RMM - ARBNSQ

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Revues de morbi-mortalité
Groupe de travail des
établissements Bas-Normands
lundi 8 janvier 2009 ARH Basse Normandie
CoréQa de Basse-normandie
Comité régional pour l’amélioration de la qualité et de la performance en santé
RMM lundi 8 janvier 2009
Programme
•
RMM méthodologie Dr P. Gauneau:
–
Merci aux Dr
•
Organisme Agréé de la Société de Réanimation de
Langue Française (OARLF)
•
Kaloustian Service de médecine interne-Endocrinologie
CH Compiègne
•
Discussion:
–
Role du groupe de travail
•
–
Région?
• Dans chaque établissement?
• Soutient méthodologique?
• Etc ?
Prochaine réunion
• Ou?
• Ordre du jour?
Revues de morbi-mortalité
Pourquoi, pour qui, comment …?
•
•
•
« Medicine used to be simple,
ineffective and relatively safe.
Now it is complex, effective and
potentially dangerous »
Sir Cyril Chandler, 1999
Historique des RMM
• Méthode implantée au début du siècle aux USA
en tant qu’outil pédagogique
– Obligatoire pour le cursus de formation initiale des chirurgiens
– Puis étendue à d’autres disciplines et à d’autres pays
• Reconnue comme méthode d’amélioration de la
qualité des soins
– Fait partie des critères d’accréditation (USA,
Canada)
• Expériences françaises sporadiques et parfois
anciennes
– A l’initiative d’équipes médicales (chirurgie,
anesthésie réanimation)
– Méthode qui fait désormais partie des critères
d’accréditation (V2 et V2010)
Objectifs principaux
 Tirer profit des évènements indésirables pour
améliorer la qualité de prise en charge et la sécurité
des patients
 Apprendre et comprendre individuellement et
collectivement
 Créer une culture de sécurité au sein du service
Pourquoi faire des RMM ?
• Multiplicité d’actes, de matériels, d’intervenants
• Charge en soins élevée = milieu favorable pour défaut
de qualité de soins
– Rédaction de protocoles écrits
– Application de recommandations (Conf. Consensus, …)
– Recherche de marqueurs d’évaluation de (non) qualité
• L’approche prospective ne peut suffire à faire
disparaître tous les risques d’accidents
• Survenue d’évènements indésirables = prolongation
des durées de séjours, morbidité et mortalité
L’hôpital est un lieu à haut risque…
Les erreurs patentes
Patient
Soignant
Equipe
Tâches
Les erreurs latentes
Conditions
de travail
Organisation
Contexte
institutionnel
D’après J. Reason
Erreurs et conséquences de l’erreur
Le risque n’est pas lié à l’erreur, il est lié au contexte de situation
Quel(s) est (sont) le(s)
objectif(s) de ces RMM ?
1.Objectif pédagogique
(apprendre et comprendre
individuellement et collectivement)
2.Qualité de gestion sécuritaire et
prévention des risques
3.Qualité d'amélioration de la prise en
charge (protocoles, formation,
organisation des soins)
4.Objectif de communication au sein de
l’équipe
5.Autre
100
80
60
40
20
0
1
2
3
4
5
Comment mettre en place une
RMM en réanimation ?
1. La charte tu
écrieras
Périodicité et durée
• Respect de la périodicité, des horaires et des
durées
• Possible (souhaitable ?) de remplacer une des
réunions habituelles par une RMM
• Dates définies à l’avance et convocations avec
ordre du jour
• Date et heure choisies en fonction du maximum
de disponibilité des participants (médecins et
non médecins)
• Durée maximale prédéfinie
Comment mettre en place une
RMM ?
