Glossaire des technologies des surfaces

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Glossaire des technologies des
surfaces
A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
A
Abrasif: Matériau à projeter défini selon sa forme, sa dureté et sa compatibilité avec le
subjectile. Différents types d’abrasif sont utilisés en traitement de surface : corindon, billes
de verre, d’acier…
Abrasion: Usure par déplacement de matière produite par des particules dures ou des
protubérances dures.
Acier doux : Acier dont le taux de carbone varie de 0.15 à 0.20%. La résistance de rupture
en traction est égal à 400N/mm². C’est l’acier courant de construction qui peut être étiré
sous forme de poutrelles, profilés, tôles…
Acier HLE : Acier thermomécanique dont la limite élastique est égale ou supérieure à 355
N/mm² et qui présente une aptitude au soudage améliorée par rapport aux aciers
normalisés.
Acier inox austénitique:
Acier à base de chrome et de nickel. Le plus courant est
formé de 18% de chrome et de 8% de nickel. Ils présentent une bonne résistance corrosion
et peuvent être durcis par écrouissage. Leur structure est cubique faces centrées.
Acier inox ferritique:
Ces aciers peuvent contenir entre 12 et 30% de chrome. Ils
possèdent une structure cubique centrée.
Acier inox martensitique: Acier dont la teneur en chrome est comprise entre 12 et
17%. La teneur en carbone est limitée à 1.1% mais en général ne dépasse pas 0.2%.
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Acier inox: Comprend un ensemble de familles d'alliages à base de fer dont la principale
propriété est la résistance à la corrosion généralisée.
Acier moulé :
Acier obtenu en utilisant les techniques de la fonderie qui consiste à
couler un alliage de composition donnée dans un moule.
Aciération: Dépôt d'acier par projection à chaud.
Activation: Le principe consiste à créer des sites actifs sur la surface du matériau par
transformation ionique des solutions retenues dans les porosités.
Adhérence: Force d'attraction entre un revêtement et le substrat.
Adhérisation :
Technique consistant à
faire adhérer du caoutchou à une pièce
mécanique.
Aluminage par métallisation au pistolet:
Revêtement d'aluminium effectué
par métallisation au pistolet.
Alumine: Terme utilisé pour désigner l'oxyde d'aluminium.
Aluminiage à chaud ou au trempé: Recouvrement par immersion dans un bain
d'aluminium ou d'alliage d'aluminium fondu.
Aluminiage:
Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement
d'aluminium sur une surface.
Aluminisation: Traitement thermochimique de diffusion auquel est soumis un produit
ferreux et qui a pour objet l'obtention d'un enrichissement superficiel en aluminium.
Aluminium: Revêtement métallique pouvant être obtenu par différentes techniques.
Métal de base léger utilisé comme substrat.
Anaphorèse:
Procédé d'application de revêtement organique qui s'apparente au
procédé d'électrolyse pour l'obtention de dépôt métallique. Les particules de peintures sont
en suspension ou en solution dans l'eau. En appliquant une différence de potentiel, ces
particules se dirigent vers une électrode constituée par l'échantillon à revêtir (l'anode) où
elles précipitent en formant un film insoluble dans l'eau à la surface de l'objet à peindre. Les
pièces sont ensuite égouttées, séchées puis cuites; la température de cuisson est fonction
de la nature du liant utilisé.
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Anode :
Pièce de métal, chargée positivement, immergée dans un bain de traitement
électrolytique à laquelle est fixée le métal sacrificiel.
Anodique: Se dit d'un dépôt dont le potentiel dans un milieu donné est plus négatif que
celui du substrat.
Anodisation : Dépôt d’une couche superficielle protectrice d’alumine (15 à 24 microns)
de teinte naturelle ou colorée par traitement en bain électrolytique. Il existe plusieurs types
d'anodisation (dure, chromique, sulfurique….) lesquelles peuvent être suivies d'une
opération de colmatage. Voir aussi oxydation anodique.
Apprêt : Produit favorisant l’accroche d’une peinture sur une pièce ainsi que sa résistance
corrosion.
Argent (placage):
Recouvrement par application sur le métal de base d'une feuille
d'argent.
Argenture chimique: Dépôt d'argent (par déplacement) obtenu par immersion.
Argenture électrolytique: Dépôt électrolytique d'argent.
Argenture par métallisation au pistolet: Recouvrement par projection d'argent
fondu au pistolet.
Argenture:
Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement
métallique d'argent sur une surface.
Arrêté du 30/06/2006:
Il aborde la prévention de la pollution des eaux, de la
pollution atmosphérique, les aspects concernant les déchets et les pollutions accidentelles
de l’installation de traitement de surface. Il réglemente également la surveillance des rejets
de l'industriel.
Attaque anodique: Attaque électrolytique d'une surface métallique en bain acide ou
alcalin, la pièce étant placée à l'anode, en vue de préparer la surface pour obtenir
l'adhérence d'un dépôt électrolytique.
Autorisation d’exploiter :
Document administratif devant être détenu par une
entreprise réalisant des opérations de traitements de surface par voie humide (plus de 1500
litres de bains pour le traitement de surface ou 1000 litres pour la galvanisation à chaud …).
Ce document est obtenu à l’issu de l’étude d’un dossier comprenant étude d’impact, étude
sanitaire, étude de danger, enquête publique… Ce document est régulièrement mis à jour
par la Préfecture et le respect des dispositions est contrôlé par la DIRRECTE.
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Avivage: Polissage léger destiné à rendre brillant une surface métallique ternie par un
film.
B
Bain mort : Technique utilisée pour obtenir un revêtement en plongeant les pièces dans
un bain. Le dépôt peut être réalisé à l’attache, au tonneau, ceci, sans apport de courant.
Bain de traitement de surface:
Phase aqueuse dans laquelle les pièces sont
immergées pour recevoir un traitement.
Bichromatage : Traitement de conversion chimique ou électrolytique effectué en bain
aqueux contenant des composés du chrome, s'appliquant sur zinc, cadmium, aluminium,
argent, cuivre, étain. La surface du métal subit une modification chimique et il se forme une
couche de conversion régulière et uniforme constituant une barrière vis à vis des éléments
de corrosion. Selon la teneur en Cr VI du bain, la couleur de la couche de chromatation peut
être jaune, verte…
Blanc : Passivation de couleur blanc-bleuté appliquée sur dépôt électrolytique de zinc en
vue de retarder l'apparition de rouille blanche et de rouille rouge.
Boruration:
Cémentation par le bore effectuée en bain de sels ou en phase gazeuse
entre 850 et 1200°C permettant d'obtenir une couche superficielle de borures de fer, très
dure sur les métaux ferreux (aciers aux carbone alliés, fonte et alliages de titane).
Brasage: Le brasage est une opération d'assemblage de pièces métalliques à l'aide d'un
métal d'apport ayant une température de fusion inférieure à celle des pièces à braser. Ce
traitement peut notamment servir pour concevoir des pièces complexes, pour assembler des
matériaux de nature différente, pour assembler des matériaux qui ne sont pas toujours
soudables. Cette opération peut se réaliser sous atmosphère en four à tapis, ou en four sous
vide.
Brillantage chimique:
Opération consistant à éliminer sur les surfaces métalliques
(aluminium, cuivre) des reliefs microscopiques, se traduisant par l'obtention de surface
brillante.
Bronzage:
Oxydation superficielle des objets d'art en bronze et plus généralement en
cuivre et des alliages de cuivre procurant une teinte se rapprochant de la patine naturelle du
bronze dans l'air atmosphérique.
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Bronze blanc: Dépôt de bronze utilisé en joaillerie en remplacement du nickel.
