Séminaire Claude Chevalley P. C ARTIER Groupes finis engendrés par des symétries Séminaire Claude Chevalley, tome 2 (1956-1958), exp. no 14, p. 1-12 <http://www.numdam.org/item?id=SCC_1956-1958__2__A1_0> © Séminaire Claude Chevalley (Secrétariat mathématique, Paris), 1956-1958, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Claude Chevalley » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire C. CHEV ALIEY E.NoS., 1956/57 Exposé .. é.. ~.. ~.. n° 14 ENGENDRÉS PAR DES SYMÉTRIES (Exposé de P. CARTIER, le 1.4.57) GROUPES FINIS 1.- Symétries. Soit Si S nous V est espace de dimension finie un E poserons (S = et E~ + 1 ) /2 , E = (1 - S)/2 ; et V V_ ; t x~ De si l’on a donné un produit défini par la formule (2) scalaire soit 1, une décomposition de V alors . plus, = alors on a on a S2 cest-à-dire si V , E~.. Les éléments de E+ sont caractérisés S (x) = ± x . Invers ement, si V est somme directe dea la formule (2) définit un opérateur involutif. pour le corps des nombres réels. sur projecteurs associés. à sont les E- directe de sous-espaces en Somme , &#x3E; 0 transformation linéaire involutive de une et par suite n par la condition sous-espaces (x )t y) sur V~. et V~ ~ V , pour que il faut et il suffit orthogonal, que l’ on ait (x~ )1 soit et V de x_ ) =0 V sont V"!. pour ce qui signifie que ’ appellerons symétrie un opé ra teur liné aire dont l’ensemble des points fixes est un hyperplan. Si l’on s’est donné un scalaire produit (x ) y) S dans V , involutif et défini positif droite 1.e. R.a a 6 V nul il existe non sur (x - À a| a) = Hl . Or 0 , sir Ex = 03BBa , d’où en et une on une seule V , sur symétrie Sa nul, qui transformation orthogonale et qui applique a sur - a . En effet, soit et v- = R.a et l’hyperplan orthogonal à a ; on devra avoir trie cherchée sera de la forme 1 - 2E , E étant le projecteur de V pour tout V orthogonaux. Nous . les sous-espaces soit H la sur doit avoir résolvant par rapport à 03BB , une la formule syméla 14-02 Il est clair que la formule (3) définit est la seule transformation orthogonale ~ 2.- Systèmes 1 à la induise l’identité qui S question. H . sur de racines. L’espace Nous symétrie répondant une restera fixé V vectoriel appellerons système de racines un exposé. la fin de cet jusqu’à ensemble fini ~ contenu dans V à a vérifiant les conditions suivantes : 1) L’espace engendré par 0394 . est -a f on a peut V vectoriel t:J , mais aucun autre vecteur proportionnel ne appartenir à 0394 3) Pour tout a ’6 L , il existe symétrie une appliquant a sur -a et telle que Il résulte immédiatement de d’opérateurs nit sur Par dualité, sur en de un produit scalaire défini tJ il positif (x1 y) produit scalaire plus, on Sa G défi- par la formule : défini positif opérateur linéaire dans V conservant est la symétrie orthogonale changeant invariant par tout En particulier l’unique transformation linéaire dans V changeant On en déduit gS S pour toute goa a a = g Les éléments de 0394 seront /(aÎ a) un et que le groupe est fini. De symétries S sera -a , et c Zest donc -a et linéaire V 0 1-!J. conditions que par les définit donc aussi on V , qui engendré V V* le dual l’ensemble en dans ces pour tout de racines couple (5) appelés racines ; u(a , a) a, b ; = - 2 = b + on on posera aura u(a , b) = -2(a )1 b) donc : ° (6) , Sab u(a , b)a 3 o - Racines fondamentales. Comme l’ensemble à (x )B a ) ~ est f ini, il existe x E V tel que ait noterons 1 l’ensemble des racines a telles que 0 . Les ensembles H et - Z forment donc une partition de A . Nous munirons V de la relation d’ordre (partielle) compatible avec sa structure d’espace vectoriel réel pour laquelle les éléments positifs sont les 0 pour toute racine a ; nous " combinaisons linéaires à c oe f f ic ients ~ 0 E est l’ensemble des racines positives. d’éléments de n . Il est que 14-03 Considérons l’ensemble I P des I de F parties soit combinaison linéaire a coefficients ~ 0 telles que tout élément de d’éléments de F et soit 7 élément minimal de l’ensemble P ordonné par inclusion, On supposera numérotés = les éléments de TT sous la forme a1 , a2 , ..., am et l’on posera Si S ai un . On a alors la proposition PROPOSITION 1 : a) . est TT fondamentale suivante : L’ensemble 03C0 jouit V une base de (donc Toute racine est de la forme ~ c) Les scalaires u.. == u(ai , b) résulte de la définition A avoir dans ce A. .a. - cas A_i a. = À . = n) a. ~ ~ avec 0 . sont $. 0 a.) remarquons ensuite que l’on ne peut &#x3E; 0 et i~j ; on aurait en effet de 03C0 ; avec ~ . ~ ~ . 0 en ne a. + avoir ~ ~ pourrait ~j ~ car on a~ &#x3E; 0 ~ ~. ~0 et ~. &#x3E; 0 ~ ce qui est contracar il en résulterait non plus avoir ~. ~ avec 03C0k 0 , et par suite a. serait combinaison avec dictoire ; (03BBi - i)ai on ne == peut Y 0 linéaire à coefficients caractère minimal de Comme c) m b) Le propriétés suivantes : des de ce a, k~ i, pour ce &#x3E; 0 ou - S.a. 0y et que = a. on + déduit qui précède . Comme 0394 engendre V , il en est de même de 03C0 , d’après b) . donc pour prouver a) de montrer que les ai ~ TT sont linéairement Dans le cas contraire~ on aurait une relation de la forme avec le qui contredirait T~ . S.a. on a des l r’B J = ~ , .À i ’ i E l l, J -1: ~ . et 1 et par suite de À i = fl.J = 0 , ce qui On a donc aj) = qu’elle ne positives. indépendants. (ai1 0 (u 1 u)~ 0 , on pour déduit est contradictoire. " COROLLAIRE l : Pour Il suffit C.Q.F.D. qu’une racine a &#x3E; 0 appartienne à soit pas combinaison linéaire à coefficients&#x3E; 0 il faut et il suffit ~ r ~ 2 racines, 14-04 En de effet, 2 r ~. racines des des racines systèmes ~1 A Db forme ~ TI . ~o ~ 0 , avec In condition est suffisante à d’après car racine une cients 0 , en de la définition a a d t après le b) de la T!~ ~ racine une = 03A303BBjaj , d’où donc lui est égale. positive ; si a ~ 1T if fonction des doivent être de même a, J ils sont tous &#x3E; 0 et signe ; proportionnelle S .a &#x3E; 0 . on a 03BBjaj S.a = est . elle est proposition 1 ; a. soit de la a il f aut e t il suf f it que (Ài" P )a. + ; mais pour j # a 0 &#x3E; 2) proportionnelle 2014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 n’est pas proportionnelle à ai , les scalaires et 1"un au moins n’est pas nul. Comme Sia est une comme est la condition le corollaire 1 toute racine appartenant à COROLLAIRE 3 ; Soit Pos ons pas une telle combi- pour que toute racine partie une z nécessaire, ~ 0 de racines. COROLLAIRE 2 : Soit 201420142014 qu’il ne soit signifie donc que a a, 1 d’après b) . Ceci a, donc lui est égale , d’après . une il faut et suffit positives , naison de racines à soit pas combinaison linéaire à c oef f icients ne a pour que racine, comme i sont tous ses coeffi- l’un d’eux est 0 . , On notera que la transformée