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Victor Hugo
L’enfant
Récitant: Gilles-Claude Thériault
Par Nanou et Stan
Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,
Chio, qu'ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.
Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oublié.
Ah ! Pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! Pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l'onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tête blonde,
Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?
Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d'Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?
Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? Fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.
Le poème L'Enfant, de Victor Hugo, mêle le récit à la description et à l’évocation de l’Orient et du mystérieux
construit sur un jeu d’opposition. Contraste entre la situation de l’enfant abandonné et les remèdes qui pourraient le
consoler. Prépare l’octosyllabe de la réponse finale. Jeu d’oppositions => mise en relief du rôle symbolique de l’enfant.
Passage de l’innocence à la violence.
La guerre d'indépendance grecque (1821-1830),
Révolution grecque (en grec moderne : Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit grâce auquel les Grecs, finalement soutenus par les
grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l'Empire ottoman.
Le 25 mars 1821, les Grecs, définis d'abord en tant que chrétiens orthodoxes, se révoltèrent face à la domination de l'Empire ottoman. Cette
révolte réussit, et l'indépendance de fait fut proclamée lors de l'Assemblée nationale d'Épidaure le 1er janvier 1822. L'opinion publique
européenne était assez favorable au mouvement, à l'image des philhellènes. Cependant, aucun gouvernement ne bougea à cause du poids
politique et diplomatique de la Sainte-Alliance, et particulièrement de l'Autriche de Metternich, partisan acharné de l'ordre et de l'équilibre. Des
Grecs vivant hors de l’Empire ottoman, comme des habitants des Îles Ioniennes tel que Ioánnis Kapodístrias, et des membres de l'élite grecque
de Constantinople, les Phanariotes, apportèrent dès le début leur aide aux insurgés.
Pendant deux ans, les Grecs multiplièrent les victoires. Cependant, ils commencèrent très vite à se déchirer, divisés entre « politiques » et «
militaires ». La Sublime Porte appela en 1824 à l'aide son puissant vassal égyptien Méhémet Ali. Pour les Grecs, les défaites et les massacres se
succédèrent. Cependant, les Russes souhaitaient de plus en plus ardemment intervenir, par solidarité orthodoxe mais aussi parce qu'ils avaient
leur propre ordre du jour géostratégique. Les Britanniques, quant à eux, désiraient limiter l'influence russe dans la région. Une expédition navale
de démonstration fut suggérée lors du Traité de Londres de 1827. Une flotte conjointe russe, française et britannique rencontra et détruisit, sans
l'avoir vraiment cherché, la flotte turquo-égyptienne lors de la bataille de Navarin. La France intervint, dans un esprit de croisade, par
l'expédition française en Morée (Péloponnèse) en 1828. La Russie déclara la guerre aux Ottomans la même année. Sa victoire fut entérinée par
le traité d'Andrinople, en 1829, qui augmentait son influence régionale.
Ces interventions européennes précipitèrent la création de l'État grec. La conférence de Londres (1830), où se réunirent des représentants
britanniques, français et russes, permit en effet l'affirmation de l'indépendance grecque que la Prusse et l'Autriche autorisèrent. La France, la
Russie et le Royaume-Uni gardèrent ensuite une notable influence sur le jeune royaume
……./……
Chronologie
(1770 : Premier événement de révolte, soulèvement du Péloponnèse à l'instigation des Russes (Révolution d'Orloff), dans le cadre de la guerre
russo-turque de 1768-1774.)
6 mars 1821 : Révolution de 1821 en Moldavie et Valachie, entrée d'Alexandre Ypsilántis à Jassy.
25 mars 1821 : L’archevêque de Patras, Germanos donne le signal de la guerre de libération.
23 avril 1821 : Bataille d'Alamana, victoire turque en Roumélie orientale
mai 1821 : batailles de Valtetsi et Doliana, victoires grecques au cours du siège de Tripolizza dans le Péloponnèse
5 octobre 1821 : chute de Tripolizza
décembre 1821 : occupation du mont Athos, fin de la révolution en Chalcidique
12 janvier 1822 : congrès national d’Epidaure (1ère proclamation de l’indépendance grecque).
Février 1822 : ressaisissement des Turcs.
Avril 1822 : massacre de Chios par les Turcs.
Juillet 1822 : Bataille de Péta, défaite grecque près d'Arta. Abandon de l'Ouest de la Grèce continentale (Épire, Étolie-Acarnanie) par les Grecs
au cours de l'automne.
Août 1822 : bataille des Dervénakia, victoire grecque dans le Péloponnèse
1823 : début des guerres civiles entre Grecs
Février 1825 : débarquement d'Ibrahim Pacha et de 20 000 hommes dans l'Ouest du Péloponnèse.
8 mai 1825 : bataille de Sphactérie, victoire ottomane, puis prise de Navarin par Ibrahim Pacha et conquête d'une grande partie de la Morée.
Juin 1825 : attaque-surprise d'Ibrahim contre la capitale Nauplie, qui échoue suite à la bataille des Moulins de Nauplie (en).
25 avril 1826 : Missolonghi reprise par les Turcs.
5 juin 1827 : après la défaite grecque d'Analatos, l'Acropole est reconquise par les Turcs.
6 juillet 1827 : L’Angleterre, la France et la Russie font une offre de médiation que le sultan repousse.
20 octobre 1827 : bataille navale à Navarin (destruction de la flotte turco-égyptienne par celle anglo-franco-russe).
Mai 1828 : les Russes envahissent la Turquie.
14 septembre 1829 : traité d’Andrinople entre les Turcs et les Russes.
3 février 1830 : protocole final du traité de Londres.
Février 1832 : traité de Constantinople
Nanou et Stan le 22/04/2017
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