Sciences physiques et mathématiques appliqués au mouvement Biomécanique (DEUG 1) Philippe CONNES (MCU) Université des Antilles et de la Guyane Références Giancoli. Physique générale : Mécanique Thermodynamique. Ed. DeBoeck Université. et G. Millet & S. Perrey (2004). Physiologie de l’exercice musculaire. Ed. ellipses. P.O. Astrand, K. Rodahl, H.A. Dahl & S.B. Stromme (2003). Textbook of Work Physiology. Fourth Edition. Ed. Human Kinetics. Site internet : UFR STAPS Montpellier – support de cours (Stéphane Perrey) Rappel Mécanique : Etude du mouvement des objets et des concepts de force et d’énergie qui s’y rattachent (science du mouvement) La mécanique est composée par : Dynamique : causes du mouvement ? Statique : s’intéresse aux situations où il y absence de mouvement Cinématique : s’intéresse à la description des mouvements BIOMECANIQUE Application des lois physiques à l’être humain Rappel Les unités de mesure : En physique, il est important d’utiliser un ensemble cohérent d’unités : système international (SI) Quantité Unité Abréviation Longueur Mètre m Temps Seconde s Masse Kilogramme kg Courant électrique Ampère A Température Kelvin K Quantité de substance Mole mol Intensité lumineuse Candela cd Plan du cours 1. Cinématique 1.1. Cinématique en une dimension 1.1.1. Vitesse et accélération 1.1.2. Le mouvement uniformément accéléré 1.1.3. La chute des objets 1.2. Cinématique en deux ou trois dimensions 1.2.1. Calculs vectoriels 1.2.2. Le mouvement circulaire uniforme Plan du cours 2. La Dynamique et les lois de Newton Plan du cours 3. Méthodes indirectes de détermination du métabolisme énergétique à l’effort : approche mécanique 3.1. Rappels sur le muscle et la contraction musculaire 3.2. Transferts d’énergie chimique à énergie mécanique 3.2.1. Rappels sur les filières énergétiques 3.2.2. Exercices et métabolisme anaérobie 3.3. Tests utilisés pour évaluer le métabolisme anaérobie (approche mécanique) 3.2.1. Notions de travail et de puissance 3.2.2. Tests de détente verticale (Puissance mécanique externe maximale) 3.2.3. Le force-vitesse (estimation de la puissance anaérobie) 3.2.4. Le Wingate (estimation de la puissance et capacité anaérobie) 3.2.5. Exemples appliqués à la recherche 1. Cinématique 1.1. Cinématique en une dimension Cinématique en une dimension : 1.1.1. Vitesse et accélération • Vitesse Moyenne : v t2 v t1 Arrivée Départ x2 x1 = (X2 – X1) / (t2 – t1) = X / t (m/s ou m.s-1) = delta = variation • Vitesse Instantanée : v t2 t1 Départ Arrivée x2 X’ x1 C’est la limite de la vitesse moyenne lorsque t tend vers 0. • Exercice Une boule de billard se déplace le long de l’axe des x. Au temps t1 = 1 s, elle se trouve à x1 = 0,15 m; au temps t2 = 2,2 s, elle est à x2 = 0,95 m. Quelle est son vecteur vitesse moyenne? • Solution x = x2 – x1 = 0,95 – 0,15 = 0,80 m. t = t2 – t1 = 2,2 – 1 = 1,2 s. v = x / t = 0,8 / 1,2 = 0,67 m/s • Accélération Moyenne : a On dit d’un objet dont la vitesse varie dans le temps qu’il accélère. Lorsqu’une voiture passe de 0 à 90 km/h, elle accélère. Si une autre voiture atteint les 90 km/h en moins de temps que la première, on dit que son accélération est plus grande. L’accélération moyenne a dans un intervalle de temps t = t2 – t1 au cours duquel la vitesse varie de v = v2 – v1, se définit comme a = (v2 – v1) / (t2 – t1) = v / t (m/s2 ou m.s-2) • Accélération instantanée : a C’est la limite de