la maladie cancereuse

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LA MALADIE CANCEREUSE
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
EPIDÉMIOLOGIE
• Définitions
• Facteurs de risque
• Prévention / dépistage
– Définitions
– Exemples d’organes
EPIDÉMIOLOGIE
• Définitions
• Facteurs de risque
• Prévention / dépistage
– Définitions
– Exemples d’organes
EPIDÉMIOLOGIE
Définitions
• Éio descriptive: répertorie = indicateurs de
mobidité / mortalité
– Incidence = nx cas obs. / an ds 1 pop.donnée
– Prévalence=nbre total de cas obs. ds 1 pop. À1 instant t.
– Taux de mortalité: sur 1 an
• Éio analytique (causale):
– indispensable à la prévention et au dépistage
– identifie les F.D.R:
• Enquêtes cas / témoins (rétrospectives)
• Études prospectives + fiables
EPIDÉMIOLOGIE
• Définitions
• Facteurs de risque
• Prévention / dépistage
– Définitions
– Exemples d’organes
EPIDÉMIOLOGIE
Facteurs de risque 1/3
• Personnels: génétiques +++
• Environnementaux: 90% des K
– Facteurs extérieurs réellement involontaires
(suppression passe par décision politique,
administrative ou réglementaire)
– Facteurs extérieurs volontaires
Cf. diapo suivante
EPIDÉMIOLOGIE
Facteurs de risque 2/3
Facteurs extérieurs volontaires
1. Tabac:
•
•
•
hydrocarbures du goudron
Risque augmente 1/ âge de début
étude prospective anglaise
2. Alcool (co-carcinogène)
3. Alimentation (R de 10 à 70 %)
•
•
•
Gras (K digestifs et hormonaux)
Nitrites
Additifs: -antioxydants ( I. K Es)
-aflatoxine (cocarcinogène de HBV ds CHC)
EPIDÉMIOLOGIE
Facteurs de risque 3/3
Facteurs extérieurs involontaires
4.
Virus:
•
•
•
•
5.
Expositions professionnelles
•
•
•
•
•
6.
7.
HPV 16 / K col
EBV: LNH de Burkitt / cavum
HBV: foie
HTLV: LNH t et LÄ
Amiante: poumon, mésothéliome
Asphalte: poumon
Poussières de bois exotique (ébénistes): ethmoïde
Amines aromatiques, peinture: vessie
Radium, arsenic: peau
Radiodiagnostic
Sarcomes radio-induits
EPIDÉMIOLOGIE
• Définitions
• Facteurs de risque
• Prévention / dépistage
– Définitions
– Exemples d’organes
Prévention / dépistage
définitions 1/5
• Prévention primaire:
– Lutte contre carcinogène connu
– Vise à  incidence du K
– Ex lutte: tabac, alcool, US alimentaires
• Prévention secondaire:
– Traitement des états pré cancéreux
– / actions de dépistage, de diagnostic précoce
• Prévention tertiaire:
– Prévention des séquelles thérapeutiques
– Réinsertion des maladies traitées
Prévention / dépistage
définitions 2/5
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
« 6 commandements de l’OMS »
Ne fumez pas
Modérez votre consommation de boissons
alcoolisées
Évitez les expositions au soleil excessives
Respectez les consignes de sécurité dans vos
activités professionnelles
Consommez fréquemment fruits et légumes
Evitez excès de poids
Limitez la consommation d ‘aliments riches en
matières grasses
Prévention / dépistage
définitions 3/5
• Dépistage:
– MEE K avant apparition S.cl
– Exemples: mammographie, haemocult
• Diagnostic précoce:
– Dès les 1er signes de la maladie
– Auto-examen / examen clinique (TR)
Prévention / dépistage
définitions 4/5
• Dépistage individuel:
– Efficacité réduite en terme de santé publique
• Dépistage de masse:
– Population géographiquement définie
– Convocation individuelle
– Test (budget préalablement défini)
Prévention / dépistage
définitions 5/5
• Qualités OMS du test de dépistage:
– Sensibilité: peu FN
– Spécificité: peu de FP
– Pour maladie fréquente et grave, curable, longue
période infra-clinique
– Réalisation peu coûteuse, simple, bien acceptée par la
population
– Réduisant la mortalité
EPIDÉMIOLOGIE
• Définitions
• Facteurs de risque
• Prévention / dépistage
– Définitions
– Exemples d’organes
Prévention / dépistage
K SEIN
• I: 25000 nx cas / an en France
•  stable:
– car  I annuelle annule faibles progrès
bénef.thérapeutique.