par Siai = - ai 0 , donc s oit Si est la a. 1 seule racine &#x3E; dont 0 0 . . D’après le corollaire que les éléments de un système Tf de racines la 2, if de ~ partie sont les racines simples. ne dépend fondamentales ou que de E ; simples et que peut caractériser ainsi le’s systèmes On simples : dit TI est de racines , PROPOSITION 2 : Soient c ontienne on un positives), sys tème b1 , ..., b de rac i.ne s de s racines ; pour que simples (pour un ensemble 1 1T 1 = ) b.1 1 . c onvenable de racines il faut et il suffit que toute racine soit de la forme avec Aj~ 0 . En suite, effet, comme à engendre V , il existe de la la x E V telle que avec proposition résulte 0 b. (x )1 bi) &#x3E; forment 0 au une base de proposition V et par les racines pour sont caractérisées par la formule alors du corollaire 2 de la Nous caractériserons positives. 03BBj les a (x1 a) &#x3E; 1. numéro suivant les ensembles possibles de racines 0; 14-05 4.- Relation d’ordre dans V . toujours fixe l’ensemble F des racines positives. A côté de l’ordre déj à introduit dans V , nous considérerons l’ordre lexicographique dans une V par rapport à la base (a. ~ ... ~ a ) que nous noterons x ~ y . relation d’ordre total dans V compatible avec la structure d’espace vectoriel Nous supposons sont par définition les éléments de la forme 03BBk &#x3E; 0 . Notons aussi que la relation x y réel et les éléments x 0 x = 03BBkak + 5"*" X .a. avec la relation ne et que pour PROPOSITION 3 : Soit 1 entre et n &#x3E; 0 x &#x3E; (x [ ai) équivaut û ~ élément de un tel que Si l’on avait (x )( y) ~ x ae V ; il existe W que racine il existe donc S.a i et donc a ~ W et si S.W S.... ~1 d’où . on a si a~a~ ~ i . Soit une a b ~a ; positives on a a ~ W . De là résulte par aussi on a ; il est clair S.~p a."p~l pour tout C W ~a ; si S.a a = ai , déplus S.a.p+1 ... contienne toutes les racines W et supposer que récurrence que - Si l et que simples tel que ~ W 0 &#x3E; (3) . contient les racines positive (x )( a~) tel que i l’ensemble des racines de la forme W compris racine simple ai , on en déduirait particulier . (x )( x) ~ 0 ~ ce qui contre- COROLLAIRE : Toute racine est de la forme Soit i entier pour toute 0 0 par la formule S~x à S.x . pour tout 0 ~ d’ou en dit la condition x ~ 0 ; il y a donc un entier x ~ un entraî- aussi - a ~ W car donc S....S. a. =S.... S. S. a.. 1 PROPOSITION 4 : Soient pour symétries S a F une 6 F ; partie si H on a pour de ÏT et x 6 V G est le sous-groupe de Sx engendré par x &#x3E; ’ Supposons démontrée l’inégalité x &#x3E; g ,x (resp x ~. pour g = . ~ 1 quelle que soit la suite h= S.... S, les g ~H pour tout x &#x3E; g ,x différent de 1 . . tels que ~1 avec (a. y ..., b. ~F . Posons h = h’Sbp a) de q p S~ 1 ... S q éléments de F et soit d’où 14-06 À) 0 avec &#x3E; ~b 0 , h.x ( h ’ ,x conditions, si l’hypothèse de récurrence. Si h’bp h’,b p 0 , p Soient Il exis te un nous bl’ indice Posons &#x3E; 0 ; k &#x3E; 0 on a le corollaire 3 de la x) 5 par et que p et soit plus petit indice tel que le k P d’après l’hypothèse faite et Sbk ck ceci implique bk = S = proposition 1 , (10) puisque formule permet k b Sb ... J ck 1 tel que h.x f h ’ ,x ces simples telles que àes racines bp (resp : x Dans le lemme suivant: appliquerons ... , k on aura 0) . P = x - ~bp .x &#x3E; 0 0) puisque formule = ~k-l "0 ; diaprés c’est-à-dire la pour g de déduire la formule déduit immédiatement de là. Revenant à la démonstration de la et la formule Comme on a est le h 0 , x &#x3E; &#x3E; x produit (resp (resp h.x x # proposition 4, ce ’lemme montre que si p-2 symétries associées de h.x) résulte pour a e la F, de récurrence. l’hypothèse alors de F , à des éléments de proposition 4 est bien démontrée par récurrence. COROLLAIRE : Soit de 1 , En x :&#x3E; Six pour que l’on ait il faut et suffit que l’on ait effet, et comme on a (x )1 ai) .