Contrôle - Gerald Naro

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Dynamiques organisationnelles et
stratégiques du contrôle de
gestion
M2 CGNST
2012-2013
Gérald Naro
Professeur des universités
Institut des Sciences de l’Entreprise et du Management
Université Montpellier I
La problématique des relations
stratégie-contrôle
Stratégie
?
Organisation
Organisation
(Structures, Comportements)
Stratégie
Contrôle
Contrôle
L’évolution des formes d’organisation
Alfred Pritchard Sloan
(1875-1966)
Donaldson Brown
(1885-1965)
Introduction :
La naissance du contrôle de gestion
« moderne » au début du 20ème siècle :
La « décentralisation avec contrôle
coordonné »
ou modèle « Sloan-Brown »
La séquence classique :
Stratégie-Structure-Contrôle :
(D’après A. Chandler)
Du Pont de Nemours
General Motors
Stratégie de
diversification
Stratégie
de croissance externe
Structure en divisions
Décentralisation
T. Coleman Du
Pont
(1863 – 1930)
Alfred P. Sloan
1875 - 1966
Contrôle
Alfred Du Pont
(1864 – 1935
Pierre S. Du Pont
(1810 – 1954)
Systèmes de gestion
William Durant
1861 - 1947
La structure en divisions
Direction Générale
Niveau « Corporate »
Sommet stratégique
R.O.I.
R.O.I.
R.O.I.
R.O.I.
Division 1
Division 2
Division 3
R.O.I.
Divisions ...
Domaines d’Activités Stratégiques (DAS)
Couples
produits-marchés
Zones
géographiques
etc.
R.O.I.
Division n
« Business Units »
(Divisions, filiales,
Succursales,
Centres de profits,
Etc.)
La pyramide du R.O.I. de Donaldson Brown
Bénéfice /Actifs
Donaldson Brown
(1885-1965)
Bénéfice/C.A.
Bénéfice
C.A.
X
C.A./Actifs
Actifs
Les trois dimensions du contrôle de gestion
(Adapté d’après Henri Bouquin, 2004)
Dimension stratégique
Atteindre des objectifs
Aligner la stratégie
Modéliser des causalités complexes
Aider la prise de décision
Garantir l’efficacité et l’efficience
Orienter les comportements : aligner l’organisation
Dimension organisationnelle et psychosociale
Stratégie
Organisation
Planification - Finalisation
Responsabilisation – Départementalisation
Systèmes d’objectifs
Choix de critères et indicateurs de performance
Contrôle
Systèmes de Pilotage
et de Reporting
Évaluation des performances
Systèmes de récompenses
Comparaison
Objectifs/Résultats
Le contrôle de gestion : définitions
« Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers
s ’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité et efficience dans l ’accomplissement des buts
organisationnels »
Anthony et Dearden (1965)
« Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers
influencent les autres membres de l ’organisation pour appliquer
les stratégies » Anthony (1988)
"Il conviendra d'appeler contrôle de gestion les dispositifs
et processus qui garantissent la cohérence entre la stratégie
et les actions concrètes et quotidiennes »
Bouquin (1990)
1. Processus stratégiques et
contrôle de gestion
1.1. Le modèle de la planification stratégique
1.2. Le contrôle financier de groupe
1.3. Le contrôle « stratégico-opérationnel »
Introduction le contrôle stratégique en
trois modèles
• Classification inspirée du modèle de Goold et Campbell
(1987) sur le contrôle des filiales :
- Planification stratégique
- Contrôle financier
- Contrôle stratégique
• Enrichissement par la notion de contrôle « stratégicoopérationnel » introduite par Philippe Lorino :
- Planification stratégique
- Contrôle financier
- Contrôle « stratégico-opérationnel »
Goold et Campbell (1987)
Style de
filialisation
Planification
stratégique
Contrôle
financier
Contrôle
stratégique
Philosophie
stratégique
Rôle du groupe
Rôle des
SBU
Méthodes
du groupe
Niveau de
détail
d’information
du groupe
Cœur de
compétence
Le siège conduit la
stratégie. Autour de
synergies/compétences
potentielles importantes.
