
                                                       
 
La  sociologie  de  l’action,  qui  est  l’étude  de  la  création  de  valeurs  sociales,  orientera  notre  démarche  et  l’élaboration  de  notre 
méthodologie de recherche. Elle implique d’une part de ne pas chercher les causes des valeurs sociales dans les conditions de l’action 
même et d’autre part de ne pas penser ces valeurs comme extérieures à la société et autonomes. Considérant que l’action est source de 
valeurs, il faut aussi prendre en compte qu’elle est créatrice de significations qui orientent le comportement individuel et groupal. Dans 
cette optique, il s’agit de prendre l’individuel comme sujet universel dans une totalisation –donc dans le groupe-. Rendre compte de 
l’ensemble par le particulier, permet de trouver le sens commun dans la logique d’un devenir ensemble (Reynaud, Bourdieu, 1966).  
S’appuyant sur notre mémoire et sur la base de certains entretiens, dont celui du Colonel Breuille, que nous avons rencontré au COFAT 
en mai 2009, nous redéfinirons donc une grille d’entretiens semi-directifs, prenant en compte l’expérience acquise et se focalisant sur 
les thématiques de cohésion, d’interculturalité, de plurilinguisme et de communauté guerrière. La sélection des personnes se fera sur la 
base du volontariat, en un lieu régimentaire ou extérieur selon les disponibilités. Une chartre d’engagement de la part de la chercheuse 
sera fixée, permettant de définir de manière claire et précise avant chaque entretien les objectifs de la recherche, les méthodes utilisées 
et  ce  qui  est  attendu  du  sujet  interrogé.  Les  entretiens  seront  complétés  par  la  passation  d’un  questionnaire  et  par  des  phases 
d’observation, participante et non participante – étude ethnosociologique des interactions en régiment. Des démarches ont été entamées 
avec le CREC et Mlle Bardiès (sociologue) pour prendre contact avec des officiers légionnaires (le colonel Benoit Durieux, le colonel 
Gombeaud, Mr André Thiéblemont et le colonel Alain de Guillebon). Ces divers contacts nous seront d’une double utilité : poser les 
principes de notre recherche et leurs modalités pratiques ; permettre des entretiens préliminaires.  
 
 
 
 
Références du laboratoire sur le sujet : 
Nombreux  programmes  et  contrats  de  recherche  avec  publications  de  références  internationales  en 
sociolinguistique, notamment sur les situations plurilingues et les constructions identitaires. 
Voir : http://www.prefics.org/credilif/objectifs.html 
 
Connaissances et compétences requises : 
Théories  du  plurilinguisme  et  des  relations  interculturelles,  méthodes  d’enquêtes  sociolinguistiques,  méthode 
d’analyse des représentations socio-langagières, méthode d’analyse du discours à entrée lexicale ; problématique 
sociolinguistique générale des questions de migrations en France métropolitaine. 
Connaissance du milieu militaire et des réseaux de recherche qui travaillent dans ce champ 
Stage professionnel (conseillé ou obligatoire) durant le master