Bronze: alliage de fonderie de cuivre et d'étain (3 à 20% en étain).
Brouillard Salin :
Test destructif mesurant la tenue du revêtement en heures avant
apparition de rouille blanche ou de rouille rouge d’une pièce placée dans une enceinte
hermétique et à l’intérieur de laquelle on vaporise une solution de chlorure de sodium à
35g/L qui se condense sur les pièces à traiter.
Brunissage : Traitement de surface des aciers permettant d'obtenir une coloration noire
par oxydation superficielle.
Oxydation superficielle des pièces en acier par immersion dans des solutions alcalines à
chaud, assurant une teinte noire ou bleue utile à certains usagers. Le traitement est employé
pour ses qualités esthétiques, la résistance à la corrosion étant relativement faible. Sur acier
inox, l'aspect obtenu est également noir et la tenue à la corrosion est satisfaisante.
C
C.O.V: Composé organique volatil
C.V.D (Chemical Vapor Deposition) : Procédé thermochimique permettant d'obtenir des
couches de carbure ou nitrure. Les matières premières nécessaires à la réaction sont
amenées sous forme gazeuse sur la surface préalablement chauffée du matériau où elles se
déposent en une couche mince et compacte. La température du dépôt dépend du matériau
de base.
Le C.V.D permet d'obtenir une grande variété de dépôt, présentant en général une haute
dureté et une bonne résistance à la corrosion.
Le principal inconvénient du CVD est qu'il nécessite le plus souvent des températures
relativement élevées, ce qui limite les possibilités d'emploi sur de nombreux substrats.
Cadmiage électrolytique: Dépôt électrolytique de cadmium effectué en vue d'une
protection contre la corrosion.
Cadmiage par métallisation au pistolet:
Recouvrement par projection de
cadmium fondu au pistolet.
Cadmiage:
Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement
métallique de cadmium sur une surface.
Cadmium: Métal déposé réputé pour sa tenue à la corrosion, le cadmium constitue une
protection de choix à utiliser dans les ambiances agressives. Les pièces cadmiées reçoivent
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une passivation blanche ou colorée qui augmente la résistance à la corrosion. Néanmoins
compte tenu de sa toxicité, l'utilisation de ce revêtement est mise en péril à plus ou moins
court terme. Il reste cependant très utilisé dans les secteurs de l'armement et de
l'aéronautique.
Calamine: Pellicules d’oxyde de fer qui se forme à la surface des barres ou tôles au cours
du laminage à chaud et qui doit être éliminée (par brossage, sablage, grenaillage, décapage
chimique) avant mise en peinture.
Calorisation: Procédé thermochimique de diffusion superficielle d'aluminium dans l'acier
afin d'augmenter sa résistance à la corrosion à chaud.
Carat:
Quantité d'or fin contenue dans un alliage de ce métal exprimée en 24ème de la
masse totale: 1 carat = 41.666 g d'or/kg.
Carbonituration: Diffusion superficielle par voie thermique de carbone et d'azote dans
les pièces en acier, afin de leur conférer par trempe ultérieure une très grande dureté
superficielle compatible avec l'absence de fragilité de l'ensemble. La présence d'azote
permet de tremper à l'huile des aciers normalement trempés à l'eau dans le traitement de
cémentation proprement dit.
Cataphorèse: Système d'application de peinture qui permet de déposer partout, aussi
bien dans les creux que sur l'extérieur une couche de peinture uniforme. La pièce à revêtir
constitue la cathode. Les revêtements ainsi obtenus résistent très bien au brouillard salin.
Cathode : Pole négatif auquel est relié la pièce à traiter.
Cellule de HULL:
Technique électrolytique permettant de réaliser une multitude
d'essais dans un laps de temps relativement court. La cellule de Hull est une cuve de section
trapézoïdale d'un volume de 250 ml. Cette technique permet, en un seul essai, de réaliser
une étude sur une large plage de densité de courant afin de connaître l'influence d'un
paramètre (température, pH, concentration des agents organiques…).
Cémentation gazeuse:
La cémentation est un traitement thermochimique
d'enrichissement superficiel par diffusion pour atteindre sur des aciers à bas carbone une
teneur en carbone superficielle de l'ordre de 0,6 à 0,9%. Elle s'effectue en milieu gazeux
riche en CO, à des températures comprises entre 900 et 950°C. La cémentation ne peut
être réalisée que sur des aciers alliés dans les nuances suivantes: 10NC6 - 16NC6 - 20NC616MC5 - 20MC5 - 27MC5-18CD4 - 20CD4 -25CD4 -18NC11 - 14NC11 - 16NCD13-18NCD6 20NCD2.
Céramique:
Gamme de matériaux fabriqués à partir d'argiles, oxydes purs, verres,
carbures, nitrures, borures, ciment, bétons ou matériaux carbonés.
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Cermets:
Complexes métal/céramique qui présente des caractéristiques ductiles et
réfractaires améliorées par rapport au métal ou à la céramique non alliée.
Choc thermique : Test consistant à placer une pièce traitée pendant une heure à 120°C
pour mesurer la résistance à la chaleur.
Chromage
: Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement
métallique de chrome sur une surface.
Chromage décoratif: Dépôt électrolytique de chrome brillant, généralement de moins
d'un micron d'épaisseur, exécuté sur sous couche de nickel seul ou sous couche de cuivre et
de nickel, préalablement polie et avivée, dans le but de protéger ces sous-couches du
ternissement.
Chromage dur: Dépôt électrolytique direct, sans interposition d'un autre dépôt, d'une
couche de chrome à adhérence moléculaire de quelques microns à plusieurs dixièmes de
millimètres et d'une dureté supérieure à 800 Vickers. Le dépôt est réalisé dans un but
mécanique. Le chromage dur peut aussi être utilisé pour la protection contre la corrosion.
Dans ce cas, il est nécessaire de réaliser une sous-couche avant chromage.
Chromage noir: Dépôt mixte de chrome et d'oxyde de chrome parfois imprégné d'huile
ou de cire pour en améliorer l'aspect et le caractère protecteur.
Chromatation:
Traitement de conversion en milieu chromique formant un film de
chromates complexes sur le substrat, ceci dans le but d'augmenter la résistance à la
corrosion.
Chromisation: Procédé thermochimique permettant de conférer au substrat résistance
à l'usure, protection anti-corrosion… par diffusion de chrome ou de carbures de chrome à la
surface d 'objets métalliques.
CO2 supercritique: A l'état supercritique (au delà de 7 bars et de 35°C), intermédiaire
entre liquide et gaz, le CO2 supercritique présente des propriétés solvant, ajustable en
faisant varier la température et la pression. Le CO2 supercritique est notamment employé
dans le domaine de la connectique et de la microélectronique.
Cobaltage: Dépôt électrolytique de cobalt.
Co-dépôt:
Revêtement composite métal-particules élaboré par co-dépôt chimique ou
électrochimique à partir d'une suspension de particules dans un électrolyte.
Coefficient de frottement:
Quotient de la force tangentielle qui s'oppose au
mouvement entre deux corps par la force normale qui les appuie l'un sur l'autre. Ce terme
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est particulièrement utilisé en traitement de surface pour l’automobile. Il est spécifique de
chaque type de traitement de surface.
Coil coating: (prélaquage de bandes):
Tôle d'acier ou d'aluminium traitée en
continue qui reçoit dans la même installation la préparation de surface, l'application du
système de peinture sur les deux faces et la cuisson.
Colmatage: Opération pratiquée après anodisation (eau claire ou à base de chromates)
sur alliages légers afin de "refermer" les pores de la couche et d'améliorer les propriétés
anti-corrosion.