Actions fortement
coordonnées et création
d’articulations puissantes
entre les unités
Elles se
concentrent
sur la mise en
œuvre.
Scorecard
du groupe
complet
Elevé
Portefeuille
Financier. Fixe des
objectifs de performance
d’investissement
Gérer la
stratégie
contre des
cibles
financières
ajustées par le
groupe.
Financières
et
uniformes
Bas
Articulations
Le siège coordonne et
révise la stratégie.
Ajuste assez fortement les
cibles financières et
stratégiques. Tentatives de
créer des liens entre les
activités de l’entreprise
pour créer l’avantage
concurrentiel
Développent
largement la
stratégie mais
celle-ci est
coordonnée
par le groupe
Scorecard
de groupe
limité
Moyen
Introduction : le modèle de la planification
stratégique :
un modèle cybernétique
-
Aux Etats-Unis (années 1960) : modèle de Robert Anthony
-
Fondements stratégiques : la planification stratégique (I.
Ansoff)
- Fondements organisationnels : La régulation cybernétique
Le modèle de Robert Anthony (1965)
Planification stratégique
Contrôle de gestion
Contrôle d’exécution
La régulation cybernétique :
Essentials of a control system
Anthony et Dearden (1976)
Dispositif
de contrôle
(1) Information
sur les évènements
(detector)
(2) Comparaison
Avec un standard
(selector)
(3) Changer les comportements
si nécessaire
(effector)
Entité sous
contrôle
Standards
Inputs
Process
Ouputs
Conditions
Hofstede, 1978 :
1) Existence d’un standard d’efficacité et d’efficience
2) Les résultats sont mesurables
3) Possibilité de boucle de feedback en cas d’écarts
Bouquin, 2005 :
Le processus doit être doté d’un objectif
Il est possible de connaître l’état atteint par rapport à l’objectif
On dispose d’un modèle prédictif
Celui qui a la charge de contrôler le processus doit avoir accès
aux différentes solutions possibles (efficaces)
- ajuster les inputs aux processus
- modifier les objectifs
- revoir le modèle prédictif
- changer la nature du processus
5) Celui qui doit prendre la décision corrective doit en avoir envie
1)
2)
3)
4)
1.1. La planification stratégique
« La planification stratégique est le processus de décision
des buts de l ’organisation et des stratégies pour les atteindre ».
BUTS
OBJECTIFS STRATEGIQUES
OBJECTIFS OPERATIONNELS
Le contrôle de gestion interface entre la
stratégie et le contrôle des tâches
+
Planification
stratégique
Contrôle de
gestion
Orientation
externe
Contrôle
des tâches
« Le contrôle de gestion est le processus par
lequel les managers s ’assurent que les
ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité et efficience dans l ’accomplissement
des buts organisationnels »
« Le contrôle des tâches est le processus consistant à s ’assurer
que les tâches spécifiques sont exécutées avec efficacité et efficience »
Horizon temporel
+
De la planification stratégique
au contrôle budgétaire
Siège social
Stratégie
Plan stratégique
Division X
Division Y
Plans opérationnels
Plans d ’action annuels
Budgets
Contrôle budgétaire
Division Z
Le contrôle de gestion : processus de finalisation
par la déclinaison des objectifs stratégiques
Actionnaires
Reporting externe
Siège social
Division X
Budgets
Division Y
Tableaux de bord
Reporting interne
Division Z
Les limites de la planification stratégique
Processus descendant (« Top-down »)
La stratégie est décidée au sommet de la hiérarchie
et se décline de haut en bas à travers l’organisation