l’accélération moyenne lorsque t tend vers 0. • Exercice Un vélo accélère sur une route droite, passant de 0 à 40 km/h en 8 s. Quelle est la grandeur de son accélération moyenne • Solution v = v2 – v1 = 40 – 0 = 40 km/h. t = t2 – t1 = 8 – 0 = 8 s. a = v / t = 40 / 8 = 5 m/s2 Cinématique en une dimension : 1.1.2. Le mouvement uniformément accéléré Dans le cas d’un mouvement uniformément accéléré, la grandeur de la vitesse est constante (ou considérée comme constante) et le mouvement, rectiligne. Pour simplifier la notation, on suppose que tout temps de départ est nul, soit t1 = 0 et t2 = t (le temps écoulé). La position initiale (x1) et la vitesse initiale (v1) seront notés x0 et v0, et à un moment t, elles seront désignées par x et v (plutôt que x2 et v2) x – x0 v= t x = x0 + v t v – v0 a =a = t v = v0 + at v= v + v0 2 v + v0 x = x0 + ( )t 2 v0 + at + v0 x = x0 + ( ) 2 t x = x0 + v0t + 1/2at2 v – v0 a =a = t v + v0 x – x0 v= = t 2 x = x0 + v t x = x0 + ( x = x0 + ( x = x0 + ( v = v0 + at v + v0 2 v + v0 2 )t )( v 2 - v 02 2a t= ) v - v0 a v - v0 a ) v2 = v02 + 2a(x - x0) • Equations a = constante • Exercice Combien de temps une voiture met-elle à parcourir 60 m si sa vitesse initiale est nulle et son accélération est de 2,5 m/s2? • Solution 1) Tableau des éléments connus et inconnus x0 = 0 x = 60 m a = 2,5 m/s2 v0 = 0 2) Résolution t t2 = 2x a 2(60m) = 2,5 m/s2 t = (48) = 6,93 s = 48 s2 Cinématique en une dimension : 1.1.3. La chute des objets Un des exemples les plus courants du mouvement uniformément accéléré est la chute verticale d’un objet. Contribution de Galilée: « à un lieu donné sur Terre et en l’absence de résistance de l’air, tous les objets avec la même accélération uniforme » Cette accélération porte le nom d’accélération gravitationnelle g = 9,80 m/s2 Pour résoudre des problèmes sur les objets en chute libre, on peut utiliser les équations précédentes en remplaçant a par g, et x par y. • Exercice Une balle tombe du haut d’une tour de 100 m. Quelle distance aura-telle parcourue après 1, 2 et 3 s. • Solution y0 = 0 y = y0 + v0t + 1/2gt2 g 100 m Y=? y = 1/2(9,80 m/s2)(12) y = 1/2(9,80 m/s2)(22) y = 1/2(9,80 m/s2)(32) 1.2. Cinématique en deux-trois dimensions • Espace à plusieurs dimensions • Toute grandeur doit être définit par son intensité et sa direction • Représentation vectorielle Cinématique en 2 – 3 dimensions : 1.2.1. Calculs vectoriels En physique, il existe deux types de grandeurs : Les grandeurs scalaires : valeurs numériques suivi d’une unité (temps, distance, température…) Les grandeurs vectorielles qui sont définies par : une intensité une direction un sens Représentation d’un vecteur v C’est une flèche, avec un point d’application, une droite d’action ou de support, une direction, un sens et une intensité (grandeur proportionnelle à son module) Comment représenter un vecteur ? En fonction d’un système de référence (système de coordonnées) : le système cartésien Par sa grandeur V et son angle Par ses composantes Vx et Vy. ⍬ formé avec l’axe des x. C B Rappel trigonométrique ⍬ A Théorème de Pythagore Opération graphique avec des vecteurs vR v1 + v2 = v2 v1 En fait, pour avoir VR, on ajoute V1 (Vx1) aux composantes vectorielles de V2 (Vx2 et Vy2) v1 - v2 = v1 vR v2 Cinématique en 2 – 3 dimensions : 1.2.2. Le mouvement circulaire uniforme On dit d’un objet qui se déplace en décrivant un cercle à une vitesse constante