Coloration:
Traitement conférant une teinte particulière à un létal par conversion
chimique ou électrolytique ou par imprégnation d'une substance organique ou minérale
dans une couche de conversion.
Corindonnage: Traitement mécanique de surface réalisé par projection au moyen d'air
comprimé, de grains de corindon permettant d'effectuer une opération de décapage.
Corrosion caverneuse (par crevasse, sous joint ou sous dépôt): forme
d'attaque associée à la présence de petits volumes de solutions stagnantes.
Corrosion galvanique:
Effet résultant du contact entre deux métaux ou alliages
différents dans un environnement corrosif conducteur.
Corrosion par piqûres:
L'attaque se limite à des piqûres pouvant progresser en
profondeur alors que le reste de la surface est intacte.
Corrosion sèche: La corrosion sèche des métaux est une réaction entre ceux-ci et les
gaz qui les entourent. Ce type de corrosion entraîne notamment des problèmes de tenues
aux hautes températures.
Corrosion: Dégradation des matériaux sous l'action du milieu ambiant.
Coulométrie:
Principe qui consiste à effectuer localement sur la pièce à mesurer la
dissolution du revêtement (électrolyse inverse) à partir d'une mini cellule d'électrolyse. Le
temps de dissolution est une grandeur convertie en microns selon la loi de Faraday.
Cuivrage chimique: Dépôt de cuivre par déplacement, obtenu sur certains métaux par
immersion dans une solution appropriée.
Cuivrage électrolytique:
Dépôt électrolytique de cuivre réalisé soit en couche
mince à titre de première sous couche pour le chromage décoratif, soit en couche épaisse
pouvant dépasse le millimètre.
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Cuivrage et alliage de cuivre (placage): Recouvrement par application sur le
métal de base d'une feuille de cuivre ou alliage de cuivre.
Cuivrage par métallisation au pistolet: Recouvrement par projection de cuivre
fondu au pistolet.
Cuivrage:
Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement
métallique de cuivre sur une surface.
Cuivreux : Métaux à base de cuivre : bronze, laiton…
Cyanuration:
Cémentation par un mélange de sels fondu contenant des cyanures et
ayant pour résultat la fixation superficielle de carbone et d'azote.
D
D.C.O: Demande chimique en oxygène (exprimée en mg/l d'O2). Elle caractérise la quantité
de dioxygène que l'effluent peut consommer au cours d'une réaction d'oxydation, en milieu
bichromaté, à chaud, en présence d'un catalyseur.
D.L.C (diamant base carbone): Revêtement de carbone très dur élaboré sous vide.
D.I.R.E.C.C.T.E:
Directions régionales des entreprises, de la concurrence de la
consommation, du travail et de l’emploi. Sous l'autorité du préfet, elle est chargée de
l'inspection des installations classées pour la protection de l'environnement.
Décalaminage:
Enlèvement, par un procédé chimique ou mécanique, de la couche
d'oxydation produite par un traitement thermique.
Décapage électrolytique:
Ce traitement
réalisé en milieu sulfurique ou
phosphorique avant pré-nickelage de Wood et revêtement ultérieur permet d'activer la
surface des aciers inoxydables et superalliages. Le décapage électrolytique utilise
alternativement des réactions d'oxydo-réduction en phase anodique ou cathodique. Lors du
décapage en phase anodique, il se produit un dégagement d'oxygène à l'anode qui permet
de décoller la pellicule d'oxyde, de transformer par oxydation les oxydes en les rendant plus
solubles.
Décapage mécanique:
Procédé destiné à éliminer les traces d'oxydes, calamines,
sable en mettant en contact ou en projetant un matériau abrasif sur la surface du substrat et
provoquant une modification de cette surface.
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Décapage :
Etape de préparation de surface permettant l'élimination des couches
superficielles de métal amorphe ou l'obtention d'une surface rugueuse par voie chimique,
électrochimique ou mécanique.
Déchets banals:
Déchets issus d'une entreprise qui, par leur nature, peuvent être
traités ou stockés dans les mêmes installations que les déchets ménagers (déchets
métalliques, plastiques, emballage papier non souillés).
Déchets dangereux
(anciennement DIS): Déchets figurant en raison de leurs
propriétés dangereuses sur une liste fixée par décret, ne pouvant être déposés dans des
installations de stockage recevant d'autres catégories de déchets (boues d'hydroxydes
métalliques, résidus de sablage, de bains, emballage, chiffons souillés…)
Déchromatation: Action de réduire le chrome VI en chrome III moins toxique.
Décontamination:
Passivation sur acier inoxydable dont le but est d'améliorer la
résistance à la corrosion.
Décyanuration:
Action de transformer les cyanures (CN-) très toxiques en cyanates
(CNO-) qui sont moins toxiques.
Dégazage: Traitement thermique comportant un maintien à température pendant une
durée suffisante pour permettre le dégagement d'un gaz (en général de l'hydrogène) inclus
dans le métal sans en modifier la structure. Le dégazage se fait notamment après une
opération de revêtement électrolytique ou après une opération de décapage par un
traitement de deux heures minimum dans un four à 200°C.
Dégraissage:
Elimination des huiles et graisses se trouvant à la surface des pièces
destinées à recevoir un revêtement. Plusieurs procédés peuvent être envisagés: dégraissage
aux solvants organiques, aux lessives alcalines métalliques ou dégraissage dans des bains
alcalins par électrolyse.
Dépassivation: Le principe consiste à créer des sites actifs sur la surface du matériau
par réduction chimiques des oxydes superficiels formés au cours du traitement précédent.
Dépôt chimique: Revêtement obtenu par réaction chimique à la surface du métal de
base dans un bain approprié sans apport de courant.
Dépôt électrolytique: Revêtement obtenu par déposition d'un métal ou alliage sur le
métal de base placé en cathode lors de l'électrolyse d'un électrolyte approprié.
Dépôt sous vide: Le dépôt sous vide et particulièrement les dépôts physiques en phase
vapeur réalisés par pulvérisation cathodique magnétron, permettent de déposer en couche
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mince une grande variété de métaux, alliages ou composés sur toutes pièces finies en métal,
plastiques, verre, céramique…
Dérochage: Nettoyage réalisé après soudage ayant pour but d'enlever l'oxydation ou de
dissoudre le borax vitrifié qui recouvre les pièces métalliques, sans apport de courant.
Directive cadre sur l'eau (23/10/00): Cette directive a pour objet d'établir un cadre
pour la protection des eaux de surface, souterraines et côtières et pour la reconquête des
milieux aquatiques dont le but est la réduction ou l'arrêt des émissions, rejets et pertes, ceci
passant par une sélection des substances prioritaires, l'établissement de normes de qualité
et le contrôle des émissions.
Directive IED (ex directive IPPC):
Cette directive européenne s'inspire de la
législation française sur les installations classées. Elle fixe les normes de rejets minima tout
en condamnant le transfert de pollution. Elle concerne les installations de plus de 30 m3. Elle
est applicable à tous les pays de l'union européenne.
Directive SEVESO: Arrêté du 10/05/00 modifié prenant en compte le volume des bains
et leur toxicité afin d’effectuer un classement dans les rubriques dites substances (rubriques
4000).
Document BREF STM:
Documents de référence sur les meilleures techniques
disponibles. Ils font notamment un état des lieux des techniques utilisées puis sélectionnent
les meilleures techniques disponibles dans des conditions économiquement et
techniquement viables. Lorsque le BREF STM aura été révisé, les conclusions MTD seront
d’application réglementaire. Elles pourront se substituer aux arrêtés ministériels.
