(Leur matrice est inverse de celle des nombres de Stirling de seconde
esp`ece S(k, i) : nombres d’´equivalences `a iclasses sur un ensemble de
k´el´ements. On a bien sr Bk=
k
P
i=1
S(k, i).)
Delsarte introduit les coefficients
cn,i = (−1)n
n
X
k=i
(−1)kn
ks(k, i) (20)
En particulier
cn,n = 1 et cn,i = 0 si i > n
Il montre, au moyen de relations d’orthogonalit´e entre polynˆomes de
Charlier, que
∀i, j ≤n ,
n
X
k=0
n
X
`=0
ci,kcj,`Bk+i=iδi,j ,(21)
oδi,j est le symbole de Kronecker : 1,si i=j
0,si i6=j
Ceci peut encore s’´ecrire sous forme matricielle
CnDn˜
Cn= diag(0! 1! · · · (n−1)!) ,(22)
oCnest la matrice (triangulaire) des ci,j (avec i, j = 0,1, . . . , n −1),
˜
Cnest sa transpos´ee et Dnest la matrice d´efinie par (Dn)i,j =Bi+j
(avec i, j = 0,1, . . . , n −1).
Ainsi
(d´et Cn)2(d´et Dn) =
n
Y
k=0
k! (23)
Comme ´evidemment d´et Cn= 1, (23) se r´eduit `a
d´et Dn=
n
Y
k=0
k! (24)
Remarques :
•Les cn,i sont tr`es lourds `a ´evaluer par leur seule d´efinition. Il vaut
mieux [8] les calculer par la r´ecurrence
cn+1,i =cn,i−1−ncn−1,i −(n+ 1)cn,i ,(25)
amorc´ee par c1,1= 1, c2,1=−1, c2,2= 1.
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