– - 20% de  par ttt adjuvant
• Prévention primaire: inconnue
• Dg précoce:
– autopalpation, (  de 10 à 15 %)
– Ex.cl 2 à 3 x / an % (K d’intervalle):  espérée de 20
à 25 %
• Dépistage: mammographie / 2 à 3 ans
– : 25% N+  90% si Dg / Scl
–   de 35% 
Prévention / dépistage
K COLO-RECTAL
• I annuelle: stable
•  : 15000 DC / an (curabilité < 40%)
• Importance prévention / dépistage car:
–
–
–
–
K influencé par US alimentaires
90% polypes adN précméde K pd x ans
Temps de doublement long
Survie à5 ans:
• 80% pr stades A (infiltrant pas toute la paroie)
• 20% pr stades C 5N+)
• Dépistage / haemocult (Apt) - colonoscopie
Prévention / dépistage
K COL
• I annuelle:
•  : 2000 DC / an en France
• prévention / dépistage: modèle car:
– Dysplasie
K is
3/5 ans
K infiltrant
5/10 ans
– Prévention primaire: info% f.d.r
– Dépistage:
• Frottis
• Consensus de Lille:
-1er à âge 1er R.Sex, 2 ème 1 an plus
tard, puis / 3 ans  65 si sont Nx (40-60 ans+++)
• Prévention secondaire:
– de- en – de K inv.
– Recrute et ttt des états précurseurs++++
Prévention / dépistage
K PROSTATE
•
•
•
•
I annuelle:
 avec  espérance de vie
 : 9000 DC / an en France
Prévention primaire: ?
Dépistage: PSA? Car:
– Se pas Sp ( à 75% ds Adn prostate)
– VPN 98% si <2.5 ng
– VPP 90% si > 20 ng
• Diagnostique précoce: TR % hommes 60 à 70ans
Prévention / dépistage
K CUTANÉS 1/2
1. 2 types de K cutanés:
– Épithéliomas:
•
•
•
Zones découvertes ( f ace)
N  avec soleil
Hydrocarbures (huiles, goudrons), arsenic, Ry X
– Mélanome malin
•
•
•
•
N double tous les 10 ans
UVB
Phototype clair
Curabilité faible ou nulle
Prévention / dépistage
K CUTANÉS 2/2
2. Prévention primaire:
•
•
Bon usage du soleil
Australie: chapeau, chemise, tube de crème
3. Prévention secondaire:(Dépistage des états pré-cancéreux)
•
Hyperkératose:
•
•
•
•
Kératolytiques
Azote liquikde
Excision
Mélanome malin: (100% guérisons si < 0.75 mm)
•
•
FDR: ATCD familiaux, naevus dysplasique
Accroissement taille
Bords irréguliers
Couleur: modification, polychromie
Derme ulcéré, inflammation
Prévention / dépistage
K BRONCHIQUES
• 1ère cause de DC mondial depuis 1985
• Paradoxe de l’echec de la lutte contre le K:
(Malgré amélioration des possibilités chirurgicales
pour le groupe dépisté)
– Prévention n’est pas un concept facile (stop tabac)
– Dépistage / RP faciement accepté mais efficacité nulle
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
CANCEROGÉNÈSE
•BIOLOGIE DU CANCER
•GÉNÉTIQUE DU CANCER
Cibles biologiques
CANCEROGÉNÈSE
•BIOLOGIE DU CANCER
•GÉNÉTIQUE DU CANCER
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
cycle cellulaire
»SCHEMBIOLOGIE DU CANCER
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
•
Introduction
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
introduction 1
• Un tissu sain est le résultat de la juxta-position
d’un grand nombre de cellules identiques
• A chaque instant, le nombre de cellules qui
naissent = le nombre de cellules qui meurent
• Un gramme de tissu = 109 cellules
• L’organisme = 6 x 1013 cellules
BIOLOGIE DU CANCER
introduction 2
• La naissance d ’un cancer : événement rare
• Un individu sur 3 aura un cancer
• Population de cellules issues d ’une cellule
mère originelle
• Rupture de l ’équilibre = perte de
l’autocontrôle cellulaire
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
•
Introduction
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
cycle cellulaire 1
BIOLOGIE DU CANCER
cycle cellulaire 2
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
Prolifération 1/2
1. Temps de doublement
–
–
–
–
• durée du cycle cellulaire
• coeff. de prolifération
• coeff. de pertes
Varie de 1 sem. À X ans
Corrélé au taux de guérisons
Diminue au court du temps (modèle gompertzien de
f on de:
croissance)
BIOLOGIE DU CANCER
Prolifération 2/2
2. Tumeur:
–
–
–
–
Au diagnostic, 1 cm² = 10 9 cellules
1 cm² = 30 temps de doublement
10 cm² = 40 temps de doublement = MORT
Infra-clinique pendant des années
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
Invasion 1/2
Plusieurs étapes:
1. Fixation cell. Tale/ matrice extra cellulaire
2. Sécrétion  enzymes protéolytiques
 collagénases
D’où lyse de la matrice extra cellulaire
3. Chimiotactisme: mobilité et pénétration de la
cellule K
BIOLOGIE DU CANCER
Invasion 2/2
4. Rupture de la mb Basale
5. Infiltration locale des Tissus ss jacents
6. INVASION = POUVOIR métastatique
Exemple: lymphangite carcinomateuse:
valeur pronostique d’une diffusion
métastatique générale et contre indique l’exérèse
chirurgicale
BIOLOGIE DU CANCER
•
•
•
•
Cycle cellulaire
Prolifération
Invasion
Pouvoir métastatique
BIOLOGIE DU CANCER
pouvoir métastatique 1/2
• Principale cause de DC par K
• Cell. K sg.circulante: -necessaire
-non suffisant
• Facteurs tumoraux: mutations / sélection
de clones métastatiques
• Réactions de l’hôte:
–  d’EGF
– Hormones
– Système immmunitaire
BIOLOGIE DU CANCER
pouvoir métastatique 2/2
• dissémination lymphatique:
– Destruction
– Développement intra GG
• dissémination sanguine
– Après dissémination Ly ou directement
– veinulescœur Droit AP  parenchyme Po
– Filtre Po V.Pulm cœur G  emboles Aiels
Métastases du rein
Métastases cérébrales
Métastases hépatiques
Cancer à rechercher en fonction
du site métastatiques
• M1 Poumon : K Sein, K digestif
• M1 Os: K Sein, bronches, prostate rein
thyroïde
• M1 Foie: digestif, Sein
• M1 cérébrales: Poumon, sein, mélanome
• M1 cutanées: Sein, digestif, poumon
Métastases à rechercher en
fonction du cancer
• K digestif: M1 Foie, ovaire, péritoine
• K bronchique: M1Foie, os , surrénales,
cérébrale, cutanée
• K Sein: M1 pleuro-pulmonaires, osseuses
hépatiques, ovariennes, cérébrales, cutanées
• K prostate: M1 os, ganglions rétropérit.