&#x3E; 0 x - Six sont = + (x )1 ai) 2 (x1 équivalentes. x &#x3E; &#x3E; 0 pour tout g.x 1 ~ is pour 1 ai) , g ~ G différent n . les conditions 14-07 (x } On remarquera que la condition (x ) a) condition (x )( y) ~0 &#x3E; 0 pour tout a.) pour toute racine a &#x3E; &#x3E; 0 0~ ou encore a)~ b.~ racine b) Si et ~03A3o de racine~ cette a II o ~ E o ~ -a ou 2014- IcgJE . vérifie les conditions a) et b) ci-dessus, il.en est de même de g ~ G ; il suffit donc de prouver que si 03A3 éléments, r éléments 1 il existe une symétrie Io et si I telle que S. Eo moins ; or~ comme E ~ Z ~ il existe une racine simple ~ puisque toute racine positive est combinaison linéaire à coefficients racines simples et que 03A3o satisfait à a . Si E au 1~ est 3 de la proposition 1); b ~ condition bien on a tel que g~G possède r + racine, une il existe I~o &#x3E; positives. B.~ 0 avec 20142014-20142014-2014-~-2014~~-201420142014. pour tout 0 de racines ensemble de racines vérifiant les deux conditions : un 1~ est a 20142014 Si E ait E II appartient à Alors, Z à la condition y &#x3E;0 . Venons-en à la caractérisation des ensembles PROPOSITION 5 : Soit à la équivaut pour b) n différente de mais et par suite a~ ~ a~ ~ comme 1o a~~ prouvé S.b on a on ~ a ~ E ~ -a. ~ comme possède au moins r + 1 (corollaire S. II Ho d’après si b&#x3E;0 ~ la on a éléments . Ceci achève la démonstration. COROLLAIRE : Pour qu’un ensemble positives, il faut et de racines soit un ensemble de racines vérifie les conditions a) et b) ci-dessus H il suffit et la condition c) Si est a 20142014201420142014 . De plus, une racine, on ne si ces conditions sont Les conditions énoncées sont sance de la dernière Si l’on avait peut avoir 20142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014S-20142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 assertion, 03A3 ~ 03A3o , aurait alors - a 6 ~ c remplies, ce il existe et 20142014201420142014 -acZ Q g cG tel que 03A3 évidemment on nécessaires ; pour montrer la suffipeut supposer E C Z d’après la proposition 5. il existerait E ~ Q racine non qui contredirait la condition une positive ; c) . on 14-08 5.- Génération du groupe G . THEOREME 1 : le groupe est l’ordre les S. Introduisons le 1 et On notera que Si . sur == =1 , G )" S. .. "p ~ engendré est induit T. un isomorphisme 7ï(H..) =H.. ; de plus et Il H.. = engendré G ~ qui (S.S.)~ contient T~1 pour Hij de S. et Um A toute racine par les S.. 7f est Comme surjectif. engendré on aura U =1 T.U~ = U"~ . forment un sous- H...Or les éléments 2014ij sont tous distincts et de déterminant 1 ~ tandis et T. j égal donc est à distincts et de déterminant résulte bien que la restriction de Tf positive p. par T_ et S. : il est clair que G et = en Ti (S.... S. )S. et par récurrence (U~T.) (S.S.) S. sont tous il pour S.