Processus rationnel
Rationalité substantive vs rationalité procédurale
Règne de la rationalité instrumentale
Processus linéaire
Processus linéaire dans le temps où sont décomposés les moments
de conception de la stratégie et les moments de mise en œuvre,
le temps de la réflexion et le temps de l’action
Processus formalisé
Processus qui fait l’objet d’une formalisation à travers
notamment un ensemble de procédures (plan stratégique,
Budgets,…)
Processus déterministe et normatif
La stratégie et le contrôle s’imposent aux acteurs
Introduction : le contrôle financier de
groupe : un modèle contractuel
- Extension du modèle Dupont de Nemours ou « SloanBrown » (début du 20ème siècle)
- Modèle qui s’impose durant les années 1990 avec la
financiarisation de l’économie
- Fondements stratégiques : les modèles de portefeuille
- Fondements organisationnels : la théorie de l’agence
La théorie de l’agence
(Jensen et Meckling, 1976)
-
La relation d’agence
-
Ses hypothèses fondamentales
- Rationalité limitée
- Asymétrie d’information
- Opportunisme de l’agent
-
Les conséquences comportementales
- La sélection adverse
- Le hasard moral
- Le hold-up
La théorie de l’agence (Jensen et Meckling, 1976)
« Nous définissons une relation d’agence comme un contrat par lequel une ou
plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l’agent) pour
exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d’un
certain pouvoir de décision à l’agent » Jensen et Meckling (1976).
Le principal
L’agent
Mickaël C. Jensen
Problème de l’asymétrie d’information
Risque d’opportunisme de l’agent
Rationalité limitée
Sélection adverse
Hasard moral
Hold-up
1.2. Le contrôle financier de groupe
Actionnaires
MVA
EVA
ROCE
ROI
Siège social
Division X
Division Y
Division Z
Renforcement du reporting
Déclinaison des objectifs financiers
Systèmes d’évaluation-rémunération
Des directeurs de centres de profit…
Indicateurs de performance
du contrôle financier de groupe
EVA : Economic Value Added ou Valeur ajoutée économique
EVA = % RONA - % WACC
Ou EVA = NOPAT (NA – WACC)
Où
RONA = Return on Net Assets (Retour sur Actif Net)
RONA = NOPAT / NA
NOPAT = Net Operating Profit After Taxes (Résultat opérationnel après impôt)
NA = Net Assets (Actif net
WACC = Weight Average Cost of Capital (Coût Moyen Pondéré du Capital)
Ou encore : % ROCE - % WACC
MVA = Market Value Added (Valeur de Marché Ajoutée)
Valeur de marché – Valeur comptable
Les indicateurs de performance du contrôle financier
L’arbre de valeur
(Source : Michel Gervais, 2005)
Produits
Résultat d’exploitation
après impôt
Charges
RO
Valeur
Économique
Créée
Actifs immobilisés
Capital investi
Actifs circulants
AN
Emprunts d’Etat
Capitaux propres
Prime de risque
Degré de risque
recherché
Coût moyen pondéré
du capital
CMPC
Taux d’intérêt
Dettes financières
Taux d’imposition
ntroduction : le contrôle
« stratégico-opérationnel » :
n modèle cognitif
-
-
-
En France, travaux de Philippe Lorino
Aux Etats-Unis (Année 1980/90) : le modèle de la « relevance
lost » (Kaplan, Johnson, …) ; le modèle de Robert Simons
(1995-…)
Fondements stratégiques : la chaîne de valeur (Porter), la RBV
(Barney, Wernerfelt, Hamel et Prahalad), les capacités
dynamiques (Teece).
Fondements organisationnels : les théories de l’apprentissage
organisationnel (Argyris, March,...)
