Bactéries Hautement Résistantes émergentes - CClin Sud-Est

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Olivier Baud ARlin Auvergne
RIPHH nord 18 sept 2014
Bactéries Hautement Résistantes émergentes ?
1. bactérie commensale du tube digestif 2. résistante à de nombreux antibiotiques 3. avec des mécanismes de résistance aux antibiotiques transférables entre bactéries 4. émergente selon l’épidémiologie connue, c’est‐à‐dire n’ayant diffusé en France que sous un mode sporadique ou un mode épidémique limité
→ Entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC), → E. faecium résistant aux glycopeptides (ERG) Bactéries Hautement Résistantes émergentes ?
1. les bactéries saprophytes comme A. baumannii ou P. aeruginosa, quelle que soit leur multirésistance aux antibiotiques 2. les autres bacilles à Gram négatif résistants aux carbapénèmes sans production de carbapénémases 3. les bactéries multirésistantes (BMR) aux antibiotiques comme SARM et les entérobactéries produisant des BLSE 4. Enterococcus faecalis résistant aux glycopeptides ; E. faecalis est rarement impliqué dans les épidémies. Il doit être géré comme une BMR.
Evolution des BMR/BHRe de 2000 à
2012
SARM
EBLSE
2006
2000
2012
EPC
ERG
Nb de cas K pneumoniae R pénèmes
)
(0
0
1
20
)
39
(
09
20
12
20
2)
1
(2
)
79
2
3(
1
20
11
20
2)
0
(2
5)
3
3
4(
1
20
Taux d’incidence
Et après 2014 … ???
SARM
EBLSE
2024
2018
2006
2000
2012
EPC
ERG
D’autres pays sont en avance !
K. pneumoniae Carbapénémase + 2
1
20
des textes, des textes, des textes, des textes
1. CTINILS. Avis « maîtrise de la diffusion des ERG dans les établissements de santé français » Comité
Technique des Infections Nosocomiales et Infections Liées aux Soins (CTINILS), octobre 2005. 2. CTINILS. Fiche technique opérationnelle du 09/10/06 « Prévention de l’émergence des épidémies d’ERG dans les établissements de santé ».
3. Note DGS/DHOS du 06/12/06 : Prévention de l’émergence des épidémies d’ERG dans les ES. 4. HCSP. Recommandations relatives aux mesures à mettre en œuvre pour prévenir l’émergence des entérobactéries BLSE et lutter contre leur dissémination. HCSP février 2010. 5. HCSP. Rapport relatif à la maîtrise de l’émergence et de la diffusion des entérocoques résistants aux glycopeptides (ERG) dans les établissements de santé français. Haut Conseil de la santé publique. Commission spécialisée « Sécurité des patients : infections nosocomiales et autres évènements indésirables liés aux soins et aux pratiques ». Mars 2010. 6. HCSP. Maîtrise de la diffusion des bactéries commensales multi‐résistantes aux antibiotiques importées en France lors de la prise en charge de patients rapatriés de l’étranger. Commission spécialisée « Sécurité
des patients » (CsSP), Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Mai 2010. 7. HCSP. Maîtrise de la diffusion des BMR importées en France par des patients rapatriés ou ayant des antécédents d’hospitalisation à l’étranger. CsSP, HCSP. Novembre 2010. 8. Circulaire N°DGS/RI/DGOS/PF/2010/413 du 6 décembre 2010 relative à la mise en œuvre de mesure de contrôles des cas importés d’entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC). 9. Instruction DGS/DUS/RI N°2011/224 du 26/08/2011 relative aux mesures de contrôle des EPC. 10. Instruction DGS/DUS/CORRUSS N°2012/188 du 9 mai 2012 relative à l’organisation des rapatriements sanitaires vers la France de patients porteurs de maladies transmissibles nécessitant un isolement ou de bactéries multi‐résistantes (BMR). Efficacité des textes …
Episodes d’EPC signalés entre 2004 et avril 2013 en France (n= 482)
1ères recos EPC
Qu’elle que soit la Evaluation
situation
Cellule de crise, de • Moyens matériels Communication décision, de • Moyens humains
Prévention de la Information
concertation
• Modifications de l’offre de soins
transmission croisée • Moyens du laboratoire
• Patient / famille • Composition : Direction, EOH, • Accompagnement de l’EOH • Patients contact si dépistage Biologiste, Infectiologue, Responsables du • Ch. individuelle avec PCC • Surveillance des prescriptions ATB
• Services ou ES fréquentés pôle et services concernés, président de la • Gestion des excréta
• Laboratoire de microbiologie
CME, Directions des Soins, Coordinateur • Organisation des soins • Médecin traitant
de la gestion des risques et un membre du • Evaluer la pertinence du contrôle ou • Personnels soignants concernés réseau CClin‐ARlin pour les petits ES arrêt des transferts et du dépistage des contact • Signalement e‐sin • Concertation sur les mesures
• Préparer un communiqué
de presse si • Prendre les décisions sans délai
• Renforcement hygiène des mains
épidémie • Renforcement bionettoyage Les différentes situations
1. Admission d’un patient hospitalisé à l’étranger dans l’année
2. Découverte « fortuite » d’un porteur de BHRe 3. Epidémie = diffusion secondaire
4. Admission d’un patient connu porteur de BHRe
5. Admission d’un patient contact en situation épidémique
6. Admission d’un patient contact hors situation épidémique
7. Transfert d’un patient porteur de BHRe vers une structure d’aval : SSR, HAD, EHPAD, domicile
Dissémination par contact
Manuportage Environnement
Gants / Tenue
Excreta
Bio‐nettoyage
Précautions standard
Précautions complémentaires de type contact
100% d’application – d’observance ?