CANCEROGÉNÈSE
•BIOLOGIE DU CANCER
•GÉNÉTIQUE DU CANCER
GÉNÉTIQUE DU CANCER
•
•
•
•
•
Généralités
K familiaux
K à regroupement familial
Prédisposition individuele
Facteurs génétiques
– Gènes oncogènes
– Anti-oncogènes
– Autres systèmes géniques
GÉNÉTIQUE DU CANCER
•
•
•
•
•
Généralités
K familiaux
K à regroupement familial
Prédisposition individuele
Facteurs génétiques
– Gènes oncogènes
– Anti-oncogènes
– Autres systèmes géniques
GÉNÉTIQUE DU CANCER
généralités
• Risque génétique = 30% des K
• Études épidémiologiques corrèlent:
– Incidence de ? K
– Liens de parenté des sujets atteints
– Mode de transmission
• > 200 mutations prédisposent aux K
• Gènes Dominants / récessifs
GÉNÉTIQUE DU CANCER
•
•
•
•
•
Généralités
K familiaux
K à regroupement familial
Prédisposition individuele
Facteurs génétiques
– Gènes oncogènes
– Anti-oncogènes
– Autres systèmes géniques
GÉNÉTIQUE DU CANCER K
familiaux 1/2
• Rareté des familles
• Caractérisés par:
– Incidence très  de K
– Âge précoce de diagnostic
– (état pré K fréquent)
GÉNÉTIQUE DU CANCER
K familiaux 2/2
• K coliques:
– PCF (A dom.): -Adéno.K de 15 / 25 ans
-50% de K à 40 ans
-100% de à 60 ans
–  de Lynch (A dom.): colon prox. PCF
•
•
•
•
•
Mélanome multiple atypique
K sein héréditaire
NEM
Pédiatriques (Rb bilatéral/  Wilms)
Neurofibromatose de Von Reckling Hausen)
GÉNÉTIQUE DU CANCER
•
•
•
•
•
Généralités
K familiaux
K à regroupement familial
Prédisposition individuele
Facteurs génétiques
– Gènes oncogènes
– Anti-oncogènes
– Autres systèmes géniques
GÉNÉTIQUE DU CANCER
K à regroupement familial
• % pop. Normale:
– regroupements de K à I > à pop. Normale
– Évoque transmission A Dom.
– Âge plus précoce
• Carcinogènes exogènes?
• Ex: colon, sein, Estomac, ovaire…
GÉNÉTIQUE DU CANCER
•
•
•
•
•
Généralités
K familiaux
K à regroupement familial
Prédisposition individuelle
Facteurs génétiques
– Gènes oncogènes
– Anti-oncogènes
– Autres systèmes géniques
GÉNÉTIQUE DU CANCER
Prédisposition individuelle
•
•
•
•
Aberrations chromosomiques constitutionnelles
Anomalies de l ‘embryogenèse
Génodermoses
 d ‘instabilité chromosomique:
– MEE % Lymphocytes et / ou fibroblastes
–  du nombre d’anomalies ds le temps
– Ex: xeroderma pigmentosum (sensibilité particulière aux UV
avec K peau multifocaux)
GÉNÉTIQUE DU CANCER
•
•
•
•
•
Généralités
K familiaux
K à regroupement familial
Prédisposition individuele
Facteurs génétiques
– Gènes oncogènes
– Anti-oncogènes
– Autres systèmes géniques
GÉNÉTIQUE DU CANCER
Facteurs génétiques
• Gènes oncogènes
• Anti-oncogènes
• Autres systèmes géniques
Facteurs génétiques
gènes oncogènes
• Dérivent des gènes normaux (protooncogènes) existant chez tout être vivant
• Proto-oncogènes codent pour protéine
intervenant % X cell. (F de croissance- R mb – T
Kinase)
• Proto-oncogène
oncogènes
Translocation, mutation ponctuelle, amplification
Facteurs génétiques
gènes anti-oncogènes
• Rb = rétinoblastome. Rôle inconnu mais
lié aux produits de gène transformants des
virus à ADN qui inactiveraient d’où K.
