L’Atelier de théâtre polonais
vous invite au spectacle
La vieille femme qui couve
“Stara kobieta wysiaduje”
Sorbonne Paris IV
UFR d’Etudes Slaves
Centre Universitaire Malesherbes
108, boulevard Malesherbes Paris 17e
Métro : Malesherbes ou Villiers
texte de
(version de 1968)
Tadeusz
Różewicz
avec
femme - Isabelle GÓRECKI
serveur - Anna SARAPUK
fille enceinte // monsieur x - Izabela BORKOWSKA
médecin // chanteuse de cabaret - Géraldine TORIEL-DYRDA
jeune homme - Kamil SKOP
guest star musicale - Brook HORNBLOWER
et avec la participation exceptionnelle de Papy-Benz
vidéos - Barbara BOROWSKA, Franck ESTEVE
mise en scène de Joanna PAWELCZYK
30 mai 2008 // 13h30 // Grand Amphithéâtre
Centre Malesherbes // Paris Sorbonne // 17e
conception: not to be // 2008
L’Atelier de théâtre polonais
vous invite au spectacle
Variations
autour de “La Noce”
Sorbonne Paris IV
UFR d’Etudes Slaves
Centre Universitaire Malesherbes
108, boulevard Malesherbes Paris 17e
Métro : Malesherbes ou Villiers
texte de
avec
Pierre-Alain BOUTRY, Alan CZARNECKI, Joanna HAWRYLUK,
Ivona KITOVAITE, Marcin KLAPUTEK, Marylène LADRIL,
Agnès MICHALIK, Anna NOWACKA, Amandine OBERLIN,
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mise en scène de Joanna PAWELCZYK
jeudi 27 mai 2010 / 14h / Grand Amphithéâtre
Centre Malesherbes / Paris Sorbonne / 17e
Atelier de théâtre polonais
jeudi 26 mai 2011 / 16h / Grand amphithéâtre
Centre Malesherbes / Paris Sorbonne / 17e
Variations autour de Witkacy
d’après « La Nouvelle délivrance »,
« Correspondance avec B. Malinowski »
et « Au revoir à l’automne » de S.I. Witkiewicz
avec
Karolina Adamczyk, Alan Czarnecki, Yvette Gorecki, Dominika
Kawa, Dagmara Kawa, Dominika Krupa, Joanna Lebiest,
Caroline Maciejewski, Catherine Udala
mise en scène de Joanna Pawelczyk
Sorbonne Paris IV
Centre universitaire Malesherbes
108, boulevard Malesherbes Paris 17e
Métro: Malesherbes ou Villiers
UFR d’Etudes Slaves / Association Sorbonne Pologne
2007/2008
La veille femme qui couve
Stara kobieta wysiaduje
textes de Tadeusz Rozewicz
(version de 1968)
Représentation le 30 mai 2008
2008/2009
Antygone à New York
[Film]
texte de Janusz Glowaski
Projection le 18 mars 2011
2009/2010
Variations autour
de « La Noce »
textes de Stanislaw Wyspianski
Représentation le 27 mai 2010
Notre montage se concentre sur
quelques sujets chers à l’auteur
comme la mort, dont on ressent la
pulsation à travers sa poésie. Rappe-
lons que Wyspianski vivait à ses cotés
pendant les sept ans de sa maladie
incurable. En suivant cette ligne, nous
avons concentré notre
Noce
autour de
la scène du spectre rendant visite à sa
bien aimée Marysia avec qui il devait se
marier avant sa mort.
La problématique d’une frontière
fluide entre le rêve et la réalité ainsi
que la vulnérabilité de la vie ont égale-
ment été notre guide dans le choix des
scènes (même si nous n’avons gardé
que deux personnages fantastiques).
Witkacy, pour qui Wyspianski était une
référence importante, nous a aidé à
préparer notre montage; surtout par
l’approche fort bien formulée par son
père : « En faisant une farce, tu suis
malgré tout un besoin de sérieux et
tu mets dans ce que tu écris les par-
ticules essentielles de ton être. En
parodiant maintenant Wyspianski, [...]
tu mélanges sans cesse les choses
importantes avec cette volonté de pa-
rodie ». Son attitude critique envers
le processus de « prophétisation » du
poète national nous a également ai-
guillé.
Nous avons également introduit des
dialogues de séduction entre Rachel et
le Poète qui reflètent une grande ad-
miration de Wyspianski pour la poésie
« sainte », que l’on peut percevoir par-
tout, même dans un objet de la réalité
la plus basse, comme le voulait Kantor.
