©Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2012-2013 1
Résumé de cours sur le calcul matriciel
1 Notion de matrice
1. Définitions : identification entre vecteur colonne et matrice colonne, transposée
d’une matrice, matrice diagonale, triangulaire, symétrique, antisymétrique.
2. Matrice d’une application linéaire dans des bases 1: si u∈ L(E, F ) et que
BE= (e1,...,ep) est une base de E,BF= (f1,...,fn) une base de F, la
matrice de u MBE,BF(u) = (ai,j ) est dans Mn,p(K) et on a :
∀j∈ {1,...,p}, u(ej) =
n
X
i=1
ai,j fi.
Application linéaire canoniquement associée à une matrice.
3. Matrice d’une famille finie de vecteurs dans une base.
2 Opérations sur les matrices, compatibilité avec
les opérations des AL associées
1. L’espace vectoriel Mn,p(K)
Addition, multiplication scalaire. Matrices élémentaires Eij . La famille (E11, E12 ,...,E1p, E21,...)
formée par les matrices élémentaires rangées par ordre lexicographique est la
base canonique de Mn,p(K). Ainsi
dim Mn,p(K) = np .
Isomorphisme entre Mn,p(K) et L(E, F ) si dim E=pet dim F=n: si uet
vsont dans L(E, F ) et λ∈K, on a
DICO : MatBE,BF(λu +v) = λMatBE,BF(u) + MatBE,BF(v).
Corollaire :
dim L(E, F ) = dim E×dim F .
2. L’anneau (Mn(R),+,×), produit de matrices.
Il faut retenir la formule : si A= (aij )∈ Mp,n(K), B= (bij )∈ Mn,q (K) et
AB = (cij )∈ Mp,q(K), on a
cij =
n
X
k=1
aikbkj .
1. La morale de chapitre pourrait se résumer à ceci : je veux étudier un endomorphisme ude
E. Pour cela je cherche une «bonne» base dans laquelle la matrice de uest «sympatique», l’idéal
étant qu’elle soit diagonale (car faire des calculs avec une matrice diagonale, c’est très simple). Pour
trouver de bonnes bases, très souvent, on décompose Een somme directe de «bons» sous-espaces,
et on recolle les bases des sous-espaces pour obtenir une base de E.