Dorure (placage):
Recouvrement par application sur le métal de base d'une feuille
d'or.
Dorure chimique: Dépôt d'or par déplacement obtenu par immersion.
Dorure électrolytique: Dépôt électrolytique d'or
Ductilité: Capacité d’un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre.
Dureté:
La dureté ou microdureté caractérise la résistance à la déformation. Elle est
déterminée par la mesure de la profondeur ou de la longueur d'une empreinte créée par
l'action d'un pénétrateur.
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E
Ebavurage électrochimique : Il permet d'enlever le métal à un endroit précis de la
pièce, quelque soit sa forme, sans altérer ses caractéristiques physiques et chimiques
n'occasionnant ni effort mécanique, ni échauffement. Son principe est basé sur la loi de
FARADAY et consiste à appliquer un courant électrique à l'ensemble pièce-outil, l'électrolyte
injecté servant de milieu conducteur. Par effet de pointe, la dissolution du métal se fera
d'abord sur la bavure qui va s'amenuiser dans le temps. On pourra aller jusqu'à l'usinage
d'un rayon. L'isolement des parties non actives permet de préserver la géométrie et les
tolérances de la pièce.
Ebavurage thermique: L'ébavurage thermique consiste à enlever, par combustion de
la matière, les bavures, apparaissant lors de la fabrication de la pièce. Les pièces sont placées
dans une enceinte fermée dans laquelle on introduit un mélange d'oxygène et de méthane.
Ce mélange est comprimé, puis mis à feu par l'étincelle d'une bougie. La durée de
combustion est d'environ 20 millisecondes, la température atteignant 2500 à 3500°C.
Compte tenu de la très courte durée de combustion, les pièces ne subissent qu'un
échauffement minime (environ 70°C). Par contre, toutes les parties de pièces présentant
une très grande surface par rapport à leur faible volume, ce qui est le cas des bavures, sont
brûlées. La répartition uniforme du gaz dans la chambre d'ébavurage permet de traiter les
orifices et logements même dans les endroits les plus inaccessibles à condition que le
mélange gazeux puisse circuler.
Ecrouissage: Durcissement d’un métal sous l’effet de sa déformation plastique.
Effet Corona:
Le principe consiste à créer des sites actifs en surface des matières
plastiques par courants hautes fréquences pour permettre l'adhérence des peintures.
Effluents: Fluides liquides ou gazeux issus des ateliers de traitements de surface.
Electrocoagulation:
Le principe consiste à coaguler les polluants grâce à une
électrolyse à anode métallique consommable.
Electrolyse au tampon: Dépôt sélectif réalisé à l'aide d'un tampon, d'une solution et
d'un générateur de courant. Le principe consiste à appliquer manuellement le tampon sur la
zone à revêtir. L'électrolyse au tampon peut être réalisée comme dépôt direct ou en
réparation (rayures profondes, reprise de côtes…).
Electrolyte:
Fluide conducteur constitué en général par une dissociation de composés
dans lequel la propagation du courant est attribuée au mouvement des ions produit par la
dissociation.
Electrophorèse:
Procédé d'application de revêtement organique qui s'apparente au
procédé d'électrolyse pour l'obtention de dépôts métalliques. Les particules de peinture
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sont chargées électrolytiquement et sont en suspension ou en solution dans l'eau. En
appliquant une différence de potentiel, ces particules se dirigeront vers une électrode
constituée par l'échantillon à revêtir où elles formeront un film insoluble dans l'eau à la
surface de l'objet à peindre. On distingue l'anaphorèse (pièce placée en anode) de la
cataphorèse (pièce placée en cathode).
Electrostatique : Courant haute tension utilisé pour attirer peinture ou poudre sur les
pièces à traiter : les pièces sont à la masse et le produit est chargé d’électricité statique.
Emaillage:
Revêtement vitrifié composé de minéraux facilement fusibles tel que le
quartz, borax, feldspath additionnés d'oxydes métalliques et de colorants.
Enduction: L'enduction est l'application sur un filet d'un produit permettant, lors de la
réalisation de l'assemblage, d'assurer une fonction d'étanchéité et/ou de blocage.
Epargne :
Action de protéger une partie d’une pièce afin qu’elle ne reçoive pas de
traitement (traitement sélectif). L’épargne peut se faire à l’aide de scotch, de bouchons, de
vernis…
Epoxy : Type de peinture à base de résine époxy présentant une très bonne résistance aux
intempéries, une très bonne adhérence sur le support, et une résistance à l'abrasion élevée.
On parle aussi de revêtement thermodurcissable.
Erosion: Usure d'un matériau en mouvement relatif par rapport à un liquide.
Etamage:
Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement
métallique d'étain sur une surface.
Etamage à chaud:
Recouvrement d'une pièce par immersion dans un bain d'étain
fondu.
Etamage chimique: Déposition d'étain par déplacement, obtenu sur certains métaux,
par immersion dans une solution
au micron.
appropriée, l'épaisseur étant généralement inférieure
Etamage électrolytique: Dépôt électrolytique d'étain
Etamage par métallisation au pistolet:
Recouvrement par projection d'étain
fondu au pistolet.
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Etude d'impact: Document descriptif et prospectif, inclus dans le dossier de demande
d'installation classée dont le but est d'identifier, de prendre en compte et d'anticiper les
effets de l'installation sur le milieu naturel et humain.
Etude de danger:
Document destiné à favoriser la prise en compte des risques
industriels en obligeant l'exploitant à analyser les risques de son installation.
Etuvage:
Action de passer une pièce traitée ou en cours de traitement dans une enceinte
chauffée dans le but de faire s’évaporer des solvants (peinture) ou de réduire les tensions du
dépôt.
F
Fatigue:
Phénomène d'endommagement produit par des cycles répétés d'efforts entre
deux surfaces en mouvement souvent à l'origine de rupture de pièces.
Ferrage: Terme général désignant tout procédé de formation d'un revêtement métallique
d'une surface par du fer.
Ferrage électrolytique: Dépôt électrolytique de fer.
Fer blanc: Tôle de fer recouverte d'une couche d'étain.
Filmogène :
Vernis créant un film protecteur sur une pièce afin d’augmenter sa
résistance corrosion, sa résistance aux chocs ou son coefficient de frottement.
Flammage: Le principe consiste à créer des sites actifs par flamme oxydante en surface
des matières plastiques pour permettre l'adhérence des peintures.
Fleurage : Aspect uniforme et brillant de la galvanisation à chaud.
Fluorescence X: Méthode de contrôle des épaisseurs.
Fluage: Déformation plastique évoluant dans le temps.
Fluxage :
Opération consistant à soumettre la pièce à un milieu corrosif dont l'action
facilitera la réaction entre le métal liquide (zinc ou étain) à déposer et le métal de base de la
pièce pour développer une mince couche de composé intermétallique entre le métal à
déposer et le substrat.
Fragilisation par l'hydrogène:
L'hydrogène sous forme atomique de protons,
pénètre facilement les pièces métalliques. Parfois, il se combine à d'autres composés sous
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forme de molécules ; il peut aussi détruire ou transformer certaines phases du substrat. Les
transformations provoquent des surpressions dans la matière causant des dommages tels
que des fissures ou des cloques et pouvant même aller jusqu'à la rupture.
Les décapages ou dépôts électrolytiques sont cause de fragilisation par l'hydrogène.
Finition: Opération mécanique, chimique, ou électrolytique destinée à donner son aspect
final à la surface en traitement.
Fontes: Alliage de fer riche de 2,1 à 6,67 % de carbone
G
Galvanisation: Revêtement de zinc sur fer, acier, fonte en vue d'une protection contre
la corrosion : utilisé en général dans le sens de galvanisation à chaud
Galvanoplastie: Recouvrement d'un objet au moyen d'un dépôt électrolytique.
