4 1. NOTIONS DE BASE ET INTRODUCTION AUX FORMES EXT´
ERIEURES
de vecteurs tangent partout non-nul le long de γ(t).
Exemple. (Courbe donn´ee par un graphe) Etant donn´e g: [a, b]→Rune fonction d´erivable,
consid´erons la courbe α: [a, b]→R2d´efinie par α(t) = (t, g(t)).On a alors α′(t) = (1, g′(t))
qui est partout non-nul et donc il s’agit d’une courbe r´eguli`ere.
Notons qu’une courbe γ: [a, b]→Rnest en fait compl`etement d´etermin´ee par nfonc-
tions r´eelles puisqu’elle peut s’´ecrire comme :
γ(t) = (f1(t), f2(t), . . . , fn(t))
et dire que la courbe est r´eguli`ere ´equivaut `a demander que les d´eriv´ees f′
1, f′
2, . . . , f′
nne
s’annulent pas toutes en un mˆeme point t0∈[a, b].
On appelle champ de vecteurs tangents unitaire associ´e `a une courbe r´eguli`ere γ(t) le champ
T(t) = γ′(t)
||γ′(t)||.
2. Calcul diff´erentiel dans Rn
Pour le calcul diff´erentiel sur des objets plus compliqu´es que les courbes, par exemples
les surfaces dans R3, on doit rappeler certaines notions sur la d´erivabilit´e d’applications
plus g´en´erales. Commen¸cons par le cas de fonctions f:Rn→R. De telles fonctions `a n
variables possi`edent nd´eriv´ees partielles en chaque p∈Rn:
∂f
∂xk
(p) = lim
h→0
f(p+h(0,0, . . . , 1,0, . . . , 0) −f(p)
h(1 ≤k≤n)
lorsque ces limites existent. Notons que chacune des d´eriv´ees partielles peut ˆetre interpr´et´ee
comme la d´eriv´ee en h= 0 de la composition
h7→ p+h(0,0,...,1,0, . . . , 0) 7→ f(p+h(0,0, . . . , 1,0, . . . , 0))
qui repr´esente la restriction de la fonction f`a la courbe
h7→ p+h(0,0, . . . , 1,0, . . . , 0),
o`u seule une coordonn´ee (la ki`eme) varie.