2. Un responsable,
tu trouveras
Il faut toujours trouver un
responsable …
• Désignation consensuelle
• Pas forcément le chef de service lui-même mais
certainement un vrai « senior »
• En charge de l’organisation générale des RMM :
– Organise les séances
– Choisit les cas à discuter (sur des critères
prédéfinis)
– Anime les débats
– Fait régner un climat de confiance
– Assure archivage et traçabilité
– Coordonne la mise en place des actions
correctrices
Comment mettre en place une
RMM ?
3. Tout le service,
tu inviteras
Inviter tout le monde …
• Tous les membres du service ou de l’unité,
médecins et non médecins
• Ce qui peut être utile :
– Personnels extérieurs au service invités en raison de leur
implication dans les dossiers sélectionnés
– Présence d’un animateur ou d’un intervenant extérieur
expérimenté en matière de pratique des RMM, parfois
souhaitable lors de l’initiation de la démarche
– Invitation de spécialistes, dès lors que leur présence est
susceptible d’enrichir les débats
Dans tous les cas, toutes les personnes qui assistent à
ces réunions sont soumises au secret médical et au
devoir de réserve
Comment mettre en place une
RMM ?
4. Le bon critère, tu
retiendras
Bien choisir son critère de
sélection !
• Ils peuvent différer d’un service à un autre
• Les cas de décès ou les cas présentant une
morbidité importante sont susceptibles de faire
l’objet d’une analyse en RMM
• D’autres alternatives sont possibles (« near
miss », EPR, dysfonctionnements
organisationnels, complication inattendue
• Nécessité d’un relevé prospectif des cas
– grâce à des évènements sentinelles
– sur des critères précis lors d’une étape prédéterminée
de l’hospitalisation (codification PMSI, CRH, réunion
d’équipe quotidienne…)
Comment mettre en place une
RMM ?
5. La réunion, tu
prépareras
Préparer la réunion !
• Répartition des cas entre les différents membres
de l’équipe
– Cas présentés et préparés par la personne qui
a eu la responsabilité du patient (ou un acteur
directement en charge du patient)
– Compromis entre la préservation de la
mémoire des faits et les émotions générées
par l’évènement
• Dossiers préparés à l’avance (sinon report)
– Chronologie précise des évènements disponible
– Fiche spécifique de synthèse prédéfinie
comportant les éléments essentiels du cas et
les éventuels référentiels utilisables
– Dossier accessible à tous au cours de la RMM
Méthodologie
Comment mettre en place une
RMM ?
6. Des actions
correctrices et un
plan de suivi, tu
engageras…
Déroulement de la réunion
• Présenter le cas
• Débattre afin d’évaluer le caractère évitable ou
non de l’évènement analysé
• Rechercher les actions à mettre en œuvre afin
d’éviter que l’évènement ne se reproduise
• Si possible, s’appuyer sur des référentiels
publiés
• Pour chacun des évènements « évitables »,
identifier des actions d’améliorations :
– Nouvelles procédures
– Plan de suivi
– Indicateurs (simples, peu nombreux)
L’analyse des facteurs contributifs
Pourquoi cela est-il arrivé ? Quelles sont les causes « racines » ?
Causes immédiates :
• la survenue est-elle liée à un produit, à une procédure ?
• y a-t-il eu erreur à l’origine ? manque de supervision ? réaction
inadaptée ?
Causes profondes :
• l’organisation et les responsabilités étaient-elles définies ?
• y a-t-il eu défaut de communication ?
• la composition de l’équipe était-elle adaptée (nombre,
compétence) ?
• les locaux et les équipements étaient-ils appropriés ?
• y a-t-il eu un défaut de culture qualité ou sécurité ? de gestion
des ressources humaines ?
Est-il nécessaire de revoir le système en question ? Des leçons ontelles été tirées afin d’éviter que l’évènement ne se répète ?
Comment mettre en place une
RMM ?
7. Un résumé
anonyme, tu
rédigeras …
Comment mettre en place une
RMM ?