Le modèle de Lorino (2001) :
Le pilotage « stratégico-opérationnel »
Logique financière
Logique stratégico-opérationnelle
Interdépendances limitées entre centres de
responsabilité
Interdépendances potentiellement importantes entre
centres de responsabilité
Culture de gestion dominée par les approches
financières
Culture de gestion orientée vers l’opérationnel et le
stratégique
Culture orientée vers l’autonomie de fortes personnalités
« entrepreneurship »
Culture orientée vers le travail d’équipe et les résultats
collectifs
Environnement stratégique et technologique
relativement stable, possibilité de relier simplement
résultats de court terme et de long terme
Fortes incertitudes stratégiques, dynamiques de
changement rapides, besoin de réactivité et d’éventuels
redéploiements rapides
Métiers et marchés bien connus, maîtrisés et cloisonnés
Métiers et marchés en évolution et très imbriqués
Délimitation stricte et précise des responsabilités
Existence d’objectifs partagés entre plusieurs
responsables
Architecture de reporting financier et comptable
performante et stable
Construction pragmatique d’indicateurs ciblés et
jetables
Contrôle de gestion à dominante comptable indépendant
des structures de management opérationnel
Contrôle de gestion fortement intégré aux fonctions
opérationnelles
Pilotage hiérarchique
Introduction de formes de pilotage transversale
Le modèle de R. Simons (1995) :
Les leviers de contrôle
Renversement de la relation stratégie – contrôle : le contrôle peut
intervenir dans la phase de formation de la stratégie
Approche en termes de processus stratégiques « strategizing and
controling» : rôle du contrôle de gestion dans les processus de formation et
de mise en œuvre de la stratégie
Quels leviers de contrôle :
- Pour saisir les nouvelles opportunités, favoriser l’apprentissage
organisationnel, maintenir l’aptitude au changement, identifier et former les
stratégies émergentes ?
- Pour maîtriser l’amélioration continue des variables critiques de
performance sur des activités stables, contrôler la mise en œuvre des
stratégies délibérées ?
Représentation traditionnelle
Formation de
la stratégie
Mise en œuvre
de la stratégie
Planification
Contrôle
Représentation revisitée
Formation de
la stratégie
Mise en œuvre
de la stratégie
Contrôle
Planification
Inversion de la relation stratégie-contrôle
Simons (1995)
Stratégies délibérées vs stratégies émergentes
Stratégie
non réalisée
Stratégies émergentes
Mintzberg (1998)
Stratégie
réalisée
Systèmes pour développer
La recherche d’opportunités
et l’apprentissage
Systèmes
Pour encadrer
le domaine stratégique
Systèmes pour focaliser
la recherche et l’attention
Systèmes de
limites
(garde-fou)
Systèmes
de croyances
Valeurs
fondamentales
Risques
à éviter
Stratégie d’activité
Systèmes pour
Formuler et
Mettre en œuvre
la stratégie
Incertitudes
stratégiques
Systèmes de
Contrôle
interactif
Variables critiques
de performance
Systèmes de
Contrôle
diagnostic
Les 4 leviers de contrôle (Simons, 1995)
Objectifs
Freins
organisationnels
Solutions
Managériales
Leviers
de contrôle
Contribuer
Incertitude sur les finalités
Communiquer les
valeurs et la mission
Systèmes
de croyances
Faire ce qui
est demandé
Pression ou tentations
Spécifier ou
renforcer les règles
du jeu
Systèmes de
limites
Atteindre les
objectifs
Manque de sens ou de
ressources
Définir et motiver
des objectifs
clairs
Contrôle
diagnostic
Créer, innover
Absence d’opportunités,
peur du risque
Dialogue
organisationnel
ouvert pour
encourager
l’apprentissage
Contrôle
interactif
Stratégie
Objectifs
Inputs
Process
Ouputs
Système de contrôle de type « diagnostic »
Simons (1995)
Le contrôle interactif et les stratégies émergentes
Stratégies
Apprentissage
Tactiques
Actions
Simons (1995)
Contrôle diagnostic
Contrôle interactif
Contrôler la mise en œuvre des
stratégies délibérées
Détecter et favoriser la formation
des stratégies émergentes
Problématique du
contrôle
La maîtrise des variables
critiques de performance
Les incertitudes stratégiques
Activités critiques
Opérations, efficience,
