et comme cet dsont entiers, le nombre de couples (c, d)tels que cz +dsoit
inférieur à un nombre donné est fini. On en conclut qu’il existe g∈Gtel que
I(gz)soit maximal. Il existe d’autre part un entier ntel que Tngz soit de
partie réelle entre −12 et 12. Alors, Tngz appartient à D, car si Tngz<1,
alors ST ngz aurait une partie imaginaire strictement plus grande que I(Tngz),
ce qui est impossible. Alors, g′=Tngrépond à la question.
Pour les deuxième et troisième points : soient z∈Det g=a b
c d ∈G
tels que gz ∈D. Quitte à remplacer (z, g)par (gz, g−1), on peut supposer que
I(gz)≥I(z), c’est-à-dire que cz +d≤1. Ceci est impossible pour c≥1, donc
on étudie les cas c∈{0,±1}.
Si c=0, on a d=±1 et gest une translation par ±b. Comme R(z)et R(gz)
sont entre −12 et 12, on a soit b=0 et g=1, soit b=±1, auquel cas l’un des
nombres R(z)et R(gz)doit être égal à −12 et l’autre à 12.
Si c=1, alors d=0, sauf si z=j(ou −¯
j), et dans ce cas on peut avoir d=0
ou 1 (ou d=0 ou −1). Le cas d=0 donne z≤1, d’où z=1. Comme ad −bc =1,
b=−1, donc gz =a−1zet la première partie de la discussion montre que a=0,
sauf si R(z)=±12, c’est-à-dire si z=jou −¯
j, auquel cas on peut prendre
a=0,−1 ou a=0,1. Le cas z=j,d=1 donne a−b=1 et gj =a−1(1+j)=a+j,
d’où a=0 ou 1. On traite de même le cas z=−¯
jet d=−1.
Enfin, le cas c=−1 se ramène au cas c=1 en changeant les signes des
coefficients de g.
Preuve du théorème 2 : Soit gun élément de P SL2(Z). Soit z0=2iet z=
gz0. Il existe g′∈Gtel que g′z∈D. Alors, z0et g′z=g′gz0sont congrus modulo
P SL2(Z), et l’un d’eux est intérieur à D. Alors, ces points sont confondus et
g′g=1. Donc g∈G.◻
Ceci montre entre autres que pour vérifier qu’une fonction est modulaire, il
suffit de le vérifier pour Set T. Revenons aux réseaux :
Proposition 1 RC∗HP SL2(Z)via Z+τZτ.
On remarque que P SL2(Z)peut être remplacé par SL2(Z)dans cette proposi-
tion.
1.5 Dimension de Mk
Si fest une fonction méromorphe sur H, non identiquement nulle, on note
vp(f)l’ordre de fen p, qui est l’entier ntel que f(z−p)nsoit holomorphe et
non nulle en p. De plus, si f=∑nanqn, notons vp(∞)=min{nan≠0}.
Théorème 3 Soit fune fonction modulaire de poids k, non identiquement
nulle. On a
v∞(f)+1
2vi(f)+1
3vj(f)+
i,j≠z∈H
vz(f)=k
12.(1)
Preuve : Cela résulte de l’intégration de f′fsur un contour convenable. Voir
[Ser] par exemple. ◻
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