Grenaillage de pré-contraintes:
shot-peening: Le grenaillage de pré-contraintes
ou shot-peening est un traitement qui consiste à projeter à grande vitesse des petites billes:
d'acier sphérique, de fil coupé rodé, de verre, de céramique… sur une surface. Le but
principal du grenaillage de précontraintes est d'augmenter la durée de vie des pièces ou
ensembles mécaniques soumis à des sollicitations dynamiques ou à divers problèmes de
corrosion (corrosion sous-contraintes, fatigues, fretting-corrosion)
Grenaillage: Décapage superficiel des métaux par l'action d'un jet de grenaille de fonte
ou d'acier.
H
Huilage : action de plonger la pièce dans un bain d’huile, réalisée sur phosphatation pour
augmenter les propriétés de base de la phosphatation
I
Ion: Atomes ou groupe d'atomes possédant une charge électrique.
Induction : Méthode de chauffage utilisant le magnétisme.
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Inconel: Alliage contenant une grande quantité de nickel et de chrome
Indiumage: Dépôt électrolytique d'indium.
I.V.D: Procédé permettant l'application d'un revêtement d'aluminium par voie ionique.
ISO 14000: Cette certification permet à une entreprise de faire reconnaître sa prise en
compte et sa démarche d'amélioration de l'environnement.
ISO 9000: Cette certification permet à une entreprise de faire reconnaître sa prise en
compte et sa démarche d'amélioration de la qualité.
Inhibiteur: Produit ajouté à un agent corrosif en vue de ralentir l'attaque chimique de
celui-ci et agissant comme un catalyseur négatif retardant la réaction acide-fer en réduisant
la formation d'hydrogène.
K
Kesternich : Test destructif mesurant la tenue en nombre de cycles d’une pièce placée
dans une enceinte où est vaporisée une solution acide.
L
Laiton: cuivre-zinc: Améliore l'adhérence fer-caoutchou. Employé en décoration. Sert de
sous-couche avant nickelage des alliages de zinc (zamack).
Laitonnage: Dépôt électrolytique de laiton.
Lubrification : Opération permettant la réduction de la résistance au frottement ou à
l'usure entre deux surfaces.
La lubrification peut être sèche ou humide (huilage).
M
Masse de métal déposée par électrolyse :
= masse volumique du métal à
déposer X épaisseur souhaitée X surface de la pièce à revêtir.
Matoplastie : Recouvrement par écrasement de particules à l'aide d'un moyen d'impact
(billes de verre) au sein d'un milieu chimique.
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Meulage: Enlèvement de matière au moyen de disques rotatifs rigides formés d'abrasifs
agglomérés.
Maillechorts: Alliage de Cuivre
Nickel et Zinc
Métallisation :
Revêtement obtenu par projection au pistolet de métal fondu par
flamme ou plasma sur un support dont la surface doit nécessairement présenter une
certaine rugosité et un haut degré de propreté.
Métallisation des plastiques:
Réalisation de dépôts électrolytiques sur matières
plastiques ou sur corps non conducteur de l'électricité comprenant la réalisation d'une
première couche conductrice généralement d'argent, obtenue par voie chimique ou par
projection cathodique sous vide.
Microbillage bille de verre: Contrairement aux abrasifs utilisés en sablage sec ou
humide, le microbillage ne provoque pas l'abrasion des surfaces. Le microbillage à la bille de
verre est adapté pour des opérations de nettoyage, décapage, d'élimination des contraintes
internes de tensions en donnant des surfaces uniformes, le traitement de finition à caractère
esthétique, le contrôle d'adhérence de certains revêtements électrolytiques comme l'argent.
Mordançage:
Conversion chromique des surfaces d'alliages de magnésium réalisé en
général par immersion et permettant d'augmenter les propriétés anti-corrosion.
N
Nettoyage par bille de glace hydrique:
La technique de nettoyage par
projection de billes de glace hydrique "procédé cryolin" est un procédé breveté par le CEA.
L'installation est composée d'un générateur et d'un stockeur propulseur pneumatique de
billes de glace entièrement autonome. Il permet d'obtenir à l'aide d'un pistolet à dépression,
un puissant jet de billes de glace entièrement autonome. Ce jet de billes de glace s'adapte à
tout substrat à traiter dans les opérations de décapage, nettoyage, décontamination.
Nettoyage par jet d'eau haute pression:
Le principe du jet d'eau haute
pression consiste à utiliser de l'eau déminéralisée comme outil de travail pour des
applications bien distinctes: désoxydation, décapage, nettoyage, préparations de surface,
découpage. Pour obtenir des vitesses de l'ordre de 600 à 900 m/s, le jet fluide est porté à
très haute pression (de 800 à 4000 bars à la sortie de la buse).
Nickel chimique: Procédé de dépôt de nickel allié au phosphore, dans une moindre
mesure de bore, obtenu sans aucune source de courant extérieure et qui offre des solutions
techniques remarquables concurrençant ainsi les dépôts conventionnels tel le chrome.
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Nickelage épais:
Dépôt direct, sans interposition d'un autre dépôt d'une couche de
nickel, à adhérence moléculaire, sous une épaisseur allant de quelques centièmes à plusieurs
millimètres et d'une grande dureté. En général, ce traitement est utilisé dans un but
mécanique ou de protection contre la corrosion, mais non décoratif. Ces dépôts sont
usinables à l'outil ou à la meule.
Nickelage électrolytique: Dépôt électrolytique de nickel fait soit directement sur fer
et acier, soit sur sous-couche de cuivre, dans un but de décoration ou de protection contre la
corrosion.
Nickelage par métallisation au pistolet: Recouvrement par projection de nickel
fondu au pistolet.
Nickel-sulfamate:
Dépôt de sulfamate de nickel utilisé pour éviter les contraintes
superficielles dans le revêtement. Le nickel-sulfamate est souvent utilisé en sous -couche
avant chromage mais trouve aussi son intérêt dans les moules d'électroformage où il peut
alors avoir une épaisseur de plusieurs millimètres.
Nitruration
: Ce traitement s'effectue dans un four rempli de gaz et porté à une
température comprise entre 500 et 550°C (pour les aciers classiques, le domaine de
température est de 510 à 520 °C). La nitruration consiste à faire diffuser de l'azote dans le
réseau cristallin du matériau métallique..
O
Oxydation: Passage d'un corps à
un degré d'oxydation par perte d'électrons.
Oxalatation: Conversion chimique des aciers inoxydables et des aciers réfractaires. Ce
traitement s'apparente à la phosphatation des aciers de construction.
Oxydation anodique chromique:
L'anodisation à l'acide chromique est une
anodisation incolore avec électrolyte à base d'acide chromique.
Oxydation anodique dure:
Anodisation permettant d'obtenir des dépôts
relativement épais et assurant un durcissement superficiel.
Oxydation anodique oxalique: Oxydation dure en milieu oxalique.
Oxydation anodique sulfurique: Traitement électrolytique de l'aluminium et de
ses alliages provoquant un renforcement de la pellicule d'alumine par action de l'oxygène
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naissant dissocié d'un électrolyte à base d'acide sulfurique, sous courant électrique, la pièce
formant une anode. La couche d'alumine peut recevoir une coloration.
P
pH: Valeur permettant de situer le caractère acide, neutre ou basique d'une solution. Si pH
< 4, la solution est dite acide, si pH=7 la solution est dite neutre, si le pH est > 7, la solution
est die basique.
Palladiage: Dépôt électrolytique de palladium.