= et k = aij , U"~T. et les qui applique b==S.... S. bien montré que par si 1 . engendré G si 2014 que les éléments c) on a rés-ulte immédiatement que les éléments groupe de == que g.a G dans du sous-groupe G de T.U = en S. ~ (l.in) générateurs T. sous-groupe de symétries le sous-groupe sur au =S Si (1in) ; toutes les relations entre toute racine est de la forme appartient par les G , (T.) donc que déduit par la formule (S_ ~1 de l’homomorphisme 03C0 de G a_. surjectif : symétries par les défini par les groupe ~ (TiTj)aij relations engendré est (fini) de l’élément S.S. conséquences des relations : a.. sont G on a peut associer un élément à est Hij T ~. G -1 injective . de manière à vérifier les conditions : Les Ta seront construits par récurrence supposons donc construits des T a pour 0 -- a au J, moyen de 1’ordre b lexicographique ; de telle sorte que les 14-09 (15) formules Tb Ti ; = ai b) . et a b 0 dans le = Si choisirons un h.b racines b cas sont 0 &#x3E; b . De donc b &#x3E; S.b : J on a plus, 0 avec U l b T. Tout h ~ P sur W P ° le (T~T.)~ Nous d’où H~,Pi a.. W ; de déduit alors (T~) et = 1 . On bien a n-2 h.b a_. ~ et a. P . = b et = b’ de b pour h coïnci,, on v,=(S.S.)~S. b par à orthogonal déduit que b ~ V de elles de h.b Posant engendré V = on plus de projection orthogonale b’ Les conditions ° on a on ~ donc aussi que la S.. et (15) , 1 = équivalentes puisque b - b’ ~ W ; avec la symétrie associée à un vecteur k , i ~ j . où et de dimension sur u.=S.(S.S.)~S. 1 ~t au cas racines sont ces ce cas. sous-espace induit l’identité donc S.. dans 1 sont H.. sur h~ b . De la formule puisque T. = ~ orthogonal à a. j est orthogonale à est limiter le sous-espace de dimension 2 de P S.b : soit et soit a. 4 que proposition se 1 que les proposition et les rac ine s k = aij sont toutes k-1 J et équivalentes). ’ = = évidemment h.b ~ b po’ur alors notre assertion dans prouvé notera que les résultera alors des formules et de la H.. f peut on b’&#x3E; tel que cas : avec pour h pour alors deux distinguerons (on il résulte du corollaire 3 de la contraire, poserons récurrence de vérifier que pour sont 0 b.) ~ précédente b) qui précède . et de l’assertion Dans le (b ) et la formule Hij , i indice = b nous b , Sio’ et nous poserons ai et il suffira pour continuer la S.b , Si de nous (0 ~ un sens b = ai , tel relations h 6 b puisque S. tout b lorsqu’elles est simple, soit contraire, cas h 0 b’" donc ont soient vérifiées (17) à signifient que P orthogonal à H~_ = S_b différent pour 1 SÙ4 k , et non et de comme = août différentes de b b’ 1 et d’où S. ~ en pour appliquant 14-10 (15 ) la formule et un certain nombre de fois on achevé la démonstration d) Si l’on a g que pour 1 ~ = et T.... T. =1 supposons que l’on et n a. ~p soit négatif re 3 de la pour on ~ k ceci a g= 1 (i~ , E=L implientre a ~ 0 . pour toute racine P 1 existe Siq . ... ... , S.... S...a &#x3E; 0 voit ’ S~ ...S~ Pa~ P tel que un ~ m p mais que &#x3E; a_ S, S.... k p p conclut que 0 . Utilisant le corollai- S....S. a, ; )" implique T. (T.... T_ )T_ (Tj.... proposition 1. d’après c) , ait on cas. l’égalité Si1 p , q pour toute suite que premier dans le E ~ e~ T-(g).Z Supposons démontré 1 comme on en a. = mais , = d’où ’ T. T.... ~k ’-p-l T.... T. et finalement =T.... T. ~1 ’p D’après l’hypothèse de récurrence, ’P on en déduit bien Le théorème résulte alors immédiatement de = ~ Ti, 1 T.... T. ~-1 Tik-1 1 TiP ... = ...T.p 1 . d) . 6.