont été conservés, le
projet, par des adjonctions volumétriques très complexes, casse la rigidité de l’existant.
Il crée une architecture organique exprimant, par un certain lyrisme, le dynamisme et
l’enthousiasme de la jeunesse à laquelle l’établissement est destiné. Le lycée s’orga-
nise de part et d’autre d’un axe central qui traverse du nord au sud l’établissement,
gravissant la déclivité du terrain et desservant les principaux pôles depuis l’entrée sur
rue en figure de proue. A cette architecture démonstrative s’oppose la lisibilité de l’or-
ganisation et du traitement intérieur où les jeux avec la lumière dominent. La diversité
et la générosité des espaces intérieurs, inhabituelles pour un équipement scolaire, se
justifient en partie par l’accueil fréquent d’un public extérieur.
3 Espace François Mitterrand
Architecte : Jean François LAURENT
Situé à proximité de l’hôtel de ville, en limite du parc urbain, l’espace culturel émerge
et focalise le regard. Deux enveloppes distinctes se déploient en une forme cylindrique
étirée, coupée en deux.
Côté parvis – espace circulaire incliné, rythmé par des alternances de bandes végétales
et minérales – une immense paroi vitrée révèle les activités qui s’y déroulent. La galerie
d’exposition, ouverte sur deux niveaux, se
développe à l’arrière de cette façade. Côté
rue, un voile béton plus opaque ancre le
bâtiment au milieu d’un environnement
urbain dilaté.
1 Médiathèque et salle d’exposition
Architectes : Marie-Hélène BADIA – Didier BERGER
Lauréats du Grand Prix Auguste Perret 2002
Le site est caractérisé par le croisement d’une urbanisation continue et d’une coulée
verte. De cette opposition naît la qualité de l’espace à créer. Le bâtiment est décom-
posé en trois volumes afin de répondre à ses trois fonctions urbaines : un équipement
dans le parc municipal, une vitrine avec la halle ouverte sur la place, une mitoyenneté
composée avec les équipements existants. Le projet très sobre requalifie le centre-ville
en redonnant des limites très affirmées à la place de la mairie. Il manifeste son carac-
tère public en s’inscrivant avec évidence dans le paysage. Le bâtiment se donne à voir
comme un outil ouvert à tous, accessible au public le plus large.
2 ZAC «Les portes de la forêt»
Architecte : Daniel HULAK - Architecte-Paysagiste : Didier LARUE
Bureau d’études : Infra service
Située à Bois-Guillaume, l’opération des Portes de la Forêt est une réalisation issue
d’un concours aménageur-concepteur lancé dans les années 1990. Les 38 hectares
aménagés accueillent environ 560 logements en accession et en location. Réalisée
sous forme de ZAC, l’opération est complétée par de nombreux équipements : crèche,
écoles, commerces, résidence personnes âgées, plaine de jeux… L’aménagement s’est
attaché à valoriser la gestion des eaux pluviales par un système de fossés drainant,
de bassins secs et humides associés à des mares existantes. Ce chapelet de bassins
paysagés, situé dans un léger talweg existant, constitue l’armature de cette opération.
Favorisant l’infiltration et limitant le transit des eaux de ruissellement, cet aménage-
ment participe à la qualité et à l’animation du paysage renforcé par la plantation de
1000 arbres et de 3 kilomètres de haies.
4 Université de Rouen - UFR lettres et sciences humainess
Restructuration (2005-2006) : AZ Architecture
Le projet de restructuration avait pour objectif de réunifier les bâtiments existants - le
bâtiment le plus ancien, construit en 1962, et le bâtiment Lavoisier construit au début
des années 90 - afin de créer une nouvelle entité homogène.
Les bâtiments les plus anciens, conçus et
réalisés par les architectes Feeny, Noël et
Parléani, présentent de grandes qualités spa-
tiales, une richesse de conception au niveau
des détails d’exécution et des matériaux mis
en œuvre, qui ont été restaurés ou remis aux
normes actuelles. La nature et la fonctionna-
lité générale du bâtiment ont été conservées.