v qu’il exécute un mouvement circulaire uniforme • Même si la grandeur de la vitesse demeure constante, sa direction varie continuellement. • L’accélération étant définie comme le rythme de variation de la vitesse, une variation de la direction de la vitesse correspond à une accélération au même titre qu’une variation de sa grandeur. • Ainsi, un objet qui effectue un mouvement circulaire uniforme accélère. Cette accélération est dirigée vers le centre du cercle. On parle d’accélération radiale ou centripète. ar = v2 /r • Exercice L’orbite quasi circulaire de la Lune autour de la Terre a un rayon (r) d’environ 385 000 km et une période de 27.3 jours. Déterminer l’accélération de la Lune par rapport à la Terre v = x / t L = (2p r) / t = (2p 385 000 1000) / (27.3 24 60 60) T = 1.02 103 m/s ar = v2 / r = (1.02 103)2 / (385 000 1000) = 2.73 10-3 m/s 2. La Dynamique et les lois de Newton La dynamique et les lois de Newton • La dynamique s’intéresse de rechercher les causes d’un mouvement • 1ère loi de Newton : Tout corps reste immobile ou conserve un mouvement rectiligne uniforme aussi longtemps qu’aucune force extérieure ne vient modifier son état (loi d’inertie) • 2ème loi de Newton : L’accélération d’un objet est directement proportionnelle à la force nette exercée sur lui et inversement proportionnelle à la masse de cet objet. La direction de l’accélération correspond au sens dans lequel la force nette s’exerce. a= F m F=ma • 3ème loi de Newton : Chaque fois qu’un objet exerce une force sur un second objet, celui-ci exerce en retour une force égale mais opposée. A chaque action correspond une réaction égale mais opposée 3. Méthodes indirectes de détermination du métabolisme énergétique anaérobie à l’effort : approche mécanique 3.1. Rappels sur le muscle et la contraction musculaire Transferts d’énergie chimique à énergie mécanique : 3.1.1. Rappels le muscle et la contraction musculaire Structure contractile du muscle La contraction musculaire = raccourcissement des sarcomères par glissement des filaments (fins) d’actines sur les filaments (épais) de myosines. Mais comment les sarcomères se raccourcissent-ils ? Et l’ATP (adénosine triphosphate) dans tout ça? L’ATP est une molécule qui reçoit l’énergie provenant de la dégradation des molécules de lipides, protéines et glucides et qui transmet cette énergie aux fonctions cellulaires. Adenosine Phosphate Phosphate Phosphate Stockage de l’énergie = dans les liaisons covalentes entre les groupements phosphate. La rupture d’une de ces liaisons libère une quantité importante d’énergie (7kcal/mole) Tête de myosine: configuration haute énergie ADP Pi ADP Pi Libération d’ADP et de Pi 1) La tête de myosine se lie à l’actine Hydrolyse de l’ATP 2) Phase active: la tête de myosine pivote et se replie en tirant l’actine ADP Pi 4) Mise sous tension de la tête de myosine quand l’ATP est dissocié en ADP et Pi Tête de myosine: configuration basse énergie 3) Détachement de la tête de myosine pendant qu’une nouvelle molécule d’ATP s’y attache 3.2.1. Rappels sur les filières énergétiques Transferts d’énergie chimique à énergie mécanique : 3.2.1. Rappels sur les filières énergétiques Le muscle a des réserves d’ATP qui lui permettent de fonctionner pendant quelques secondes. Ensuite, le muscle doit régénérer de l’ATP pour continuer à se contracter lors d’un exercice physique. • Filière anaérobie alactique