• P53:  deLi Fraumeni (Ar): 1er allèle muté
de façon germinale   risque de x K ( s
ein, sarcome, cerveau, LÄ). 2ème allèle
muté % cell. K
Facteurs génétiques
autres systèmes géniques 1/2
1. De réparation des lésions d’ADN
– Alkylants: excision/réparation
– Rayons X
– Réparation conformationelles de l’ADN par les topoisomérases
2. Du métabolisme des carcinogènes exogènes;
se fait en 2 phases:
– Activation carcinnogène / les cyt. P450
– Conjugaison (au GLC, au gluthation, aux sulfates)
pour élimination molécules
Facteurs génétiques
autres systèmes géniques 2/2
3. Gènes contrôlant pouvoir invasif et
métastatique:
•
•
•
Étudiés + tardivement
Phénomène complexe multi-étapes entre cel.
Tumorales et normales (protéases, f acteurs
anti-angiogéniques)…
Intervention de phénomènes
immunologiques)
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
Le développement du cancer (du développement
clonal initial à partir d'une cellule-souche à la
dissémination métastatique du processus
cancéreux) passe par différents stades,
caractérisables sur le plan morphologique, mais
également sur le plan génétique ou moléculaire.
Nous prendrons comme modèle de description un
carcinome dont les différentes phases d'extension
sont caractéristiques.
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
• Ce sont les plus fréquentes
• Lymphophylie
• Tumeur épithéliale maligne (carcinome) des
revêtements malpighien, urothéliaux (VEU),
glandulaires
• Les tumeurs épithéliales reproduisent ces
différents aspects (structure jointive, rarement
cell. Indépendantes)
• Cytokératine +
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
1)
2)
États pré- cancéreux, Dysplasie
carcinome in situ:
–
–
–
pas de franchissement de la membrane basale.
N’existe donc que dans structures épithéliales limitées par une
membrane basale, ce qui est propre aux carcinomes
MO: densité cell. Basophilie, augmentation du rapport
nucléocytoplasmique, polymorphisme et anomalies
nucléaires,Nombreuses mitoses
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
3) Phase locale de cancer = INVASION
– Envahissement d’un organe A l'état normal, le seul
tissu ayant cette propriété est le trophoblaste,
permettant ainsi la nidation de l'embryon dans la
muqueuse utérine. Perte de l’inhibition de contact.
enzymes
– Extension locorégionale manifestation clinique :
- effet de masse (ex. : distension douloureuse d'une
capsule rénale ou hépatique)
- obstruction (exemple : ictère)
- effraction d'un canal (exemple : hématurie par env.
des CPC –-douleurs par envahissement d'un plexus
nerveux
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
4)
•
•
•
•
•
Phase générale de cancer
L'essaimage direct par une cavité naturelle
(plèvre, péritoine, ménninges, articulation)
La transplantation
par un instrument, biopsie; ostéosarcomes,
mésothéliomes
L'extension lymphatique (sein, troisier)
L'extension hématogène (organes relais: foie, os,
poumon)
Autres voies de dissémination (gaines nerveuses)
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
Les CARCINOMES EPIDERMOIDES ont des causes
bien connues, différentes selon les organes :
o
o
o
o
Peau : exposition aux UV
Col utérin : virus oncogènes (papillomavirus)
Voies aériennes : fumée du tabac
OEsophage : tabac et alcool.
Les carcinomes épidermoïdes invasifs sont souvent précédés
par des lésions non-invasives, limitées à l'épithélium,
dont le dépistage et le traitement sont à la base de la
prévention de ces cancers
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
Tumeurs à différenciation glandulaire
• Les tumeurs bénignes sont des adénomes. Parfois ces
tumeurs bénignes comportent une prolifération conjonctive
associée à la prolifération épithéliale (adénomyome de
prostate, adénofibrome du sein).
• Les tumeurs malignes st des ADENOCARCINOMES.
• Quand la prolifération tumorale forme des cavités plus ou
moins dilatées à type de kyste, ces tumeurs sont appelées
cystadénome et cystadénocarcinome, respectivement
ANATOMOPATHOLOGIE
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER
Les adénocarcinomes sont les cancers les plus fréquents. Ils ont pour
origine soit:
• des muqueuses glandulaires (bronches, muqueuse digestive entre
l'oesophage et l'anus, endomètre, sinus de la face)
• ou des glandes (sein, prostate, thyroïde, pancréas, ovaire, rein, foie).
Dans la plupart de ces organes (sauf le poumon), les adénocarcinomes
représentent la tumeur maligne de loin la plus prépondérante (>95 %
des tumeurs malignes de l'organe).