Patine: Coloration que prennent certains métaux par vieillissement naturel. Par extension
le patine est aussi un traitement de conversion destiné à donner un aspect vieilli.
Peinture Riche en Zinc:
Peinture riche en zinc ou peinture à effet cathodique.
Le pigment est constitué par de la poudre de zinc. Le
métal joue le rôle, que l'on
recouvre par un métal plus électronégatif.
Passivation:
Etat que prennent certaines surfaces métalliques sous l'effet d'un
traitement chimique ou électrolytique et qui est, en principe, caractérisé par une
amélioration de la résistance à la corrosion grâce à une modification du potentiel.
Peinture à effet barrière:
Pour diminuer le phénomène de corrosion, il suffit de
créer un effet barrière empêchant l'eau d'atteindre le substrat. Les peintures à effets
barrières consistent, au lieu d'augmenter l'épaisseur du revêtement, à rallonger le chemin
que l'eau doit parcourir, en créant un labyrinthe dans le film de peinture à l'aide de
particules lamellaires constituées par du talc, du mica, d'oxyde de fer micacé, du graphite,
des paillettes de verre ou d'aluminium. La durée de protection ne dépend plus de l'épaisseur
mais de la longueur du chemin que l'eau doit se frayer entre les lamelles disposées à plat les
unes par dessus les autres.
Peintures à effet de polarisation: La corrosion atmosphérique est tributaire de
l'existence de piles électriques à la surface du métal. Le courant électrique formé transforme
le métal des zones anodiques en ions solubles dans l'eau et capables de réagir avec
l'oxygène de l'air. Sachant que le courant électrique est nécessaire au démarrage de la
corrosion, il suffit d'empêcher la pile d'en débiter. Les électriciens appellent cela la
polarisation. Le minium élimine la création de piles en rendant alcaline, donc cathodique la
surface sur laquelle il a été appliqué, excluant du même coup la présence de zones
anodiques à caractère acide. D'autres pigments plombifères sont utilisés (plombate de
calcium, phosphite dibasique de plomb, phospho-silicate basique de plomb, plomb
métallique...). Cependant au vu de la toxicité des produits énoncés ci-dessus on utilise
plutôt du chromate de zinc, des chromates alcalino-terreux et des phosphates de zinc. Les
peintures à base de phosphates ne s'utilisent pas sur l'aluminium et ses alliages.
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Peintures hydrosolubles:
Les liants des peintures sont en solution dans l'eau. Les
peintures contiennent 10 à 20% de co-solvants.
Peintures hydrodiluables:
Les liants se trouvent sous forme d'émulsion ou de
dispersion. Les peintures contiennent 2 à 10% de co-solvants.
Peintures hybrides: Association de liants solubles et diluables.
Peinture métallique au zinc: Application de peinture à base de poussière de zinc.
Phosphatation amorphe :
Type de phosphatation simple utilisée essentiellement
dans la préparation avant mise en peinture. La phosphatation amorphe conduit à des
couches très minces possédant une structure poreuse. Le bain utilisé est composé d’acide
phosphorique formant des phosphates de fer.
Phosphatation au calcium : Phosphatation cristalline ayant pour but d’augmenter
l’adhérence du caoutchou sur acier.
Phosphatation cristalline : Type de phosphatation évoluée permettant d’améliorer
l’adhérence, la déformation à froid, la tenue à la corrosion, la tenue au frottement,
l’adhérisation…selon le type de phosphatation employée (Zinc, Calcium, Manganèse). Les
solutions phosphatantes sont des solutions aqueuses très diluées contenant de l'acide
phosphorique, des accélérateurs et des catalyseurs. Les phosphatations cristallines sont plus
épaisses que les phosphatations amorphes.
La phosphatation zinc propose de bonnes propriétés anti corrosion et de déformation à
froid.
La phosphatation manqanèse apporte de bonnes propriétés anti corrosion et l’amélioration
des propriétés de frottement.
Piqûres: Terme désignant tout enlèvement ou déplacement de matière se traduisant par
la formation de cavités superficielles.
Placage: Revêtement métallique obtenu en appliquant une feuille d'un métal résistant à la
corrosion sur la surface d'un métal commun, l'adhérence entre les deux métaux étant
obtenue par laminage à froid
Plasmas froid: Gaz excités par un champ électromagnétique haute fréquence pouvant
bombarder des élastomères ou des matériaux plastiques et modifier leur énergie de surface
pour conduire à une activation ou une passivation superficielle sur quelques centièmes de
microns sans aucune altération massique. Les caractères pouvant ainsi être modifiés sont
l'adhésivité, la mouillabilité, la dureté, le frottement…
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Plastique: Molécules organiques dont le noyau est constitué d'un atome de carbone et
qui ont polymérisé pour former une molécule gante possédant des propriétés thermiques,
électriques, optiques et mécaniques particulières.
Plastification:
Projection au moyen d'un appareil appelé pistolet plastiqueurs de
matières plastiques fondues.
Plombage:
Terme général désignant un revêtement de plomb sur fer, acier, métaux
cuivreux en vue d'une protection contre la corrosion quelque soit le procédé. Utilisé
couramment dans le sens plombage à chaud: revêtement de plomb par immersion
dans
un bain de plomb fondu. Autres procédés de plombage: plombage par métallisation au
pistolet, plombage à la goutte, plombage à la feuille.
Plombage à la feuille: Doublage par application de feuilles de plomb.
Plombage électrolytique: Dépôt électrolytique de plomb.
Plombage par métallisation au pistolet:
Recouvrement par projection de
plomb fondu au pistolet.
Plombage à la goutte: Apport sur une surface en forte épaisseur de plomb fondu au
chalumeau.
Polissage bille: Procédé vibratoire pièces-billes d'acier, pour métaux ferreux et alliages
à effet de brillantage. Il convient de s'assurer du bon état de surface de la pièce avant
traitement et d'analyser les risques de coincement des billes.
Polissage électrolytique: Opération consistant à traiter la pièce en anode dans un
électrolyte de composition déterminée, et sous des conditions électriques telles que les
aspérités de la surface se trouvent dissoutes préférentiellement. Cette opération, dont le
résultats dépend, dans une certaine mesure de la structure des matériaux, est réalisée soit
dans un dessein décoratif, soit pour conférer à la surface des propriétés spéciales vis-à-vis de
la corrosion, du frottement, de l'usure... soit encore comme préparation de surface avant
application de revêtement.
Polymérisation: Réaction chimique par laquelle les petites molécules réagissent entre
elles pour former des molécules de masse molaire plus élevée.
Porosité:
Micro-discontinuité pouvant de former pendant l'élaboration d'un métal ou
d'un revêtement.
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Poudrage:
Le poudrage consiste en une projection électrostatique de poudre sur un
substrat. La poudre est dans un premier temps fluidisée dans un bac puis transportée par de
l'air vers le pistolet de projection. Le mélange air/poudre passe au travers une électrode, ce
qui permet de rendre la poudre électrostatique. Ainsi cette dernière se dépose
naturellement sur le substrat relié à la masse.
Palladiage: Dépôt électrolytique de palladium.
Patines: Au sens premier du terme, le terme patine ne désigne que la couche naturelle du
cuivre. Cependant, ce terme peut aussi être étendu à tout procédé de conversion dont le
résultat est la formation d'une couche colorée. Les bains associent souvent un acide ou un
oxydant à un ion capable de développer une couleur par formation d'un sel.
PRI NADCAP : NADCAP
est un projet de collaboration, créé pour l’assurance qualité
dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense. Son objectif est double : améliorer la
qualité et réduire les coûts. Certains donneurs d’ordres aéronautiques requièrent cette
accréditation dans leur cahier des charges fournisseurs.
