La politique de cohésion européenne correction des
déséquilibres économiques et sociaux communautaires pour
assurer une répartition plus équilibrée de la population et des
activités économiques. Elle recouvre le champ des actions sociales
et régionales, la politique sociale en Europe relevant pour l'essentiel
des politiques nationales.
Avec les différentes adhésions, l'Union est devenue plus
hétérogène et a été confrontée à des problèmes régionaux plus graves.
L'entrée de la Grèce en 1981, de l'Espagne et du Portugal en 1986 ont
accru le poids des régions en retard, et l'adhésion des pays de l'Est
contribue à accentuer ces disparités.
Parallèlement à son élargissement, l'Union s'est insérée
dans la globalisation des activités, soumettant son économie à
une concurrence plus forte. Son effort de cohésion économique et
sociale, qui s'est intensifié et diversifié avec le développement des
disparités intra-communautaires, s'est réorienté depuis l'Agenda 2000,
vers le financement prioritaire d'une croissance polarisée spatialement
pour adapter l'économie européenne à l'internationalisation des
marchés.