= 0% dissémination
Contrôle d’une épidémie de BHRe
• Activer le plan local de maîtrise d’une épidémie • Arrêter les transferts des porteurs et des contacts • Arrêter temporairement les admissions • Regrouper porteurs, contacts, indemnes en 3 secteurs distincts avec personnels dédiés • Dépistage hebdomadaire des contacts • Dépistage des contacts déjà transférés dans un autre établissement • Alerte informatique pour repérer réadmission Epidémie considérée comme contrôlée si, depuis la découverte du dernier porteur : • les porteurs , les contacts, les indemnes sont pris en charge par du personnel distinct • au moins 3 dépistages des contacts présents sont négatifs • Reprise des transferts des contacts si nécessaire • PCC pour les contacts transférés • Poursuite des dépistages hebdomadaires des contacts • Si hospitalisation prolongée, dépistages espacés, mais renouvelés si ATB • Avis référent en antibiothérapie avant ATB En pratique …
Vendredi, il est 17:45
On découvre qu’un patient hospitalisé en début de semaine a
séjourné à l’hôpital de Johdpur un mois auparavant …
•
•
•
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•
•
•
Dans un secteur en souffrance
Le patient est en chambre double
Il a fréquenté 3 services depuis son hospitalisation
Il a eu une fibroscopie gastrique
Un transfert est programmé le lundi suivant
Le voisin est parti en réanimation le jeudi soir
L’ARlin ne répond pas (elle est à la journée ATB &
BMR à Lyon …)
Dans l’ordre (1)
1.
2.
3.
4.
Je valide l’information
J’informe l’EOH (si elle n’est pas à Lyon)
Je mets en place les PCC je vérifie les modalités d’élimination des excreta
5. J’identifie les contacts
6. Je limite les transferts
7. J’autorise les retours au domicile
Dans l’ordre (2)
7. J’évalue
ƒ Le risque de dissémination
ƒ La qualité d’application des précautions standard
ƒ Le degré d’autonomie du patient en particulier pour l’élimination
ƒ J’informe : le patient, le médecin responsable, le chef de service/pôle, la direction, le laboratoire, le CLIN ou équivalent
Dans l’ordre (3)
8. J’organise le fonctionnement du service pour le WE
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Entrées et sorties
Personnel dédié
Marche en avant
Entretien de l’environnement
9. Une cellule de crise est programmée le plus rapidement possible au plus tard le lundi matin
Pourquoi un seul dépistage
pour une personne rapatriée
de dépistages
Quelle estetla3durée
du casCombien
pour
un
contact
?
pasnégatifs
plus de pour
mesure
affirmer
portage Pourquoi
?
3 dépistages négatifs pour
en qu’un
EHPAD
? est négatif ?
patient
Les
techniques
moléculaires
un
cas
et après ?
Pourquoi les soignants ne
sont-elles? plus sensibles
?
PCC ? Cohorting
?
sont-ils pas dépistés
Quel est la sensibilité du
dépistage ?
Et plus pratique encore ....
Nombre de dépistage
Durée du dépistage
Personnel dédié ....
Cohorting ....
Quel est l’intervalle idéal
entre deux dépistages ?
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