ou système ATP-PC. Source immédiate d’ATP. Se déroule dans le cytosol. Réaction n’impliquant pas d’O2. PC + ADP Creatine kinase (CK) PC = phosphocreatine Bilan énergétique : 1 mole d’ATP pour une mole de PCr ATP + C • Filière anaérobie lactique (glycolyse). Se déroule dans le cytosol. Réaction n’impliquant pas d’O2 Glucides (alimentation) Glucose sanguin hexokinase Glucose Fructose-1,6-P Glucose-6-P Fructose-6-P phosphofructokinase Pyruvate kinase Ac. Pyruvique Bilan énergétique : 2 moles d’ATP pour une mole de glucose ATP (Ac. Lactique) • Filière aérobie (phosphorylation oxydative). Se déroule dans la mitochondrie et implique l’O2. Utilisation de G, L et P. CIRCULATION FIBRE MUSCULAIRE ADP + Pi phosphocréatine ATPase de la myosine créatine CONTRACTION ATP glycogène protéines glucose glucose GLYCOLYSE PHOSPHORYLATION OXYDATIVE acide lactique oxygène Bilan énergétique : 36 moles d’ATP pour une mole de glucose graisses ATP – CP: Puissance très importante (pic rapide, ms), Capacité faible (< 8 -10 s) 1. Anaérobie alactique Glycolyse « anaérobie » : Puissance élevée (Pic 6s), Capacité moyenne (90 -12à s) 2. Anaérobie lactique Voie oxydative : Puissance faible (Pic 140 s), Capacité très importante (des heures) 3. Aérobie Puissance/énergie Saut 400 m sur piste 1 3000 m sur piste 2 3 Marathon 10 s 30 s 60 s 2 min 15 min + 3.2.2. Exercice et métabolisme anaérobie Transferts d’énergie chimique à énergie mécanique : 3.2.2. Exercice et métabolisme anaérobie • Puissance : Débit ou quantité d’énergie susceptible d’être fournie par unité de temps • Capacité : Tenir un % de la puissance anaérobie maximale pendant le plus longtemps possible Contribution de l’ATP et de PCr lors d’un sprint La contribution des systèmes énergétiques varie en fonction de : • l’intensité d’exercice, • la durée de l’exercice, • les répétitions d’exercices. Utilisation de l’ATP via le métabolisme anaérobie et Puissance mécanique externe lors d’un sprint de 30 s. Métabolites musculaires lors d’un sprint de 30 s. Cinétiques ATP, PCr et lactate musculaire et force musculaire lors de stimulations électriques avec occlusion circulatoire Contribution des métabolisme anaérobie (ATP, PCr et glycolyse) et aérobie au cours de deux sprints maximaux de 30 s séparés par 4 min de récupération passive. 3.3. Tests utilisés pour évaluer le métabolisme anaérobie (approche mécanique) 3.3.1. Notions de travail et de puissance 3.3. Tests utilisés pour évaluer le métabolisme anaérobie (approche mécanique) 3.3.1. Notions de travail et de puissance Puissance Travail Travail = force x distance Puissance = travail temps Exemple : lever un poids de 10 kg sur une distance de 2 m Exemple : Réaliser 20 kgm de travail en 5 secondes = 20 kgm = 4 kgm/s Unités : Unités : • Kgm = kilogramme mètre • Kgm/min • J (joules) ou kj (kiloujoules). • Watts (W) = 6,12 kgm/min 1 kgm = 9,8 j • Kcal/min • Kcal (kilocalories). • Kj/min 1 kcal = 426,85 kgm Mesure du travail et de la puissance - W = rpm (fréquence de pédallage) X resistance (kg) X 6 m (6 m = distance parcourue volant par tour de pédale) 3.3.2. Test de détente verticale (Puissance mécanique externe maximale) 3.3. Tests utilisés pour évaluer le métabolisme anaérobie (approche mécanique) 3.3.2. Test de détente verticale (Puissance mécanique externe maximale) Au cours d’un saut, il y a deux types de variations d’énergie : Epot et Ec = 0 car vitesse initiale = 0 et vitesse finale (maximum du saut) = 0 La puissance mécanique externe peut être évaluée à partir de la variation d’énergie potentielle du centre de masse Epot = m g h W = m g (hmax – hmin) Pext = W / temps de poussée Pext-norm = Pext / m Différents types de sauts verticaux • Le Squat Jump (SJ) : Saut comportant un délai entre la flexion et l’extension des membres inférieurs. Le sujet part assis sur une chaise, lève le bras (mesure de hmin), puis saute le plus haut possible (mesure de hmax) • Le Countermovement Jump (saut avec contre mouvement, CJ) : Le sujet part puis effectue une flexion jusqu’à effleurer la chaise (pour h min) puis saute immédiatement après la flexion le plus haut possible (hmax) • Le Drop Jump (DJ) ou saut en contre bas : Le sujet part debout sur une chaise, saute au sol puis saute immédiatement le plus haut possible (attention, difficile de mesurer hmin) 3.2.3. Le force-vitesse (estimation de la puissance anaérobie) 12 On effectue 5 sprints de 6 secondes contre des charges croissantes et on mesure la vitesse de pédalage (rpm) 10 Poids du sujet: 80 kg. Charge: 0 - 0,25 – 0,5 – 0,75 – 1 puis 1,25 kg par poids du corps Charge (Force; kg) Approche 1 : 8 6 4 2 0 0 140 50 100 150 Vitesse (rpm) 450 400 120 300 80 250 200 60 150 40 100 20 50 0 0 1 2 3 4 Sprint 5 6 Puissance (F X V) Vitesse / Force 350 100 Vitesse Force Puissance Calcul de la puissance (F X V) et détermination de Pmax, Vopt et Fopt. Approche 2 : Un sprint unique de 6 s contre une charge comprise entre 50 et 80 g / poids du corps. Mesure de la vitesse de pédalage et détermination de la Pmax, Vopt et Fopt. Fmax (N) Vmax (rpm) Pmax (W) Fopt (N) Vopt (rpm) Utile pour le Wingate Arsac et al., 1996; Lakomy 1986. 3.2.4. Le Wingate (estimation de la puissance et capacité anaérobie) Calcul du test Wingate: Poids du sujet = 80,00 kg Force de freinage (optimale) = 100 g/kg de poids de corps Résistance sur le volant d’inertie = 8 kg But : Pédaler le plus vite possible pendant 30 s contre la force de freinage Calcul de la puissance anaérobie et de la capacité anaérobie • Puissance maximale anaérobie (comme pour le force vitesse) (watts) • Possibilité de calculer les Puissances moyennes sur les différents segments de 5 s (W / temps) • Capacité anaérobie sur 30 s Somme totale de travail réalisé pour chaque segment de 5 s*, exprimé en Kj. * W = rpm X resistance (kg) X 6 m (6 m = distance parcourue volant par tour de pédale) Exemple d’un test de Wingate 3.2.5. Exemples appliqués à la recherche Comparaison métabolisme anaérobie alactique athlètes porteurs du trait drépanocytaire (AS) versus athlètes non porteurs (AA). Hue et al. International Journal of Sport Medecine; 23: 174-177, 2002 Hauteur atteinte lors d’un CMJ : AS > AA. Les porteurs du trait pourraient être plus performant que les non porteurs dans les disciplines sportives explosives. Effet de la caféine sur la performance et le métabolisme au cours de Wingates répétés. Greer et al. Journal of Applied Physiology 85(4), 1502-1508, 1998 • 9 sujets • 4 tests de Wingate séparés par 4 min de récupération passive. • 2 conditions : placebo (dextrose) et expérimentale (caféine) • Comparaison Pmax et Pmoy • Aucun effet de caféine sur WIN 1 et 2 • Effets négatifs de caféine sur WIN 3 et 4 Caféine : pas d’effet ergogénique sur performance anaérobie Greer et al. Journal of Applied Physiology 85(4), 1502-1508, 1998