Corrigé du DS5
Exercice 1 (8 pts)
Partie 1 : Soit gla fonction définie sur Rpar g(x) = ex−xex+ 1.
1. Déterminer la limite de gen +∞.
Pour tout réel xon a : g(x) = ex(1 −x) + 1. Comme lim
x→+∞
ex= +∞,lim
x→+∞1−x=−∞ et lim
x→+∞1 = 1, on
obtient par produit puis somme de limites : lim
x→+∞g(x) = −∞.
2. Etudier les variations de la fonction g.
La fonction gest dérivable sur Rcomme somme de fonctions dérivables, et, pour tout réel x:
g0(x) = ex−ex−xex=−xex.
L’exponentielle étant partout strictement positive, g0(x)est du signe de −x. La fonction gest donc croissante
sur ]−∞; 0] et décroissante sur [0; +∞[.
3. Donner le tableau de variations de g.
Comme lim
x→−∞
ex= 0 ,lim
x→−∞
xex= 0 et lim
x→−∞ 1 = 1, on obtient par somme de limites : lim
x→−∞
g(x) = 1.
De plus g(0) = 2, donc, avec le 2. on peut dresser le tableau de variations de g:
x−∞ 0 +∞
g0(x) + 0 −
g(x)1%2&−∞
4. (a) Démontrer que l’équation g(x) = 0 admet sur [0; +∞[une unique solution. On note αcette solution.
La fonction gest dérivable, donc continue, sur R, donc aussi sur [0; +∞[. Elle est strictement décroissante
sur [0; +∞[. On a : g(0) = 2 et lim
x→+∞
g(x) = −∞, donc 0 est une valeur intermédiaire de gsur [0; +∞[.
Par conséquent, d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation g(x) = 0 admet une
unique solution αsur [0; +∞[.
(b) Déterminer un encadrement d’amplitude 10−2de α.
Le graphe de gobtenu à la calculatrice montre que 1< α < 2. Par la méthode de balayage, on obtient alors
successivement : 1,2< α < 1,3puis 1,27 < α < 1,28.
(c) Démontrer que eα=1
α−1.
Par définition de αon a :
g(α) = 0, c’est-à-dire : (1 −α)eα+ 1 = 0. On en déduit que : eα=−1
1−α, soit donc : eα=1
α−1.
5. Déterminer le signe de g(x)suivant les valeurs de x.
Avec le tableau de variations de get la définition de α, on obtient : g(x)>1pour −∞ < x < 0,g(x)>0pour
06x < α et g(x)<0pour x > α.
Donc : g(x)<0pour x > α et g(x)>0pour x < α.
Partie 2 : Soit Ala fonction définie et dérivable sur [0; +∞[telle que A(x) = 4x
ex+ 1.
1. Démontrer que, pour tout réel xpositif ou nul, A0(x)a le même signe que g(x), où gest la fonction définie dans
la partie 1.
Pour tout réel positif ou nul x, on a :
A0(x) = 4(ex+ 1) −4xex
(ex+ 1)2=4
(ex+ 1)2(ex−xex+ 1) = 4
(ex+ 1)2g(x). Comme 4
(ex+ 1)2>0pour tout réel x,
A0(x)est du signe de g(x)pour tout réel positif ou nul x.
2. En déduire les variations de la fonction Asur [0; +∞[.
Avec les résultats du 1. et ceux du 5. de la partie 1, on obtient :
A0(x)>0sur [0; α[,A0(α) = 0 et A0(x)<0pour x > α. La fonction Aest donc croissante sur [0; α]et
décroissante sur [α; +∞[.
Partie 3 : On considère la fonction fdéfinie sur [0; +∞[par : f(x) = 4
ex+ 1. On note Csa courbe représentative
dans un repère orthonormal (O ;I,J). Pour tout réel xpositif ou nul, on note M le point de Cde coordonnées (x;f(x)),
P le point de coordonnées (x; 0) et Q le point de coordonnées (0; f(x)).
1. Démontrer que l’aire du rectangle OPMQ est maximale lorsque M a pour abscisse α.
L’aire du rectangle OPMQ est égale à OP ×OQ =xf(x)puisque xet f(x)sont positifs. Pour tout réel positif ou
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