8. Un compterendu de
réunion, tu
archiveras …
Archivage et traçabilité
• Pour chaque dossier analysé, un résumé
anonyme sera rédigé sous forme d’une
fiche de synthèse :
– Description du cas et résumé des discussions
– Jugement porté sur l’évitabilité et mesures
correctrices
• Pour chaque séance, un compte-rendu est
réalisé :
– Nom des participants
– Listing des évènements
Ces documents ne font pas partie du dossier du
patient et doivent être conservés au sein des
archives du service
Suivi des actions
correctrices
• Un bilan annuel d’activité des RMM
sera réalisé par le responsable :
– Mesures correctrices proposées
– Programme d’évaluation et suivi
– Synthèse des paramètres
systématiquement renseignés pour
tous les dossiers
– Indicateurs utilisés pour suivre les
résultats des actions
Comment mettre en place une
RMM ?
9. La confiance de
tous, tu
obtiendras …
Les RMM : les écueils…
« Good morning ! Thank you for coming to our M&M Conference… »
RMM n’est pas la police des
polices
Théâtre d’opération :un
hôpital.
Cible: le soignant.
« Contact visuel,cible
verrouillée autorisation de
tir ? »
P. Chevalier, DAJ, AP-HP
La RMM : facteur de risque
médico-légal ?
• NON, si elle ne s’écarte pas de ses objectifs.
AU CONTRAIRE : Informer le patient ou sa famille du processus
(son lancement et son résultat) peut s’avérer positif :
– Pour le patient ou la famille qui le demande
– Pour l’autorité judiciaire, saisie ultérieurement, pour montrer le
souci de TRANSPARENCE et la REACTIVITE de l’hôpital
Recommandations : il faut s’assurer que les objectifs sont compris par
le patient ou sa famille
• OUI, si elle dérive de ses objectifs :
– Impute des responsabilités individuelles, mise en cause
personnelle
– Si elle se tient en secret du patient en demande d’explication sur
sa prise en charge
Comment mettre en place une
RMM ?
10.Tous les conflits,
tu
désamorceras…
Pièges à éviter
1. Recherche de culpabilité individuelle
2. Crainte d’une mise en cause
juridique
3. Conflit au sein de l’équipe
Freud consulting: devant la RMM le
réflexe primal du médecin est de
penser à lui seul.
• J’ai fait ce qu’il fallait.
• Attends! On peut pas sauver
tout le monde!
• Vont pas me donner des
leçons de médecine, à moi!
• Surtout devant machin ou
machinette!
• Je n’ai pas envie de me
retrouver en slip devant tout le
monde.
• Ne jamais avouer que l’on
s’est peut être trompé.
• Les non médecins ne peuvent
pas se mettre à notre place.
• En fait;avais je bien évalué la
situation?
• Ais je perdu du temps?
• Faudrait que je me connecte
car ça je ne le savais pas.
• Etc…
RMM expert extérieur
indispensable
• Véritable intérêt.
• Esprit d’équipe renforcé.
• Souci d’amélioration de la
sécurité.
• Boite à idées.
• Impression de faire partie
d’une équipe qui joue
pour gagner.
• Réelle analyse.
• Réflexion métier,éthique.
• Règlements de compte.
Déni.
• Défaut de EBM.
• Bataille de références.
• Culpabilisation.
• Réunionite technohospitalière.
• Fausses bonnes idées.
• Lassitude
• Consensus mou.
Le système de santé ?
