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Introduction
I – Problématique et hypothèses
La communication se définit comme l’ensemble de toutes les
informations, messages, signaux de toutes natures que l’entreprise émet et a pour
but d’influencer les attitudes et les comportements des différents publics auxquels
elle s’intéresse (Mercator, 2010). Appliqué au secteur culturel on comprend dès lors
l’enjeu de la communication pour des diffuseurs de spectacles.
La communication est fondamentale puisque la diffusion ne peut pas exister
sans que l’information ne soit diffusée. C’est donc un pilier de l’activité que ce soit
pour une association comme Jazz à Poitiers ou pour d’autres acteurs comme des
entreprises du cac40. Cependant il existe plusieurs freins pour des petites
structures : le budget, le temps et la difficulté de mesure.
Premièrement, les médias traditionnels sont souvent inaccessibles car trop
chers pour des organisations qui ne consacrent que très peu d’argent à la
communication.
La priorisation des activités fait que la communication n’est souvent pas la
priorité des plus petites structures. Une association culturelle se concentrera
davantage sur la programmation, l’accompagnement et l’administration. Un manque
d’argent entraine un sous-effectif et une multiplication des activités pour un même
employé. Le temps disponible pour travailler sur une stratégie de communication
globale, originale est donc restreint. Le budget ne permet pas non plus d’employer
quelqu’un à temps plein pour s’y concentrer et limite les possibilités d’actions. De
bonnes idées ne peuvent donc souvent pas être mises en place tout simplement par
un manque de moyens.
Enfin, une campagne de communication constitue bien souvent un poste de
dépenses, avec un retour sur investissement difficilement mesurable. L’absence de
corrélation entre les moyens engagés, tant humains que financiers, et les résultats