Le travail de restauration s’est focalisé sur
le respect de ce patrimoine de qualité, com-
plété par l’ouverture de la façade nord qui a
été entièrement vitrée, ouvrant les espaces de
circulation du bâtiment directement sur le cœur d’ilôt et sur le campus.
La réalisation d’un volume de liaison définit une nouvelle entrée commune pour les
étudiants, côté voie TEOR, et assure des liaisons fonctionnelles à chaque niveau entre
les deux bâtiments.
1 Ecole maternelle «les Clairières»
Atelier d’Architecture et d’Urbanisme des Deux Anges
Implanté dans un carrefour, le projet affiche des vocabulaires architecturaux très diffé-
rents suivant les fonctions qu’il abrite : architecture austère en briques brunes pour les
salles de classe de l’école, architecture souple en enduit clair pour la halte garderie.
Une forme elliptique utilisée comme transition pour ces deux unités sert de salle d’évo-
lution. Grâce à sa dimension, sa forme et sa couleur bleue, elle opère comme un
signal pour cet équipement.
Un vaste parvis et un auvent généreux soulignent l’entrée du bâtiment. Des clôtures de
fonte représentant des feuilles ont été spécialement dessinées pour ce projet.
3 Centre d’activités du Mont Fortin
Architecte : ACAU
Venant compléter les fonctionnalités d’un ensemble
scolaire et sportif, le bâtiment simple et bas propose
une volumétrie unique qui rassemble des activités va-
riées (salle des sports, restaurant et salle de loisirs).
Le gymnase lui-même, en dépit des grandes hauteurs
nécessaires, a su respecter cette logique, en s’encais-
sant dans le sol.
Le projet se présente alors comme une grande halle
transparente dont la structure discrète et légère paraît
s’effacer complètement pour ne donner à voir que les
activités elles-mêmes.
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Les différentes opérations présentées révèlent la redynamisation
d’un quartier lié à une opération de requalication urbaine. Le
quartier Pasteur de Rouen, situé à l’ouest de la ville, correspondait
à d’anciennes friches portuaires. Sa localisation stratégique par rapport
au centre et à la création du 6ème pont franchissant la Seine a fortement
incité les élus à mener une politique d’acquisition foncière en partenariat
avec l’ Etablissement Public Foncier de Normandie. L’implantation
d’équipements publics au voisinage du périmètre de renouvellement
urbain et la création d’un axe structurant de transport en commun en site
propre d’est en ouest ont marqué le début des modications du quartier et
impulsé une dynamique du marché immobilier du site.
7 Avenue Pasteur
Architectes-paysagistes : Hannetel – Yver - Laforge
Afin de constituer un prolongement du
centre ville autour de l’avenue Pasteur,
l’urbanisation devait favoriser la mixité
des usages et des fonctions et maintenir
une certaine densité. Un plan d’aligne-
ment imposant les futures constructions
à s’implanter de part et d’autre de l’ave-
nue, ancien traçé du XVIIème, a fortement
incité l’équipe à concevoir son projet sui-
vant la tradition classique française de
composition. Un tapis vert est créé dans
la perspective de l’église de la Madeleine
ainsi mise en valeur ; la voirie qui est reje-
tée latéralement est bordée d’allées dont
les plantations respectent l’échelle des
façades de l’avenue. Dans le sens trans-
versal, les voies existantes sont conser-
vées. Côté Seine, l’aménagement d’un
parc de forme triangulaire planté d’es-
sences aquatiques magnifie la présence
du fleuve en fond de perspective.
4 Pôle universitaire des sciences du tertiaire
Architecte : ATAUB
L’équipement s’articule autour d’un axe central, traité en rue intérieure accessible de-
puis l’avenue Pasteur dont la perméabilité permet l’insertion de ce pôle universitaire
au sein de la vie de la cité. L’enveloppe du bâtiment revêtue en parement de pierres
protège le noyau constitué par la bibliothèque universitaire superposée au Forum,
perceptible par séquence depuis les quais de Seine : la façade entrecoupée d’espaces
vitrés, le couronnement « dentelé » de la toiture en zinc assurent le rayonnement de
cet équipement sur la ville et son agglomération.