Les adénocarcinomes les plus fréquents sont : sein et prostate
Les adénocarcinomes peuvent être :
o Bien différenciés : constitués de glandes individualisées
Moyennement différenciés : structures polyadénoïdes
o Peu différenciées : rares lumières glandulaires ou seulement
mucosécrétion intracellulaire.
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
MOYENS DIAGNOSTIQUE
• Histologiques
• Morphologiques
• biologiques
MOYENS DIAGNOSTIQUE
Histologiques 1/2
TYPE de TISSU
Épithélial
malpighien
Glandulaire
urothélial
Conjonctif
fibroblastique
Adipeux
Muscle lisse
Neuroectoderme
Cellules germinales
Tissus embryonnaires
TYPE de CANCER
Epidermoïde
Adénocarcinome
Carcinome urothélial
Fibrosarcome
Adiposarcome
léiomyosarcome
mélanome
Tératome malin
séminome
Dysembryomes Néphroblastome
Neuroblastome Hépatoblastome
MOYENS DIAGNOSTIQUE
Histologiques 2/2
• Cytologie:
–
–
–
–
Pleurale: ponction pleurale
Péritonéale: ponction d’ascite
Urinaire
Ponction cytologique: sein, ganglions, tumeur
accessible
• Histologie:
– Biopsie percutanée, endoscopique, chirurgicale,
médullaire,
MOYENS DIAGNOSTIQUE
• Histologiques
• Morphologiques
• biologiques
MOYENS DIAGNOSTIQUE
biologiques 1/3
Tumeur
Biochimie/hémato.
marqueurs
SEIN
/
ACE, CA 15 3
COL
Insuffisance rénale?
SCC
CORPS
OVAIRE
COLO-R
FOIE
CA 125
Perturbations
hépatiques?
Cholestase anictérique
cytolyse
ACE, CA 19 9
AFP
ACE, CA 19 9
MOYENS DIAGNOSTIQUE
biologiques 2/3
Tumeur
Bioch./hémato
PANCREAS Cholestase
TESTICULE LDH
PROSTATE Insuffisance
rénale.
PAL (osseuse)
THYROIDE Dysthyroïdie
marqueurs
CA 19.9
bHCG, AFP,
PSA
Thyroglobuline
thyrocalcitone
MOYENS DIAGNOSTIQUE
biologiques 3/3
VESSIE
Fonction rénale
TPA
POUMON
/
SCC
CYFRA 21-1
NSE
ORL
GGT
SCC
AUTRES MOYENs
DIAGNOSTIQUE
• Histologique
• Morphologique
• biologique
MOYENS DIAGNOSTIQUE
Morphologiques
• 1/10 MEE tumeur insoupçonnée
• 1:10 Dg reste méconnu
• Décrit la lésion:
– Topographie, aspect imagerie, taille, bords, nombre, coté,
– Ses rapports avec organes de voisinage: refoulement, compression,
envahissement
• Du moins invasif au plus invasif
–
–
–
–
–
–
–
Radiographies standard
Echographie
TDM
IRM
Scintigraphie: osseuse, thyroïdienne
PET scanner
Endoscopie et biopsie
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
•
•
•
•
•
Généralités
De la tumeur
Du malade (clinique)
Du médecin
Des traitements
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
généralités
• Données qui permettent de prévoir
évolution d’un cancer
• Indispensables pour l’élaboration d’une
stratégie thérapeutique
(le maximum n’est pas l’optimum)
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
•
•
•
•
•
Généralités
De la tumeur
Du malade (clinique)
Du médecin
Des traitements
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
De la tumeur 1/5
1. Données anatomopathologiques:
• Type histologique:
–
–
•
•
•
Ex pour un même organe: sarcome/carcinome
Tumeur germinale/ adénocarcinome Ov
Grade histologique (SBR, gleason)
Différentiation
Infiltration:
–
–
–
–
Appréciée après chirurgie
Dukes, clark, breslow,épaisseur myomètre
Ly, vasc, périnerveuse, stroma réaction
Rupture Capsulaire
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
De la tumeur 2/5
2. Données cliniques
•
Extension loco-régionale
 Tumeur extension pariétale (colon, vessie)
 Siège initial (MM, langue, ht/bs rectum, larynx CV)
 Extension GG
•
Métastases
 Guérissables / opérables
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
De la tumeur 3/5
3. Données biologiques:
•
•
Souvent insuffisantes
Marqueurs tumoraux (Con Fon masse Tale)





•
•
•
•
Ig monoclonale
ACE
CA15 3
AFP
Hormones: βHCG, thyroglobuline, thyrocalcitonine,
métabolites des catécholamines, ssérotonine, 5HIAA)
Récepteurs Hormonaux
C Erb B2
Cytométrie de flux
Amplification: oncogènes, recepteurs EGF…
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
De la tumeur 4/5
4. Classification
•
Avantages
 Standardisation des donnéescliniqnues
 Reproductibilité du langage
 Impose de ne pas corriger la classification en
fonction de l’évolution
•
•
Système clinique TNM*
Autres classifcations
 FIGO, Ann Arbor, Dukes, Clarck, Breslow…
TNM
T (tumeur)
T0
mesure l’extension de la tumeur primitive
Tumeur cliniquement non perceptible
Révélée par ganglion ou métastases
T1, 2, 3
L’indice traduit la dimension et/ou l’infiltration péri
tumorale.
