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dans les deux groupes de traitement, l’un traité par des seringues préremplies d’ACTEMRA administrées par
voie s.c. toutes les deux semaines, et l’autre par des seringues préremplies de placebo également administrées
par voie s.c. toutes les deux semaines. Tous les patients ont continué leur traitement de fond par DMARD.
Les résultats de l’étude BREVACTA ont montré qu’au bout de 24 semaines, les patients atteints de PR
recevant la formulation s.c. d’ACTEMRA toutes les deux semaines en association avec des DMARD
présentaient une probabilité significativement plus élevée d’obtenir une réponse ACR20 que ceux recevant
un placebo par voie s.c. en association avec des DMARD (61% vs 32%, respectivement). A la semaine 24, on a
observé un nombre significativement inférieur de cas de progression des lésions articulaires structurelles chez
les patients recevant l’association ACTEMRA par voie s.c. plus DMARD, par rapport à ceux recevant
l’association placebo plus DMARD, sur la base des évaluations radiographiques et de la variation par rapport
aux valeurs initiales du score total de Sharp modifié selon Van der Heijde (mTSS) (variation moyenne par
rapport aux valeurs initiales du mTSS: 0,62 vs 1,23, respectivement, avec une différence moyenne ajustée de -
0,60 [-1,1; -0,1]). Aucune nouvelle observation cliniquement significative concernant l’innocuité
d’ACTEMRA n’a été faite au cours de l’étude, à l’exception des réactions au niveau du site d’injection sous-
cutanée.
A propos de la polyarthrite rhumatoïde
La PR est une maladie auto-immune qui touche, selon les estimations, jusqu’à 70 millions de personnes dans
le monde1. Lors de PR, les articulations sont sujettes à des inflammations chroniques, sont douloureuses et
gonflées, et les patients souffrent d’une invalidité de plus en plus importante au fur et à mesure que le
cartilage et l’os sont atteints.2
A propos d’ACTEMRA (tocilizumab)
ACTEMRA, connu sous le nom de RoACTEMRA en dehors des Etats-Unis, est le premier antagoniste
humanisé du récepteur de l’interleukine 6 (IL-6) à avoir été homologué dans le traitement de patients adultes
atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) active modérée à sévère qui ont utilisé un ou plusieurs traitements
anti-inflammatoires de fond (DMARD) tels que le méthotrexate, ce(s) médicament(s) n’ayant pas
suffisamment atténué les symptômes. Le vaste programme de développement clinique mené avec ACTEMRA
a englobé cinq études cliniques de phase III portant sur plus de 4000 patients avec PR recrutés dans 41 pays.
En outre, l’étude de phase IV ADACTA a permis d’établir que la monothérapie par ACTEMRA était
supérieure à la monothérapie par l’adalimumab en termes de réduction des signes et symptômes de la PR
chez les patients présentant une intolérance au méthotrexate ou chez les patients n’ayant pas répondu ou