- Chambre s . Soit Une chambre conserve un chambre hyperplans H~ (a~~) ~ est une partie convexe maximale de V ; comme une forme linéaire signe constant sur une partie convexe, on voit immédiatement qu’une V C le complémentaire de la réunion des V est définie par les conditions : e(a)(x )( a) e (a) étant dans un scalaire égal pour tout &#x3E;0 à +1 ou -1 et tel que e (a) e (a) a = ~~ -e(-a) . Il est ou ce qui + 1 ~ E o des racines a telles que revient au même~ (x )( a) &#x3E; 0 pour x ~ C ~ vérifie les conditions a) b) et c) du corollaire de la proposition 5 ~ donc est de la forme g.E avec g ~ G . De plus, la chambre G définie par les conditions (x )( a) &#x3E; 0 pour toute-racine clair que l’ensemble = (x ) a~) &#x3E; 0 pour a ~ est aussi définie par les conditions Utilisant le corollaire de la proposition 4 et le d) de la démonstration du positive théorème du numéro 5 ~ on en conclut : 14-11 PROPOSITION 6 : L’ensemble racine complémentaire partie convexe forme g.C . 7.- V’ V’ de des V x E tels (x a) que chambre ; les ensembles est une tion du C est contenue dans pour toute forment g.C de la réunion des dans V 0 &#x3E; une parti- H . Toute hyperplans chambre et les chambres sont de la une Remarques finales. 1) Soit G des symétries Soit S(x) = groupe fini de transformations linéaires dans .1.m et ne S 6 G g E G 1 que aucun symétrie une -x ; si peut induire laissant de toutes les droites D -1 D et sur non D D ; par nul fixe. la droite de la droite conserve ou vecteur engendré V V formée des il est d’ordre comme ~ V x tels que fini, il ne par suite si l’on considère l’ensemble ainsi définies et P ’ une partition m P = Ù G.D 1. , prenant un élément ~1 a.1 ~ 0 chaque droite dans D. et les conditions 1) ~ posant m ~= U 2) on définit ensemble 6. vérifiant un 3) du numéro 2 . Par suite le théorème du numéro 5 s’applique à tout groupe P fini engendré par des symétries. Problème : Existe-t-il un sous-ensemble P’ stable par G et tel que les symétries correspondantes engendrent G ? et - 2) Soit 0394 système de racines dans V tel que le sous-groupe de V engendré par ~ soit discret, ou ce qui revient au même, soit de rang n sur l’anneau des entiers , ou bien supposons que A soit un sous-ensemble d’un espace vectoriel sur le corps des nombres rationnels vérifiant les conditions 1) à 3) du numéro 2 . Remplaçant au besoin les éléments de D, par des multiples entiers Convenables , on peut toujours supposer que les nombres u(a , b) sont entiers ; un il résulte alors immédiatement du corollaire de la est de la forme 1 avec 3) Les racines simples o.. 1. j quelconques , l’angle de a.i entier ~ 2 ; on peut, par une m. entier ~. a. J toute racine 0 0 forment et proposition 3 que est de la une base de forme 03C0 - méthode analogue à celle de V et TI/n.. J.J pour avec l’exposé 13 i et n.. ij du Séminaire S. LIE 1954/55 classer les systèmes de vecteurs ai d’un espace euclidien linéairement indépendant dont les angles deux à deux sont la forme entier ~ 2) .En dehors des cas n = 2, on trouve sauf erreur, trois cas systèmes étudiés dans nouveaux. et du 14-12 Problème : de vecteur symétries ser une classification, que pour un tel système groupe de transf ormations orthogonales engendré par les fini (si l’on avait la proposition 6 , il suffirait d’util!- Démontrer, a , S le est sans utiliser la considération simple de volume).