1 Pôle d’échange multimodal
Architecte : Antoine Garcia-Diaz
La plateforme multimodale symbolise
l’entrée de la ville depuis l’autoroute
A150 en provenance de Barentin. Dans
ce lieu stratégique, elle affirme la place
des transports collectifs.
Le parti architectural recherche la sim-
plicité et le compréhension des fonc-
tions essentielles de cet équipement.
La grande linéarité de la composition
des façades du parking ainsi que les
couvertures suspendues, étirées sur la
zone d’attente reflètent l’image du flux
intensif de la circulation automobile.
6 Agence de l’Eau
Architectes : Nicolas MICHELIN & Associés
Implanté sur les quais de la Seine, le nouveau bâ-
timent s’inscrit dans l’histoire du site et dans la
continuité des hangars existants dont il reprend la
volumétrie. Le programme prend place dans l’enve-
loppe très définie du hangar ; il affirme l’identité de
l’Agence de l’Eau et crée un effet de vitrines de ses
missions dans le domaine de la préservation des res-
sources en eau, tout en proposant une architecture
contemporaine dans les détails de mise en œuvre et
dans les spécificités de l’aménagement intérieur. Il
s’agit donc d’organiser les bureaux, de qualifier les
espaces d’accueil et de donner une qualité environnementale aux ambiances.
Le parti architectural est caractérisé par un élément singulier visible dès l’entrée : un
plan incliné sur toute la longueur du bâtiment sur lequel s’écoule un film d’eau, dispo-
sitif technique complémentaire de régulation thermique adaptable au confort d’été.
2 Pont Gustave Flaubert
Architectes : Aymeric ZUBLENA – Michel VIRLOGEUX
Maître d’Œuvre : DDE 76 - Eurodin - Serf - Groupement Arcadis
Le pont Gustave Flaubert est l’un des plus hauts ponts levants d’Europe grâce à un
système de levage hors norme qui permet le passage des paquebots de croisière et les
grands voiliers lors de l’Armada. Cet ouvrage en béton clair est destiné à faciliter la
traversée Nord Sud de l’agglomération rouennaise au trafic routier très intense. Des
tabliers métalliques à flux séparé de 120 m de long sont mobiles grâce à un système
de levage basé sur un principe de câbles et de contrepoids. Des papillons métalliques,
porte poulies, sont dressés au sommet des pylônes d’une hauteur de 67 m.
3 Carré Pasteur
Architecte : SCAU
Architecte d’opération : Alain DUFRESNE
Le choix d’une programmation mixte d’hôtels, de logements, de bureaux et de com-
merces permet de créer un pôle animé à toute heure. Le volume du bâtiment construit
sur sept niveaux referme visuellement le jardin Pasteur. Son architecture massive joue
sur la transparence côté est. Côté Seine, des parois blanches entrecoupées d’ouvertu-
res verticales créent un rythme aléatoire.
8 Logements rue des Bons Enfants
Architecte : CBA
Le projet s’inscrit dans un parcellaire étroit
en angle de rue dans un quartier historique
de la ville, vestige urbain de l’architecture
moyenâgeuse. Malgré un règlement d’ur-
banisme draconien, le pastiche a été évité.
Pour assurer une bonne insertion, la com-
position comprend plusieurs volumétries
qui permettent de rattraper les hauteurs
des différents bâtiments mitoyens. L’em-
ploi du zinc avec ses modules permet de
réinterpréter avec une certaine abstraction
le rythme récurrent des colombages tradi-
tionnels rouennais.
5 Préfecture de région et de la Seine-Maritime
Architectes : ARTEFACT - Jean Michel WILMOTTE
La réhabilitation de l’hôtel Dieu (XVIIIème siècle) a été guidée par la volonté de préserver
l’architecture des façades. La mise en valeur du bâtiment et la restitution de certains
éléments patrimoniaux sont réalisées par un traitement architectural contemporain de
tous les ouvrages neufs nécessaires à l’usage du lieu.
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