Projection plasmas:
On établit de manière continue un arc électrique entre deux
électrodes (cathode: cuivre; anode: tungstène thorié). A travers cet arc, on injecte un gaz
porteur plasmagène qui peut être soit de l'argon, soit des mélanges argon-hydrogène, ou
argon-hélium. Le plasma obtenu est un mélange ionisé neutre. Le matériau à projeter se
présente sous forme de poudre pulvérulente véhiculée par un gaz porteur argon et introduit
dans le plasma à l'avant du chalumeau. Les poudres métalliques acquièrent des énergies
thermiques et cinétiques élevées. Les températures obtenues peuvent atteindre 10 000°C.
La vitesse des particules dépasse Mach 1. Les dépôts plasmas trouvent de nombreuses
applications (anti-usure, anti-érosion, anti-vibration,...) aussi bien sur pièces neuves pour
protection ou rattrapage de côtes, que sur pièces usées en service. Ils peuvent atteindre
plusieurs millimètres.
Projection thermique: Appelée couramment métallisation, la projection thermique
permet de réaliser des dépôts de forte épaisseur (de 0.1 à plusieurs millimètres) de métaux,
alliages, céramiques, carbures… Elle peut être réalisée par flamme, plasmas, arc électrique…
et permet de répondre à tous les problèmes de tribologie, frottement, usure, abrasion,
isolation thermique et électrique.
Protection cathodique: La protection cathodique est assurée par des dépôts dont le
potentiel électrochimique est plus faible que celui du substrat. Ainsi, le métal déposé (en
général le zinc) jour le rôle d'une anode sacrificielle dans le cas où la surface de l'acier se
trouve mise à nue.
P.V.D (physical vapor deposition): Les dépôts sous vide regroupent différentes
techniques (pulvérisation, évaporation, pulvérisation cathodique…) permettant de réaliser
sous faible pression et à basse température toutes sortes de revêtements (métaux, alliages,
céramiques... Ce procédé est non polluant : il permet de traiter n'importe quel type de
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substrat par). En revanche, il subsiste quelques inconvénients comme une faible vitesse de
dépôt (5 microns/heure) et la difficulté de traiter des alésages de faibles diamètres.
Pyrolyse (décapage par): Effectué dans un four chauffé aux alentours de 450°C, le
décapage par pyrolyse permet d'éliminer la peinture présente sur les pièces (supports
d'accrochages…) par brûlage.
R
rH:
potentiel d'oxydo-réduction: valeur permettant de mesurer le caractère oxydant ou
réducteur d'une solution. La valeur du rH est faite par la mesure d'un potentiel
électrochimique.
Rechargement
: Opération consistant à apporter du métal sur une pièce mécanique
usée, en vue de lui restituer sa côte d'origine. Le rechargement peut se faire par divers
procédés: chromage dur, nickelage épais, métallisation au pistolet, fusion au chalumeau ou à
l'arc, électrolyse au tampon…
Recuit:
Chauffage du matériau au-dessus du point de transformation et refroidissement
relativement lent. Le but du recuit est d'adoucir les aciers en éliminant les effets antérieurs
de fabrication (écrouissage, trempe) ainsi que les impuretés dues à leur élaboration
(laminage, soudage…).
Revenu : Chauffage au-dessus du point de transformation pendant un temps déterminé
suivi d'un cycle de refroidissement.
Revêtements: Ils constituent une barrière physique entre le milieu agressif et le métal à
protéger. Leur efficacité dépend de leur comportement propre vis à vis du milieu agressif
ainsi que de l'uniformité du revêtement.
Revêtement lamellaire :
Revêtement qui se compose d’un dépôt sous forme de
lamelles microscopiques superposées (zinc, aluminium…) subissant une cuisson après
application et apportant une protection anti-corrosion au substrat.
Revêtement métallique: Terme généralement utilisé pour désigner tout procédé de
traitement, protection, décoration d'un métal (ou autre matière) par voie de recouvrement
d'un autre métal.
Revêtements non métalliques:
Les revêtements non métalliques sont soit des
peintures, soit des polymères, soit des goudrons.
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Revêtements lubrifiants: Revêtement organique apportant à la surface des pièces
des lubrifiants solides tels que PTFE, bisulfure de molybdène. On obtient ainsi des films secs
présentant un bon coefficient de frottement.
Rhodiage:
Dépôt électrolytique de rhodium, métal noble, utilisé en bijouterie pour
dépôts sur l'or gris et dans le domaine industriel pour sa résistance aux hautes températures
et aux milieux très corrosifs.
Rouille blanche : Oxydation du zinc
Rouille rouge : Oxydation des matières à base de fer
Ruthéniage:
Procédé de formation de ruthénium sur une surface. Le dépôt de
ruthénium est de couleur grise plus ou moins foncé. Il est utilisé pour la décoration. Ce
dépôt possède aussi de bonne propriétés de résistance à la corrosion, sans constituer une
barrière étanche.
Rhodiage:
Procédé de formation d'un revêtement métallique de rhodium sur une
surface. Les dépôts de rhodium s'effectuent directement sur argent et nickel mais aussi sur
cuivre et laiton et après sous couche de nickel et d'argent sur étain, plomb ou zinc.
Rectification du chrome dur:
procédé mécanique d'usinage de surface plane ou
cylindrique pour améliorer l'état de surface de la pièce
Ressuage: méthode de contrôle non destructif très utilisée dans l'aéronautique,
l'industrie de production d'énergie, les transports et les prothèses chirurgicales.
Cette méthode permet de mettre en évidence des discontinuités débouchantes
(fissure, crique)
Rinçage:
Opération consistant à enlever les produits chimiques issus des précédentes
phases de traitement et encore présents à la surface de la pièce avec de l'eau parfois
additionnée d'acide. Il existe différents modes de rinçage: statique, cascade, trempé,
aspersion…
Rubriques ICPE :
Il faut distinguer les rubriques activités qui décrivent l’activité de
l’entreprise et les rubriques substances qui prennent en compte la toxicité des produits
chimiques détenus par l’entreprise.
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Par exemple rubrique 2565
Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage, conversion dont
phosphatation, polissage, attaque chimique, vibro-abrasion, etc.) de surfaces quelconques
par voie électrolytique ou chimique, à l’exclusion du nettoyage, dégraissage, décapage de
surfaces visés par la rubrique 2564 et du nettoyage-dégraissage visé par la rubrique 2563.
1. Lorsqu’il y a mise en œuvre :
a) De cadmium
(A-1)
b) De cyanures, le volume des cuves étant supérieur à 200 l
(A-1)
2. Procédés utilisant des liquides (sans mise en œuvre de cadmium ni de cyanures, et à l’exclusion de la vibro-abrasion), le
volume des cuves de traitement étant :
a) Supérieur à 1500 l
(A-1)
b) Supérieur à 200 l, mais inférieur ou égal à 1500 l
(DC)
3. Traitement en phase gazeuse ou autres traitements sans mise en œuvre de cadmium ou de cyanures
(DC)
4. Vibro-abrasion, le volume total des cuves de travail étant supérieur à 200 l
(DC)
Par exemple rubrique 4120
Toxicité aiguë catégorie 2, pour l'une au moins des voies d'exposition.
