Diapositive 1

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ARIEL2 : essai de phase II prospectif pour identifier
les patientes susceptible de répondre au rucaparib
selon l’analyse génétique tumorale
• Inhibiteur de PARP dans les cancers de l’ovaire
– Efficacité si mutation BRCA (germinale ou somatique)
• AMM de l’olaparib dans le cancer de l’ovaire
– Efficacité probable en cas d’autres anomalies dans le système
de réparation par recombinaison homologue (HRD)
[non démontré en clinique]
• Rucaparib : inhibiteur de PARP, inhibant la réparation de l’ADN
– Voie orale : 600 mg x 2/24 h
– Cancer ovaire avec mutation germinale de BRCA :
taux de réponse à 74 %
La Lettre du Cancérologue
ASCO® 2015 - D’après McNeish IA et al., abstr. 5508, actualisé
Les anomalies de réparations par recombinaison homologue
(HRD) entraînent une perte d'hétérozygotie
qui peut être mesurée par une analyse génomique par NGS
Hypothèse 1
BRCAmut
Profil génomique
LOH similaire
BRCA : réponse
au rucaparib
BRCA-like
Hypothèse 2
Profil génomique
LOH différent :
pas d’efficacité
du rucaparib
BRCAWT
Biomarqueurs
négatifs
Chromosome No.
La Lettre du Cancérologue
ASCO® 2015 - D’après McNeish IA et al., abstr. 5508, actualisé
ARIEL2 : conçu pour évaluer l’efficacité du rucaparib
dans 3 sous-groupes moléculaires définis préalablement
Critères d’inclusion
BRCAmut
(n = 180)
• Haut grade
séreux/endométrioïdes
• Max BRCA connu à
l’inclusion (n = 15)
• > 1 chimiothérapie
à base de sels de platine
• Rechute platino-sensible,
maladie mesurable
• Tissu tumoral (biopsie à
l’inclusion et tissu archivé)
NGS du tissu
tumoral
permet
de classer
les patients
Critère principal
• SSP
Critères secondaires
BRCA-like
Rucaparib
600 mg x 2/24 h
jusqu’à
progression
Analyse des sousgroupes HRD
• ORR
• RECIST
• RECIST + CA-125
Biomarqueu
rs
négatifs
• Toxicité
• PK
gBRCA = gerlmine BRCA.
La Lettre du Cancérologue
ASCO® 2015 - D’après McNeish IA et al., abstr. 5508, actualisé
ARIEL2 : caractéristiques des patients
Distribution des sous-groupes
moléculaires HRD
Total
(n = 204)
Âge médian, ans (extrêmes)
ECOG PS
0/1/en cours (%)
Diagnostic
Cancer de l’ovaire épithélial (%)
Cancer péritonéal primitif/cancer de la trompe (%)
65 (31-86)
67/30/3
80
12/7
(1 inconnu)
Histologie
Séreux/endométrioïde/mixte (%)
96/2/2
Nombre de traitements préalables
Nombre médian de lignes
1 (%)
> 2 (%)
1 (1-6)
57
43
Nombre médian de chimiothérapie
à base de sels de platine
1 (%)
> 2 (%)
1 (1-5)
60
40
La Lettre du Cancérologue
Non classifié
6%
Biomarqueurs
négatifs
34 %
BRCAmut
20 %
BRCA-like
40 %
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Ariel2 : SSP selon le sous-groupe moléculaire
Survie sans progression selon le sousgroupe moléculaire HRD
Sous-groupes HRD
SSP médiane,
mois (IC90)
BRCAmut
9,4 (7,3-non atteint)
BRCA-like
7,1 (3,7-10,8)
Biomarqueurs
négatifs
3,7 (3,5-5,5)
1,0
SSP
0,8
0,6
Comparaison
par sous-groupes
0,4
BRCAmut
BRCA-like
Biomarqueurs négatifs
0,2
0
0
2
4
6
8
10
12
14
HR (IC90)
BRCAmut versus
biomarqueurs négatifs
0,47 (0,35-0,64)
BRCA-like versus
biomarqueurs négatifs
0,61 (0,41-0,92)
Mois
• Efficacité chez BRCAmut : attendue
• Confirmation de l’activité BRCA-like (HRD déficient) : inhibiteur de PARP
efficace au-delà des mutations BRCA
➜ 60 % des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire
sensibles aux sels de platine ?
La Lettre du Cancérologue
ASCO® 2015 - D’après McNeish IA et al., abstr. 5508, actualisé
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