innovations incrémentales
Adaptabilité, nouveaux produits,
innovations radicales
Contexte
Changement incrémental
Exploitation (March, 1976)
Changement radical
Exploration (March, 1976)
Rationalité substantive
Rationalité procédurale
La régulation cybernétique
Apprentissage en simple
boucle
L’apprentissage organisationnel
Apprentissage en double boucle
Les ressources et compétences
clés
Les capacités dynamiques
Mécaniste, en divisions,…
Adaptatif, transversal, participatif
Top-down, contrôle des
résultats
Bottom-up / Accross, ajustement
mutuel, autocontrôle
Objectifs
Rationalité
Modèle théorique sousjacent
Objets du contrôle
Modèle organisationnel
et managérial
Modèle de contrôle
1.3. Le modèle stratégico-opérationnel
1.3.1. Le contrôle des processus
Fondements stratégiques : chaîne de valeur et
Avantage concurrentiel (Porter, 1984)
Modèle des ressources et des compétences
Modèles de contrôle : ABC/ABM/ABB
Target-Costing, Analyse de la valeur, Cost-Kaisen
Gestion stratégique des coûts
1.3.2. Le pilotage stratégique
Fondements stratégiques : Modèle des ressources et des
Compétences, Chaîne de valeur, avantage concurrentiel
Knowledge Based View
Modèles de contrôle : Tableaux de bord prospectifs ou
balanced-scorecards ; Tableaux de bord scandinaves
Fondements stratégiques :
Chaîne de valeur et avantage concurrentiel
L'avantage concurrentiel, procède essentiellement de la valeur qu'une firme
peut créer pour ses clients en sus des coûts supportés par la firme pour la créer.
La valeur est ce que les clients sont prêts à payer. Une valeur supérieure s'obtient
en pratiquant des prix inférieurs à ceux de ses concurrents pour des avantages
équivalents ou en fournissant des avantages uniques qui font plus que compenser un
prix élevé.
L'avantage concurrentiel procède des nombreuses activités qu'une firme
accomplit pour concevoir, fabriquer, commercialiser, distribuer et soutenir son
produit. Chaque activité peut contribuer à la position relative de la firme en termes
de coûts ou créer une base de différenciation.
Pour analyser les sources de l'avantage concurrentiel, il est indispensable
d'examiner de façon systématique toutes les activités qu'exerce une firme et leurs
interactions. L'instrument fondamental pour y parvenir est la chaîne de valeur.
D'après M. Porter [1985]
La chaîne-type de valeur
(M. Porter, 1985)
Activités
de
soutien
Infrastructure de la firme
Gestion des ressources humaines
Développement technologique
Approvisionnements
Logistique Production Logistique Commercia- Services
externe
lisation
interne
et vente
Activités principales
PROCESSUS DE CREATION DE VALEUR
VALEUR
Avantage
concurrentiel
PROCESSUS DE FORMATION DES COUTS
COÛT
Forces
concurrentielles
Attrait du
secteur
STRATEGIE
AVANTAGE
CONCURRENTIEL
CHAINE DES ACTIVITES
PROCESSUS DE FORMATION DES COÛTS
ET DE CREATION DE VALEUR
Valeur/coûts
Approche « porterienne » de la relation valeur - coûts
LE CONTRÔLE PAR LES PROCESSUS
DANS UNE APPROCHE DE TYPE
« RESOURCE-BASED »
L’évolution de la pensée stratégique à partir des années 1980 :
Années 1980 :
- Approche type « avantage concurrentiel-chaîne de valeur » (Porter)
- Approche type « ressource-based (Barney et Wernelfelt)
Années 1990-2000 :
- Approche type « cœur de compétences » (Hamel et Prahalad)
- Approche type « Capacités dynamiques » (Teece, Pisano et Shuen)
STRATEGIE
AVANTAGE
CONCURRENTIEL
IDENTIFICATION DE COMPETENCES CLES
CREATRICES DE VALEUR
CHAÎNE DES ACTIVITES=CHAÎNE DE COMPETENCES
SOURCES D’AVANTAGES DE COÛT
Valeur-Coûts
Approche de la comptabilité de gestion dans
une logique ABC/ABM
=
Élargissement de l ’objet : Les coûts et la valeur
Compétences
Implication
COÛTS
AVANTAGE
CONCURRENTIEL
COÛT
/
VALEUR
DELAIS
QUALITE
Le contrôle de gestion par les processus :
la maîtrise de la relation coût-valeur
Logique ABC/ABM
Modéliser les chaînes de causalité entre :
ACTIVITES
COÛTS
VALEUR
Pour mieux gérer la relation coûts-valeur
Afin de maîtriser un avantage concurrentiel soutenable
Philippe Lorino (1995)
V
Max[Valeur - Somme (Ci)]
Coûts des activités
C1
C
C2
C3
C4
C...
