Devoir n°4 du samedi 05 décembre 2015
Nom : Total :
Problème I. Réflexion sur une surface métallique, ionisation, puissance limite
1. m
= m.g – e.E – e.v ∧ B –
v. Or le poids et la force magnétique sont négligeables. | 1 |
m
= – e.E –
v. En notation complexe, on obtient : v = –
( )
e
E
. | 2 |
2.
Les ions du métal sont « fixes » dans le réseau et ont une inertie (masse) beaucoup plus grande que celle | 1 |
des électrons de conduction. Á forces motrices égales (force de Lorentz électrique), les électrons sont | |
beaucoup plus mobiles que les ions : ||
v
ion
|| << ||
v
électron
||. Il en est de même pour les vecteurs courant de | 1 |
conduction, ||
j
ion
|| << ||
j
électron
||. | 1 |
3.
j
=
j
électron
= – n.e.
v
=
( )
2
ne
E
= γ.
E
avec γ =
0
et γ
0
=
τ
. | 2 |
γ
0
représente la conductivité électrique du métal en régime stationnaire ou lorsque ωτ << 1. | 2 |
4.
n =
M
= 5,90.10
28
m
–3
et τ =
= 2,7.10
–14
s. | 4 |
Avec λ = 1050 nm, on a ωτ ≈ 50 >> 1, γ =
0
≈
= – i
. | 2 |
5.
div
E
=
= 0 ; div
B
= 0 ;
rotE
= –
et
rotB
= µ
0
.
j
+ ε
0
µ
0
. | 4 |
6.
Par l’opération
rot
(
rotE
), on obtient : ∆
E
–
1
= µ
0
. | 1 |
7.
En notation complexe, l’équation précédente fournit : (
– k
2
)
E
= iωµ
0
γ
E
=
0
µ
E
=
0
E
.
| 1 |
Finalement, la relation de dispersion vaut : k
2
=
2
avec
=
. | 1 |
8.
ω
p
= 1,4.10
16
rad.s
–1
et ω = 1,8.10
15
rad.s
–1
. | 2 |
9.
Avec ω
p
>> ω, k
2
= –
ou k = ±i
.
E
(M,t) = E(0).expi(ωt
∓z).
u
x
= E(0).exp(±
z).exp(iωt).
u
x
| 2 |
Comme le métal occupe l’espace z > 0 et l’onde ne peut pas diverger,
E
= E(0).exp(–
z).exp(iωt).
u
x
| 1 |
E
= Re(
E
) = E(0).exp(–
z).cosωt.
u
x
. | 1 |
B
=
∧
E
= –i
p
ωωexp(–
z).exp(iωt).
u
y
d’où
B
=
p
ωωexp(–
z).sinωt.
u
y
. | 1 |
L’onde obtenu est plane, monochromatique, amortie, stationnaire et polarisée rectilignement (R
x
). | 2 |
10.
δ =
≈ 20 nm. δ est très faible devant l’épaisseur de la couche de métal déposée sur le miroir. | 2 |
On peut donc considérer le métal comme un milieu semi infini. | 1 |
11.
B
i
=
∧
E
i
=
exp[iω(t –
)].
u
y
et
B
r
=
∧
E
r
= – r
exp[iω(t +
)].
u
y
| 2 |
12.
La composante tangentielle du champ
E
est toujours continue. Le champ
E
est purement tangentiel, il est | 1 |
continu à la surface du métal en z = 0 :
E
i
(0,t) +
E
r
(0,t) =
E
t
(0,t). On a alors (1 + r)E
0
= E
t
(0) = E(0). | 1 |
Pour le champ
B
, la relation de passage donne :
B
métal
(0) –
B
vide
(0) = µ
0
.
j
s
∧
u
z
. Or, le métal n’est pas | 1 |
parfait, la distribution est volumique
j
s
=
0
et le champ magnétique
B
est continu à la surface du métal. | 1 |
B
i
(0,t) +
B
r
(0,t) =
B
t
(0,t) donne (1 – r)E
0
= – i
E(0). | 1 |