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Pour une Médecine Libérale
Colloque UFML
Paris Hôpital Cochin
9 novembre 2013
Fin du monopole
• Le 3 octobre 2013 un arrêt de la Cour de justice
européenne confirme la fin du monopole de la sécurité
sociale, déjà légale depuis les directives européennes
de 1992, mais contesté par les politiciens français.
• Pour tout savoir http://www.claudereichman.com/
• Aux gens qui le savent et s’en vont
• Aux gens qui le savent et restent
• Aux gens qui ne la savent pas
• Aux gens qui ne croient pas en un autre système de
santé
La faillite
• La Sécu est en déficit permanent, rembourse
de moins en moins et coûte de plus en plus. Le
déficit est structurel.
• Le modèle social français a des conséquences
néfastes sur l’économie (chômage, perte du
pouvoir d’achats, fiscalité écrasante,
réglementation étouffante) ce qui tarit les
ressources du modèle social. C’est un cercle
vicieux.
Que faire :
• La solution est politique.
• Il y a là une excellente opportunité pour
prendre un ensemble de mesures qui
refonderont complètement le système de
protection sociale français.
• Cela fait belle lurette que la protection sociale
d’Etat, pour tous et complète, est un mythe.
Aujourd’hui tout le monde sait que la Sécu est
à bout et qu’il faut agir.
L’enjeu
• Le but de la Protection sociale est toujours le
même : que tout le monde ait de manière
pérenne, accès aux meilleurs soins.
• Quel que soit, l’âge, l’état de santé, la situation
professionnelle, la situation géographique, la
situation civile, la situation sociale, les moyens
matériels, la capacité etc.
Comment y parvenir
• La solution est politique.
• Définir qui fait quoi entre l’Etat, les
assurances, les individus.
• Pour que les Français soient responsables il
faut qu’ils puissent choisir et disposer de la
plus grande partie de leurs revenus : salaire
complet, Flat tax.
Les assurances
• Le panier de soins
• Une seule assurance (Panier de soins plus
complémentaires)
• Un seul interlocuteur pas de doublon
• Libre choix, possibilité de changer
• Le CE épargne santé (Franchise, TM, reste à
charge)
• Garanties parce que liées par contrat
Le filet de sécurité
•
•
•
•
•
•
Aide à la personne
Quelle que soit la détresse
Remplace toutes les aides existantes
Fiscalisé, pas de charges sociales
Chèque santé, libre choix
La gestion peut être dévolue à la Sécu qui
prend ainsi en charge ceux qui en ont
vraiment besoin.
Dialogue singulier
• Bien entendu les professionnels de santé sont
libres dans l’exercice de leur profession.
• Le meilleur évaluateur du professionnel est
son patient
• Les patients ont le libre choix sans formalités.
• Aucun tiers ne vient se mêler du dialogue
singulier.
C’est possible
• Pas d’obstacle légal : le monopole de la Sécu est aboli
• Tout le monde est d’accord pour répartir les soins entre
les assurances et la Sécu. Ce qui se discute c’est : qui
fait quoi et comment.
• Ces propositions concernent tout le monde et tout le
monde en profite.
• C’est le seul système cohérent de protection sociale
parce qu’il prend en compte tous les aspects du
problème : soignants, soignés, cadre légal,
financement, économie réelle du pays etc.
• Ça existe : Suisse, Pays-Bas…
Conclusion
• "En ce qui concerne les médecins en particulier, il
faut cesser de mendier nos revenus à la Sécu, ne
plus la laisser se mêler de notre travail. Il ne faut
plus qu’elle intervienne dans le dialogue singulier.
Nous ne sommes pas des gamins, nous savons
soigner les gens. Les politiciens veulent mener
notre barque à notre place. Nous savons très bien
gérer notre travail et notre vie. Alors au nom de
quoi les laisser nous dicter ce que nous devons
faire ou ne devons pas faire ?"
Malheureusement
• « quand l'État se charge de tout, il devient
responsable de tout. Sous l'empire de ces
arrangements artificiels, un peuple qui
souffre ne peut s'en prendre qu'à son
gouvernement; et son seul remède comme sa
seule politique est de le renverser. ».Frédéric Bastiat
Services privés, service public
Et l’Etat créa la Sécu
• « Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands
dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait
l'individu aux conséquences de ses propres actes. (…)
• Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le
redressement d'année en année, comme c'est l'usage,
jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais
alors on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec
une population qui ne sait plus agir par elle-même,
qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet même la
subsistance, et dont les idées sont perverties au point
d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la
Propriété, de la Liberté et de la Justice. » Frédéric Bastiat
Harmonies économiques Des salaires
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