T4
Extension débordant l’organe d’origine et intéressant
les structures voisines
N (node =
ganglion)
N0
N1 à N4
M (métastases)
Décrit l’aspect des ganglions
Absence de ganglions régionaux palpables
Anomalies croissantes des GG locorégionaux dans
leur aspect et leur distribution
Signale l’absence (M0) ou la présence (M1) d’une
localisation tumorale à distance (par voie sanguine ou
lymphatique)
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
•
•
•
•
•
Généralités
De la tumeur
Du malade (clinique)
Du médecin
Des traitements
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
Du malade (clinique) 1/2
1. Âge
– Influence le délai diagnostic
•
•
Retard par négligence, isolement
 noyés dans poly pathologie
– Pron. Des K des sujets jeunes
– Influence les possibilités thérapeutiques
2. Sexe
•
•
Valeur pronostic réduite
+ mauvais: sein homme, MM femme
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
Du malade (clinique) 2/2
3. Grossesse
•
•
•
péjoratif sur MM
K col avancé
Pas d’ I pron. Sur K sein
4. État général:
•
•
AEG
dénutrition
5. Facteurs psychologiques:
•
•
Observance
Qualité relation médecin malade
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
•
•
•
•
•
Généralités
De la tumeur
Du malade (clinique)
Du médecin
Des traitements
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
Du médecin
1.
2.
3.
4.
Précocité du diagnostic
Pluridisciplinarité
expérience médicale
Qualité de la relation médecin / malade
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
•
•
•
•
•
Généralités
De la tumeur
Du malade (clinique)
Du médecin
Des traitements
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
Des traitements 1/2
1. Chirurgie exérèse
•
•
À visée curatrice
Chances de guérison fonction de:



Importance et qualité de l’exérèse
Anatomopathologie, examen extemporané
Marges
2. Radiothérapie
•
Stérilisation tumorale fonction de:




Type histologique
Dose
Effet oxygène
Tolérance des tissus sains
ÉLÉMENTS DU PRONOSTIC
Des traitements 2/2
2. Radiothérapie (suite)
•
Dosimétrie



Volume cible
Choix des énergies
Facteur temps (fractionnement, étalement)
3. Chimiothérapie / hormonothérapie
•
•
•
•
•
Chimio sensibilité
Effet dose
Rythme d’administration
Poly chimiothérapies
Antécédents
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
NOTIONS THERAPEUTIQUES
I.
II.
III.
IV.
Traitements loco régionaux
Chirurgie
Radiothérapie
(chimiothérapie)
NOTIONS THERAPEUTIQUES
I. Traitements loco régionaux
• Maladies locorégionales
• À visée curative
• Moyens:
–
–
–
–
Chimiothérapie néoadjuvante
Chirurgie
Radiothérapie
Stratégie/ multidisciplinarité
NOTIONS THERAPEUTIQUES
I.
II.
III.
IV.
Traitements loco régionaux
Chirurgie
Radiothérapie
(chimiothérapie)
NOTIONS THERAPEUTIQUES
II. chirurgie 1/4
1. Chirurgie de la tumeur primitive
•
•
•
Seule parfois suffisante
Stadification per opératoire
De la tumeur primitive:
 Compromis stérilisation/morbidité
 +/- FF : ORL, SEIN
 Attention ensemencement per op (mésot.Sarc.Tes)
NOTIONS THERAPEUTIQUES
II. chirurgie 2/4
1. Chirurgie de la tumeur primitive (suite)
•
Exérèse possible:




ligature première des vaisseaux
Manipulation minimale de la tumeur
Limites R0?
Clips pour la RT
 Exérèse impossible:



Dérivation
Geste palliatif
Biopsie de documentation
NOTIONS THERAPEUTIQUES
II. chirurgie 3/4
2. Chirurgie des métastases
•
Des métastases multiples dans certains cas:
 Pulmonaires: sarcome de bas grade, rein, colon
 hépatiques dans le K colon
•
À discuter en fonction
•
•
•
Type de K
Difficulté du geste envisagé
Impact sur la survie
NOTIONS THERAPEUTIQUES
II. chirurgie 4/4
3. Chirurgie des urgences
•
Cancer révélé par
 une occlusion
 Torsion d’organe: testicule, ovaire, volvulus grêle
 Hémorragie digestive, urogénitale, hémoptysie…
•
Pour préserver une fonction menacée
•
•
•
Compression médullaire
Syndrome cave supérieur
Nephrostomie per cutanée ( insuffisance rénale)
NOTIONS THERAPEUTIQUES
I.
II.
III.
