
puisque, comme on sait, [x (d) =0lorsque dest divisible par
un carré d'un entier >1. Soit b=a^-1^-I^-!:ce sera
donc un nombre naturel >a>2et on aura bqiq*-q'=a7l,a71 ,
donc, d'après (2):
Donc fn(a) est un quotient de deux polynômes en baux
coefficients entiers. Examinons quelles sont les plus petites
puissances de b(aux exposants naturels) qui figurent dans le
numérateur et dans le dénominateur de ce quotient. Distinguons
deux cas: «9 pair et simpair. Si sest pair, alors on obtient dans
le numérateur la plus petite puissance de bévidemment pour
d= q1q2... qs:ce sera la puissance bl,b 1,et, comme on le voit
sans peine, le reste de la division du numérateur par b2b 2sera
b?1ou bien b2b 2?b+1. Or, dans le dénominateur (d'après
?i <?2 <??? <9s) on obtient la plus petite puissance de bà
l'exposant naturel pour d= q2q 2q3... qs:ce sera donc la puis
sance bQIb Ql et le reste de la division du dénominateur par b2b 2sera 1
ou bien b2b 2?1. D'après fn(a) =1on adonc une contradiction,
puisque, comme b>2, les nombres b? letô2?-6 +1 sont
distincts des nombres 1et b2b 2?1. Si «9 est impair, on obtient
dans le numérateur la plus petite puissance de &àl'exposant
naturel pour d= q2q 2qs... qs,et dans le dénominateur pour
d= q±q2... qset, comme plus haut, on en aboutit àune contra
diction.
L'hypothèse que pour tout facteur premier pdu nombre
an?1le nombre aappartient pour le module pàun exposant
<nimplique donc une contradiction. Nous avons ainsi démon
tré que le nombre an?1aau moins un diviseur premier ptel
que aappartient pour le module pàl'exposant n. Or, comme
(a, p) =1(puisque p\an?1), on a(d'après le théorème de
Fermât) p| aap~i?letilen résulte, comme on sait, que
n\p ?1, donc que p =nk +1, où kest un nombre naturel.
Nous avons ainsi démontré qu'il existe pour tout nombre
naturel n>1au moins un nombre premier pde la forme
nk +1, où kest un nombre naturel, et il en résulte, comme nous
savons, notre théorème.