Attention au froid : apprenez à respirer par le nez et non par la bouche.
D’abord, les poils qui tapissent l’intérieur du nez retiennent les
poussières de l’atmosphère. Ensuite, l’air passant par les fosses nasales
s’y échauffe un peu, si bien que les poumons souffrent moins des
brusques changements de température. Si vous vous trouvez en hiver
dans une pièce chauffée, habillez-vous convenablement avant de sortir.
Cependant, ne vous habituez pas à porter sans nécessité des cache-nez
ou fourrures qui prédisposent aux maux de gorge. En cas d’épidémie,
désinfectez le nez en introduisant dans les narines quelques gouttes
d’huile goménolée.
Dangers de l’air confiné et de l’air vicié : l’air qui a servi à la
respiration devient vite irrespirable, car non seulement il s’appauvrit en
oxygène, mais il se charge de gaz carbonique. (Nous rejetons
journellement 400 litres de gaz carbonique.) Dès que l’air en contient 4
litres par mètre cube, il devient dangereux à respirer. C’est de l’air
confiné. Il prédispose à la tuberculose et peut provoquer l’asphyxie.
Lorsque l’air est vicié par l’oxyde de carbone, le gaz d’éclairage ou
l’hydrogène sulfuré (gaz des fosses d’aisances et des égouts), il peut
déterminer une asphyxie rapide.