Notre montage de Wyspianski est for-
mé de ses propos sur la fragilité de la
vie, sur les jeux sociaux, sur la poésie
omniprésente, ainsi que sur sa cri-
tique de gestes symboliques vides au
service de manifestations patriotiques
qui sont, selon le poète, « le poison qui
prétend nous guérir ».
2010/2011
Variations autour
de Witkacy
textes de S.I. Witkiewicz
Représentation le 26 mai 2011
S.I. Witkiewicz a écrit
La Nouvelle Déli-
vrance
en 1920. Selon l’auteur, la pièce
correspondait à sa théorie de la
Forme
Pure
. Pourtant dans la forme de notre
spectacle, nous nous referons plutôt
au Witkacy des années 30, au Witkacy
de la forme éclatée selon la formula-
tion de Grzegorz Niziołek.
Nous inscrivons cette pièce dans une
forme plus ouverte de notre spectacle,
ce qui nous permet également d’abor-
der certains éléments biographiques
de Witkacy ainsi que d’inviter ses
amis : Bronisław Malinowski et Karol
Szymanowski.
Les fragments de l’
Adieu à l’automne
(1927) rendent l’ambiance d’érotisme
et de décadence qui habite l’œuvre de
Witkacy. Le roman est également pré-
sent dans notre spectacle au travers
des images filmiques tournées par
Mariusz Trelinski en 1990.
Après la première lecture publique de
la
Nouvelle Délivrance
, on lisait dans
un journal cracovien :
« Monsieur Witkiewicz nous a présenté
la forme pure de l’art scénique, donc,
comme on dit à Cracovie, ‘‘le pur non-
sens’’. Il est impossible de raconter le
contenu de cette pièce, car tout sim-
plement, elle n’en possède aucun. Les
personnages de la pièce se perdent
sans cesse dans des interrogations :
Qui sommes-nous ? Pourquoi nous
trouvons-nous ici ? Que faisons-nous ?
Que tout cela veut-il dire ? J’avoue
ouvertement de ne pas être capable de
répondre. »
2011/2012
Le Piège
Pulapka
texte de Tadeusz Rozewicz
Représentation le 24 mai 2012
« Cette pièce est un adieu à Kafka. Il
est temps. Cette taupe a creusé trop
de couloirs dans mes pensées. Il est
temps de la bannir de ma tête.
Kafka est pour moi le « trou noir » sur
le firmament de la littérature euro-
péenne... Il faut être prudent, il peut
avaler et détruire. Ce sera une pièce
amorphe évoquant non tant la cou-
ronne de l’arbre que les racines sou-
terraines entortillées poussant sans
direction. Ainsi : la longueur de l’image
sur une scène ne correspond pas tou-
jours à la durée réelle de cette scène
et non plus à son volume dans le texte.
Les vivants et les morts sont sous le
pouvoir de l’auteur. Ce n’est pas en-
core maintenant, ceci arrivera dans
dix ans et cela dans vingt. L’auteur du
« Piège » n’est pas encore né... Milena
vit encore... Hitler veut devenir artiste-
peintre, Goebbels finit sa pièce de
théâtre qu’on ne veut pas jouer... Les
racines sont encore cachées dans la
terre, dans les ténèbres, dans l’avenir...
Depuis trois ans j’écris une pièce
sur Kafka sous le titre « Poète bouc
émissaire » (il y a un an elle s’appe-
lait « Placard et Kafka »). Je me suis
fait prendre au piège. Ma langue, mes
mains, mes paroles enferrées. Sang
et salive dégoulinent de la bouche.
Silence. Une taupe, une énorme taupe
creuse des tunnels vides de lumière...
M’attire dans sa galerie. Au départ ça
aurait dû être une courte pièce (peut-
être comédie) sur l’achat des meubles
par les « fiancés » : Felice et Franz.
Placard. En quelques années les titres
de la pièce et son volume ont changé.
Ses images se sont multipliées... »
Identité n’est pas libération. elle est
limitation. c’est un piège dans lequel
nous sommes enfermés (F. Kafka)
T. Rozewicz, 1980
Traduit du polonais par M.S. Devrim
SPECTACLES REALISES DANS LE CADRE DE « L’ATELIER DE THEATRE » DU DEPARTEMENT DE POLONAIS DE L’UFR D’ETUDES SLAVES DE L’UNIVERSITE PARIS-SORBONNE
AVEC LE SOUTIEN DE L’ASSOCIATION SORBONNE-POLOGNE
ADAPTATIONS ET MISES EN SCENE : JOANNA PAWELCZYK