Puissance dissipée :
La puissance dissipée par unité de volume, en moyenne temporelle, est P= 0.5 Re(j·E∗). En
utilisant j=−iωP=−iω0(r−1)E, on obtient :
P= 0.5ω000
r|E|2= 0
car la partie imaginaire 00
rde la constante diélectrique est nulle pour le métal sans pertes !
Conclusion :
Pour ω < ωp, l’onde est atténuée dans le métal, mais n’est pas absorbée. Où va l’énergie ?
Lorsque l’onde arrive dans le métal, elle est réfléchie. L’énergie est donc réfléchie, sans jamais
être transformée en chaleur dans le métal par absorption. Bien-sûr, pour un métal réel, une partie
de l’énergie est absorbée dans l’épaisseur de peau, mais l’essentiel est réfléchi.
La partie imaginaire de l’indice décrit l’atténuation de l’onde, sans préciser l’origine physique de
cette atténuation (absorption, réflexion...). L’absorption est décrite par la partie imaginaire de
la constante diélectrique.
2 Propagation dans un cristal ionique
3) La mesure de ∞correspond à la mesure de l’indice optique à des fréquences supérieures à ωT
et ωL. Classiquement, dans un cristal ionique, comme NaCl ou SiC, ces fréquences particulières
se situent dans l’infrarouge "thermique", autour de 10 µm et au-delà. Il suffit de faire une mesure
d’indice dans le visible ou le proche infrarouge pour accéder à cette grandeur (n(∞) = √∞). s
est une mesure de la constante diélectrique statique. On peut la réaliser aux fréquences basses
en mesurant la capacité d’un condensateur constitué du matériau considéré.
4)
Pour ω∈[ωT, ωL],est réel négatif et il n’y a pas de propagation possible. En effet étant réel,
n=i√−,il n’y a pas d’absorption, l’énergie est réfléchie.
5) La relation de dispersion présente différents modes de propagation, liés à ce qui se passe à
l’échelle microscopique dans le cristal.
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