IV.
Traitements loco régionaux
Chirurgie
Radiothérapie
(chimiothérapie)
NOTIONS THERAPEUTIQUES
III.
A.
B.
C.
D.
E.
Radiothérapie
Bases physiques
Effets biologiques
notions de radiobiologie
Considération cliniques
complications
III. Radiothérapie
A. Bases physiques
• Particules: photons, électrons
• Energie
– varie de 4 à 32 Mev
– 1 Mev traverse 1mm d’eau et 6000
ionisations
• Dose délivrée exprimée en Gray
– 1 g y: = densité d’energie de 1 joule/kg
= 2 1014 ionisations/ gr de tissu
III. Radiothérapie
B. Effets biologiques
• Ionisation de l’eau des cellules
– Formation de radicaux libres(OH* Et H*)
– D’où interactions avec Adn et Mb cell.
– Doses:
Élevées: mort cell. Immédiate
Faibles: perte de capacité de %, X d’où mort différée
• Système de réparation des lésions radioinduites +/- efficace et rapide
III. Radiothérapie
C.notions de radiobiologie
•
Fractionnement
–
–
–
–
•
D’1 dose en pls scéances
Permet récupération Tissus sains
Classiquement1,8 à 2 Gy par fraction
Séquelles tardives fonction de la dose / fraction
Étalement: temps du début à la fin du ttt
– Réactions aïgues plus faibles si l’étalement est long
•
Débit de dose (cGy/mn)
– Faible: 0.5 à 5
– HDD: 75 à 120; désobstruction bronchique
•
Modulation de l’action
– O2, G2, radio-sensibilisants et radio-protecteurs
III. Radiothérapie
D. Considération cliniques
• À visée curative
–
–
–
–
Stérilisation tumorale
Minimum de complications à long terme
Traitement exclusif ou combiné
Radio curabilité
• fonction du point de départ anatomique (doses seuil d’organes
)
• type histologique,
• du volume tumoral
• À visée palliative
– Décompression, hémostatique,antalgique
III. Radiothérapie
E. complications 1/2
1. Aigues
–
–
–
–
% tissus à renouvellement rapide
 si étalement
Générale: As, An, nausées, Céphalées
Spécifique:
•
•
•
•
•
Crâne: HTIC, alopécie
Os:  douleurs, fractures
Abdo-pelvien: dh cystite, rectite vulvite
ORL: mucite, xérostomie, œdème laryngé
Peau: radioépithélite
III. Radiothérapie
E. complications 2/2
2. Retardée
•
•
4 à 6 mois au – après la fin de la RT
À des degrés variables:




•
•
Ulcération
Nécrose
Fibrose
Fistule, défaillance fonction de organe
Effet mutagène: seconds K
Doses maximales:

Fo=30, me=45, Re=20, Po=20/25, test.Ov=5/20,
cristallin5/15
NOTIONS THERAPEUTIQUES
I.
II.
III.
IV.
Traitements loco régionaux
Chirurgie
Radiothérapie
Chimiothérapie
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
A.
B.
C.
D.
Définitions et indications
Caractères généraux
Conditions de réalisation d ‘une cure
Classification / mécanismes d’action
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
A. Définitions et indications
• Apparue dans les années 1940
• Isolée ou associée aux autres méthodes
thérapeutiques, en mono ou polyCT
• 3 grandes indications:
– Néo adjuvant
• en 1ère intention avant chirurgie
• Si signes inflammatoires (sein) ou inopérable t1
– Adjuvante
• Ttt locorégional possible
• Pour réduire le risque de récidive à distance (micrométastases)
• Pour un temps limité et déterminé
– Palliative
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
B. Caractères généraux 1/4
1) Diffusion à tt organisme: action
ubiquitaire
2) Efficacité CT fonction de:
–
la tumeur:
•
•
–
–
Type histologique, grade
Phase du cycle cellulaire
Le malade,
le spectre tumoral.
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
B. Caractères généraux 2/4
3) Drogues:
– cycle indépendant:
•
Moutardes azotées
– Cycle dépendant qq soit phase :
•
•
•
Alkylants
5FU
nitrosourées
– phase dépendantes
•
•
Antimétabolites (phase S )
Poisons du fuseau (phase G2 et M)
4) C’est le principe de leurs associations pour
tenter de vaincre les résistances cellulaires
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
B. Caractères généraux 3/4
5) Cytotoxiques entrainent la diminution des
cellules K par 2 procédés +/- associés:
– Effet antimitotique
– Effet cytotoxique (apoptose)
6) Action par interaction avec:
– des protéines intracellulaire.
