Éléments d’analyse du commerce international
Afin de comprendre les intérêts et les limites
de l’intégration commerciale en Europe
La pensée préclassique
Au cours des 16ème et 17ème siècles, 2 doctrines se sont formées : le courant
physiocrate et le courant mercantiliste.
En France, ce dernier est associé au colbertisme. L’idée, c’est que la
richesse de la nation est celle du prince, et que le commerce international
est un jeu à somme nulle : ce qui est gagné par les uns est perdu par les
autres.
En conséquence, il convient de stimuler les exportations, freiner les
importations, développer les manufactures royales (celle des Gobelins par
exemple).
Le commerce international y est perçu comme un jeu à somme nulle : les
gains pour un pays correspondent forcément à des pertes pour un autre.
Les théories traditionnelles :
Les théories traditionnelles sont celles ayant montré que
le commerce international était un jeu à somme positive
sous quelques conditions.
Elles ont la particularité de vouloir expliquer le commerce
entre nations sur la base de différences de productivité,
de quantité de travail et/ou capital sur un territoire
national, et plus récemment des différences
technologiques.
Le théorie des avantages absolus Adam Smith :
Il est préférable d’acheter ailleurs ce qui peut être produit à un coût
inférieur, et donc acheté à un prix plus faible.
Un pays doit se spécialiser dans la production des biens pour
lesquels il est internationalement le plus efficace, c'est-à-dire ceux
qu’il produit au coût le plus faible.
Comme Smith raisonne avec la théorie de la valeur travail, il exprime
les coûts de production en heures de travail.
La valeur d’échange des biens est déterminée par le rapport des
quantités de travail nécessaires à la production des biens.
Par exemple, s’il faut 150 heures pour produire une automobile A et
225 pour une automobile B, alors le modèle B se vendra 1.5 fois plus
cher que le modèle B, soit 50 % de plus.
Ricardo prolonge et conteste la théorie de Smith pour avancer
que même sans avantage absolu, un pays peut avoir intérêt à
échanger dès lors qu’il est différent.
Contrairement à la position admise préalablement à ces travaux,
le commerce international est un jeu à somme positive
Les pays sont de taille identique, les facteurs de production sont
internationalement immobiles
mais parfaitement mobiles à l’intérieur du pays, les techniques
de production (et donc les productivités) sont différentes d’un
pays à l’autre.
Les rendements d’échelle sont constants.
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