Impact du froid sur la fréquence cardiaque Page 2
La peau est le seul organe étant en contact direct avec le milieu extérieur. Lors de
l’exposition à une basse température, il y a des récepteurs que l’on appelle
«récepteur au froid» qui provoquent un réflexe faisant augmenter la chaleur du corps
et donc, par le fait même, la consommation en énergie. La thermogénèse intervient
en produisant de la chaleur grâce à la transformation des graisses et des sucres. En
cas de froid intense, dans certaines conditions, la vasoconstriction survient, ce qui
permet de réduire le calibre des vaisseaux sanguins aux extrémités. En ce sens,
l’activité dans le corps humain augmente, ce qui engendre une accélération du
rythme cardiaque.
Matériel et méthode
Pour réaliser notre projet et vérifier nos hypothèses, nous avons effectué une
panoplie de tests. D’abord, en ce qui concerne le cou, nous avons utilisé un sac de
glace que nous avons tenu sur la zone en question pendant 1 minute. Puis, nous
avons testé différentes parties du corps ainsi que le corps en entier à l’aide d’eau
froide et de glace. Ces tests nous ont permis de voir si l’exposition au froid a un
impact sur la fréquence cardiaque et donc sur la consommation d’énergie. Pour de
plus amples détails, consultez l’annexe 1.
Résultats et discussion
Pour pouvoir établir le lien existant entre la fréquence cardiaque et l’exposition au
froid, il fallait d’abord récolter des données de rythmes cardiaques au repos. Pour ce
faire, nous avons utilisé une montre et une ceinture polar. La prise de mesure nous a
permis de compiler un tableau des résultats, soit celui de la figure 1. Ces données
sont celles qui ont été prises sur une des membres de l’équipe, car comparées aux
résultats récoltés par le second
membre, son rythme cardiaque
était plus stable (fig.1). De ce
fait, il était plus facile d’établir
une moyenne de battements par
minute significative. Cette
moyenne, soit 86 bpm, a été
calculée à la suite d’une période
de 5 minutes durant laquelle Léa
était allongée sur une chaise
longue. C’est notre test témoin. Il
nous permettra de faire les
comparaisons nécessaires lors des
tests qui suivront.
Lors du premier test, soit celui voulant démontrer l’effet de la glace dans le cou,
nous avons pu remarquer que l’impact était moindre puisque la fréquence cardiaque
moyenne pendant la première minute d’exposition était de 86,8 bpm. Comparé à la
fréquence moyenne au repos de Léa (fig.1), cet écart de 0,8 bpm ne peut être
significatif. Comme vous pouvez le voir par le graphique de la figure 2, la période
d’exposition commence au temps 0. Il y a un pic croissant à 10 secondes, mais il est
possible de l’attribuer au stress du choc puisqu’il y a une infime différence entre la
valeur du maximum atteint, soit 87 bpm, et la valeur de la fréquence moyenne (86,8
bpm). De plus, afin qu’il soit possible de vérifier la théorie selon laquelle un individu
pourrait perdre des calories en s’exposant au froid, il faudrait que cette valeur
maximal soit maintenu plus longtemps que seulement quelques secondes. Notre
ELAINE N.MARIEB et KATJA HOEHN, Anatomie et physiologie humaines 4e édition, p.1099