1. Substances et mélanges solides.
La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :
a) Supérieure ou égale à 50 t
(A-1)
b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 50 t
(D)
2. Substances et mélanges liquides.
La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :
a) Supérieure ou égale à 10 t
(A-1)
b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t
(D)
3. Gaz ou gaz liquéfiés.
La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :
(A-3)
a) Supérieure ou égale à 2 t
(D)
b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t
Rugosité: Détail géométrique d'une surface reflétant les écarts entre la hauteur la plus
élevée et la plus faible. Cette grandeur mesurée par un micromètre s'exprime généralement
en microns. Une rugosité élevée permet d'assurer une meilleure base d'accrochage pour les
dépôts ultérieurs.
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S
Sablage : Procédé de décapage des surfaces métalliques par projection de grains abrasifs
à arêtes vives de dimensions déterminées. Le dépôt de première couche de peinture
anticorrosion doit intervenir dans les heures qui suivent l’opération de sablage.
Satinage: Le satinage a pour but l'atténuation des rayures. Il s'effectue en bain basique
par enlèvement de métal.
Sérigraphie: Techniques d’impression
Siccité: Teneur en matières sèches dans un déchet solide (en général les boues de station)
exprimée en gramme de matière sèche par litre de boues.
Shérardisation: Cémentation par le zinc: diffusion superficielle par voie thermique de
zinc dans l'acier afin de conférer à la surface de ce dernier une résistance à la corrosion.
Shoopage: Procédé de métallisation au moyen d'un pistolet chalumeau pulvérisant du fil
fondu.
Sous-couche: Dépôt intermédiaire de faible épaisseur entre le substrat et le revêtement
fonctionnel servant de base d'accrochage ou permettant de renforcer les propriétés
fonctionnelles du revêtement.
Substrat: Matériau sur lequel les revêtements sont appliqués ou produits.
Stabilisation des boues:
Le rôle de la stabilisation est de donner aux boues les
caractéristiques nécessaires à leur acceptation dans les centres de stockage de déchets
ultimes stabilisés.
T
Téflonnage: Revêtement anti-adhérent et auto-lubrifiant de téflon fondu sur le métal
par un procédé spécial qui n 'affecte nullement la résistance mécanique de l'acier.
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Temps d’électrolyse :
Thermodurcissables: Revêtement de la famille des époxy et polyester.
Thermolaquage: Le thermolaquage est un système de protection contre la corrosion
qui s'effectue sur de l'acier galvanisé, aluminium…Les pièces préalablement préparées sont
recouvertes de poudre par procédé électrostatique, puis cuites au four.
Thermoplastiques: Revêtements de la famille des polyéthylènes…
Traitement chimique:
Action de produits chimiques sur une surface métallique
(exemple: dégraissage de pièces métalliques par de la potasse chaude). Procédé chimique
ayant pour but de transformer superficiellement un métal en un sel insoluble de ce métal
susceptible de limiter ou d'écarter une attaque ultérieure par certains agents chimiques
(exemple: phosphatation des alliages ferreux, de zinc ou d'aluminium, chromatation du
zinc…)
Traitement de conversion:
voir oxydation anodique, sulfuration, phosphatation,
chromatation
Traitement de surface :
Entrent dans la catégorie traitement de surface tous les
procédés de revêtements visant à modifier les propriétés de surface d’un métal sans
modifier les propriétés mécaniques.
Traitement thermique : Modification des propriétés mécanique d’un métal
Traitement thermochimique de diffusion: Le principe consiste à chauffer les
pièces à une température donnée, suivant la nature des matériaux, puis à diffuser en même
temps des métalloides ou des métaux dans une couche superficielle plus ou moins épaisse.
Suivant le cas, les traitements de diffusion peuvent être réalisés en phase liquide, solide ou
gazeuse. Voir aussi aluminisation, chromisation.
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Trempe par haute fréquence: Expression employée dans la pratique, sous forme
impropre, pour désigner un procédé de trempe dans lequel les pièces sont chauffées par
l'induction de courant à haute fréquence. La trempe obtenue, est, en général, une trempe
superficielle. La profondeur de la couche trempée varie dans le même sens que le temps
pendant lequel on laisse chauffer la pièce et suivant la longueur d'onde des courants
employés. Ce procédé est utilisable avec tous les agents de refroidissements utilisés dans les
techniques faisant appel à d'autres moyens de chauffage (air, huile, eau…).
Traitement par transformation structurale:
Voir fusion et trempe
superficielle, induction, laser, faisceau d'électrons.
Tribo-finition tonnelage:
Procédé d'abrasion mécano-chimique par mise en
mouvement vibratoire des pièces et abrasifs pour tous matériaux permettant un ébavurage
extérieur, un décalaminage et ayant un effet de rayonnage, polissage, lissage et brillantage.
Particulièrement adapté pour les grandes séries.
Tonneau: Dispositif permettant de traiter les pièces en vrac.
Tribologie: Science et technologie de l'interaction des surfaces en mouvement relatif et
des pratiques s'y rapportant.
Trempe: Chauffage au dessus du point de transformation pendant un temps convenable
et refroidissement rapide à l'air ou dans une substance donnée (eau, huile…).
U
Usure: Perte progressive de matière de la surface active d'un corps par suite des
mouvements relatifs d'un autre corps sur cette surface.
V
Valorisation des boues:
Récupération des éléments des boues présentant une
valeur intrinsèque.
Vernis : produit non métallique créant un film protecteur sur une pièce.
Voie humide:
Voir revêtements électrolytiques, dépôts chimiques, dépôts par
immersion, peintures.
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Voie sèche:
Voir dépôt par projection flamme et plasma, poudrage électrostatique,
rechargement par soudure, dépôts chimiques en phase vapeur, dépôt physiques en phase
vapeur.
Voie thermique: voir décapage thermique avec ou sans atmosphère, flammage, effet
Corona
Vernis de glissement:
Revêtements organiques apportant à la surface des pièces
traitées un film sec présentant un très bon coefficient de frottement.
V.L.E (valeur limite d'exposition): Valeur maximale (instantanée ou mesurée sur
une période égale au plus à 15 minutes) de la concentration d'une substance dans l'air qui
ne doit pas être dépassée sans risque pour la santé.
V.M.E (valeur moyenne d'exposition): Valeur admise pour la moyenne dans le
temps des concentrations auxquelles un travailleur peut être exposé au cours d'un poste de
travail de 8 heures.
Z
Zinc acide : zingage électrolytique dont le pH du bain d’application est égal à 4.
Zinc alcalin : zingage électrolytique dont le pH du bain d’application est égal à 12.
Zinc-cobalt:
dépôt électrolytique de zinc allié à 1% de cobalt d'épaisseur courante 10
microns. Les tenues au brouillard salin sont évaluées à 150 - 200 heures sans rouille blanche,
100 - 150 heures sans rouille blanche après 1 heure à 120°C et 500 - 800 heures de BS sans
rouille rouge.
Zinc -Fer noir:
Dépôt électrolytique de zinc-fer permettant d'obtenir une bonne
protection de l'acier tout en apportant l'aspect noir recherché. C'est une protection
sacrificielle de faible épaisseur, comme le procédé zinc-alcalin classique. Une addition de fer
de 0,3 à 0,5% modifie considérablement les propriétés de base et les performances
notamment en ce qui concerne la résistance à la corrosion qui se trouve accrue: le fer
contenu dans le dépôt migre dans le film de chromatation, retardant la dissolution du zinc.
Zingage: Terme général désignant un
revêtement de zinc sur un autre métal, quelque soit
le procédé.
Zingage électrolytique: Dépôt électrolytique de zinc. Les produits ainsi revêtus sont appelés
électro-zingués.
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Zingage par métallisation au pistolet:
Recouvrement d'un substrat par
projection de zinc fondu au pistolet.
Zingage par matoplatie: Recouvrement par écrasement de zinc à l'aide d'un moyen
d'impact au sein d'un milieu chimique.
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