La sécurisation organisationnelle a ses
limites…favoriser la création d’une culture
de sécurité et la résilience des acteurs
Exemples
LES REVUES DE MORBIDITÉ MORTALITÉCHU DE RENNES (JUIN 2007)
POLE
TITRE
ANESTHESIE
REANIMATION
Revue morbidité / mortalité / déclaration des évènements indésirables liés
aux soins ciblée sur les intubations difficiles en bloc opératoire
ABDOMEN
THORACIQUE
VASCULAIRE
METABOLIQUE
PORTEUR - ASSOCIES
REFERENCE V2
Collectif intubations
difficiles rennais
risques
Revue morbidité / mortalité / déclaration des évènements indésirables liés
aux soins ciblée sur actes techniques réalisés dans le cadre de l’activité
du plateau médico-technique hépato-digestif
Service des maladies
de l’appareil digestif
Service des maladies
du foie
risques
Revue morbidité / mortalité / déclaration des évènements indésirables liés
aux soins (bloc opératoire chirurgie cardiaque, thoracique et vasculaire)
Réanimation du
service
de chirurgie
thoracique et
vasculaire
risques
RMM PÔLE ABDOMEN
UF
endoscopi
e
M Pagenault
6117 examens
UF
Explorations
Hépatiques
A Guillygomarc’h
581 PBH
Déclarations
Complications
RMM
UF
proctologie
L Siproudhis
227 interventions
Vigilance
USI Caroli
Garde
SMAD/SMF
PN D’Halluin
RMM PÔLE ABDOMEN
BILAN APRÈS 3 ANS DE FONCTIONNEMENT
Endo
Endo
diag
Endo
TTT
Colo
diag
CPRE
EUS
Kysto
Ampull
N
examens
18635
13249
5386
5335
967
992
25
8
N
complic.
112
23
89
13
17
5
6
2
%
complic.
0,6
0,17
1,65
0,24
1,76
0,5
24 %
25 %
B Denis
(GCB,
2003)
%
complic.
0,7
0,2
3,4
0,2
8,2
0,7
_
_
RMM PÔLE ABDOMEN :
ACTIONS D’AMÉLIORATION MISES EN PLACE
Protocole médicamenteux préventif de la PA
Modification protocole post GPE : conseil de prudence (reprise activité physique trop précoce)
Repérage et ponction des PK sous échoendoscopie avant kystogastrostomie à chaque fois que possible
Plasma argon : révision protocole service, diminution des W au niveau côlon D, augmentation des débits,
paramètres utilisés (puissance, débit) systématiquement notés dans CRO
Obtention sphinctérotomes protégés pour papilles intradiverticulaires
Obtention sphinctérotomes pour Finsterer sur fil guide
Modification protocole dilatation pneumatique (ajout « non mobilisation ballonnet gonflé »)
Modifications des constantes et des paramètres bistouri de la mucosectomie colique
RP post dilatation à voir avant sortie salle de réveil pour les patients extérieurs au service (CAC…)
Changement de brancard à l’arrivée des patients sur le PTHD
Utilisation fil guide pour dilatation des sténoses anastomotiques
2 séries de biopsies positives avant ampullectomie en l’absence de syndrome tumoral ampullaire patent avant
tout geste ampullectomie
Utilisation gastroscope pour les iléoscopies par iléostomie
Abstention injection toxine botulique pour oddipathie
Recommandation de doses maximales lors injection adrénaline et aetoxisclérol et notation systématique sur le
CRO du volume utilisé lors du geste
Marquage du milieu de prothèse avant mise en place lors des kystogastrostomies
Déclaration matériovigilance :Perforation avec l’échoendoscope, rupture dormia
Un Cas exemple
ANALYSE
Évitable? rappel des règles
formaliser
Les méthodes
Méthode ALARM
Erreurs Système
=
Facteurs Latents
4ème étape
Proposition de mesures correctives
3ème étape
Identification des erreurs systèmes
Erreurs Humaines
=
Facteurs actifs
2ème étape
Identification des défauts de soins
Événement
indésirable
grave
1ère étape
Reconstitution chronologique des faits
Première étape
 Reconstitution chronologique de tous les faits et
actes précédant l’évènement
Reconstitution factuelle et non interprétative
Deuxième étape
Identification du défaut de soins et centrer l’enquête
sur l’erreur
 Acte ou situation survenue au cours de
l’hospitalisation, dont la qualité est jugée insuffisante
par rapport à la norme attendue (réglementation,
bonnes pratiques)
 Défaut de soins pouvant être médical, infirmier,
individuel, de groupe, « erreur humaine »
Facteurs contributifs
Spécifiques
Généraux
Liés au patient
Individuels
Liés à l’équipe (communication)
Liés aux tâches
Liés aux conditions de travail
Organisationnels
Institutionnels
Ann Fr Anesth Réanim 2002; 21 : 509-516
Quatrième étape
Rédaction de propositions de mesures correctives
et préventives pour le fonctionnement du système
afin de prévenir la survenue d’accidents similaires
PP
D
D
A
A
C
C
Modalités de restitution - diffusion
Rencontre du groupe « Alarm » avec les
professionnels concernés et remise du rapport
d’analyse sur table
Priorisation des actions correctives et/ou préventives
à mettre en œuvre (fiche action, échéancier,
responsabilités) à définir selon la typologie de
l’évènement
Savoir construire l’arbre des
causes
L’arbre des causes
L’arbre des causes est la
représentation graphique de
l’enchaînement logique des faits
qui ont provoqué un accident.