– ou avec des acides nucleïques (ADN, ARN)
7) Classés selon leur principal mode d’action
observé in vitro mais la plupart agissent par
plusieurs mécanismes
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
B. Caractères généraux 4/4
8) Action non selective:
– sur toutes les cellules à croissance rapide
– d’où les effets secondaires +/- communs:
•
•
•
Muqueuses digestives: mucite, diarrhée
Moelle osseuse: anémie, thrombopénie, neutropénie
Bulbes pileux: alopécie
9) Effets secondaires très nombreux mais
– Varient d’une drogue à l’autre
– D’un individu à l’autre pour la même drogue
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
C. Conditions de réalisation d’1 cure
1/4
1) Voie d’administration: PO, IM,IP,IR, IV
2) Feu vert hématologique:
–
–
En général
PNN >1000/mm3
PLQ > 100000/mm3
Sinon doses réduites ou report de cure
3) Contre indications spécifiques:
– Anthracyclines et 5FU: d’ordre cardiaque
– Cisplatine: insuffisance rénale, ototoxicité,
neuropathie
– Vinca-alcaloïdes, taxanes, cisplatine: neuropathie
4) Respecter les doses maximales cumulées
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
C. Conditions de réalisation d’1 cure
2/4
5) Avant toute injection, l’infirmier doit:
–
–
–
Verifier la prescription: nominative, datée,
signée par le médecin
Contrôler la dose: SC, dose cumulée
maximale
Se référer aux modalités de prescription
•
•
Hydratation, antiémétiques
Voie d’administration, protection de la lumière
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
C. Conditions de réalisation d’1 cure
3/4
6) Pendant l’administration, surveiller les
effets inattendus tels que :
•
•
•
Hypotension artérielle (choc): taxanes,
VP16
Spasme coronarien: 5Fluorouracile (5FU)
extravasation: douleur, rougeur œdème
local au niveau d’injection
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
C. Conditions de réalisation d’1 cure
4/4
7) Pendant l’intercure
•
Aplasie?
•
•
•
•
•
•
Fièvre > 38 entre J8 et J15
Frissons
Risque si PNN> 500/mm3
Nausées et vomissements retardés conseils
diététiques
Mucite: bains de bouche
Diarrhée: hydratation, anti diarrheique sur avis
IV. CHIMIOTHÉRAPIE
A.
B.
C.
D.
Définitions et indications
Caractères généraux
Conditions de réalisation d ‘une cure
Classification / mécanismes d’action
D. Classification / mécanismes d’action
1) Cibles biologiques
1/2
• Les agents cycle-dépendants sont des molécules
qui interagissent de façon covalente avec l'ADN
• phase-dépendants interagissent avec les
enzymes impliquées dans la synthèse de l'ADN
• D’où rationnel pharmacologique:
– L’activité des agents phase-dépendants est augmentée
par leur durée d'administration ;
– l'inhibition durable des enzymes clés est à l'origine
d'une cytotoxicité accrue.
D.
Classification / mécanismes d’action
1) Cibles biologiques
2/2
• L’activité de ces molécules n’est pas
spécifique d’une cible moléculaire de la
cellule cancéreuse (comme les thérapies
ciblées).
• Elle est liée à une différence de cinétique
de croissance cellulaire entre les cellules
cancéreuses et les cellules bénignes.
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
ACTUALITES DE LA
RECHERCHE
• Chirurgie: coelioscopique
• Modificateurs de la réponse biologique
• Anti-angiogéniques
– Anticorps monoclonaus
– Inhibiteurs destyrosines kinases
• En radiothérapie:
–
–
–
–
IMRT
gating
RT conformationelle
radiochirurgie
 Epidémiologie
Cancérogénèse
Classification
Diagnostic et bilan préthérapeutique
Pronostic
Stratégies thérapeutiques
Actualité de la recherche
Plan cancer
PLAN CANCER
Elaboré à la demande du Président de la
République, le Plan de mobilisation
nationale contre le cancer comporte:
• 70 mesures
• réparties en six chapitres :
– prévenir, dépister, soigner,
– accompagner, former, comprendre et découvrir.
PLAN CANCER
• Prévenir: cf épidémiologie et f.d.r
volontaires et involontaires .
• Dépister
– généralisation du dépistage du cancer du sein,
– favorisation de celui du col, du côlon,
– amélioration des conditions de détection
précoce d'une forme très grave de cancer de la
peau : le mélanome
PLAN CANCER
– Soigner:
• coordination des soins : réseaux ville /
hôpital,
• règles de bonne pratique
• l'accès le plus large possible aux
équipements et aux traitements innovants.
• Information du patient
• humaniser la relation médecin-malade.
PLAN CANCER
• Accompagner
Tout doit être mis en œuvre pour améliorer
le maintien au domicile et le retour à
l'emploi.
Le plan prévoit également de faciliter la
présence des parents auprès de leur enfant
malade.
PLAN CANCER
• Former
Dès le début des études médicales et
soignantes, le cancer doit être enseigné
certes comme une maladie, mais aussi
comme une exigence d'accompagnement
des patients. Des représentants des malades
doivent être associés au dispositif de
formation.
PLAN CANCER
• Comprendre et découvrir. Elucider les
mécanismes du cancer, mettre au point de
nouveaux outils de diagnostic, élaborer de
nouvelles stratégies thérapeutiques plus
efficaces… Tels sont les grands enjeux de la
recherche. Aujourd'hui dispersés, ces efforts
seront désormais mieux coordonnés.
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