Recueil de données
• Collecter des faits concrets, précis,
objectifs
• Examiner l’ensemble des éléments de la
situation de travail
• Remonter le plus loin possible en partant
de la blessure
• Rechercher en priorité les faits inhabituels
Enquête accident
• Le plus tôt possible après l’accident
• Sur les lieux mêmes de l’accident
• Avec l’ensemble des personnes
concernées
Comment le construire ?
• Rechercher le ou les faits ultimes
• Se poser plusieurs questions pour
chaque fait:
1. Qu’a-t’il fallu pour que cela arrive ?
2. Est-ce nécessaire ?
3. Est-ce suffisant ?
• Vérifier
Symboles
Fait inhabituel
Fait permanent
Les Liaisons
Les Liaisons
Les Liaisons
Diagramme Ishikawa
• Exemple
Cause 3
Cause 2
Cause 1
Cause 1a
Cause 1b
Problème
Cause 5a
Cause 5b
Cause 4
Cause 5
Cause 6
Diagramme Ishikawa
• Les causes sont souvent réparties selon des
catégories bien définies (5M)
•
•
•
•
•
Matière
Matériel
Méthodes
Main-d'œuvre
Milieu
• Certains auteurs proposent deux autres "M"
pour arriver à 7M
• Management
• Monnaie
EQUIPEMENT
•Salle d ’attente
•Box de consultation
•Salle de soins
•Secrétariat
PERSONNES
Secrétaire chir
préparation dossier
Secrétaire anesth
• rendez-vous
Chirurgien
•Information sur technique
prévue
•Indication de la durée
opératoire prévue
• retour résultats
examens
complémentaires
• lettre de liaison
Infirmier
Médecin anesthésiste
prélèvements
• examen médical
ECG
• information
• prescription Ex. Compl.
INTRANT =
Patient devant
bénéficier d ’une
intervention
chirurgicale
CONSULTATION
D’ANESTHESIE
Brancardier
Transport patient,
dossier
• planification
• lettre de liaison
EXTRANT =
Patient informé,
REGLEMENT
PROCEDURES
•Décret du 5 décembre 1994 relatif aux
conditions techniques de fonctionnement en
ce qui concerne la pratique de l ’anesthésie
•Délai consultation/acte chirurgical
•Circulaire DGS/DH/AFS n°98/231 du 9
avril 1998 relative à l’information du
patient en matière de transfusion sanguine
•Circuit de récupération des résultats
•Code civil art 16-3, 1108 et Code de
déontologie médicale Art 35,41,42 relatifs à
l ’information et au consentement
•Prescription examens complémentaires
•Information du chirurgien
•Information du patient
•Autotransfusion différée
Risque
opératoire
évalué,
Préparation
prescrite,
Consentement
obtenu
Téléchargement