Cn
Activités de soutien
Fournisseurs
Fournisseurs
Clients
Fournisseurs
Fournisseurs
Activités principales
PROCESS
Coût
Complet
Méthode
des
centres
d’analyse
Coûts totaux de l'entreprise
Coûts
directs
Coûts
indirects
Répartition des
charges
indirectes dans
des
centres d'analyse
Affectation des
charges directes
Centres d'analyse
C.A. 1
Imputation aux
coûts
en fonction
d'unités
d‘oeuvre
Produit
1
C.A. 2
C.A. 3
Produit
...
C.A....
C.A.n
Produit
n
Coûts totaux de l'entreprise
Méthode
ABC
Coûts
directs
Les coûts identifiés
par Centre de
Responsabilité
sont
décomposés en
coûts par activités
Coûts
indirects
C de R
1
A
1
A
2
C de R
2
C de R
...
C de R
n
A A A
3 1 5
A A A
3 4 5
A
2
A
4
Regroupement des
coûts par activité
Coût de Coût de Coût de Coût de Coût de
l'activité l'activité l'activité l'activité l'activité
1
2
3
4
5
Attachement des coûts
aux objets via des
inducteurs de coûts
Produit
1
Produit
...
Produit
n
L ’analyse d ’activité
Activité
principale à
valeur ajoutée
Activité
secondaire à
valeur ajoutée
Activité
sans
Valeur ajoutée
Améliorer de façon continue
la relation valeur-coût
Externaliser ?
Supprimer l ’activité ?
ABM et segmentation client
Coût des activités
engagées par les
différents segments
SEGMENT DE
CLIENTELE
1
SEGMENT DE
CLIENTELE
2
SEGMENT DE
CLIENTELE
....
SEGMENT DE
CLIENTELE
n
COÛT ACTIVITE 1
COÛT ACTIVITE 2
.............................
...
IMPUTATION AUX DIFFERENTS
SEGMENTS DE CLIENTELE
EN FONCTION DES INDUCTEURS
DE COÛTS
COÛT ACTIVITE n
Rentabilité des
comptes clients
Adaptation du
Marketing mix
La gestion stratégique de coûts
(Shank et Govindarajan, 1995)
Chaîne globale de valeur
Ex. Filière carton extrudé (Cas Northam Cie)
Chaîne de valeur
externe
Fournisseurs
de
pâte à papier
Chaîne de valeur
externe
Usine
de carton
Usine
d’extrusion
Usine
de
transformation
du carton
Chaîne de valeur du groupe
Industriels
utilisateurs
de
carton
Distributeurs
La problématique du TargetCosting
Résorber
= CE - CC
= CE - (PV - PC)
Où :
CE = Coût estimé
CC = Coût cible
PV = Prix de vente
PC = Profit cible
Démarche du Target Costing
chez Toyota
Prix cible
Profit cible
=
Coût plafond
Réduction
continue
des coûts
(Cost Kaisen)
Coût estimé
Ingénierie de
la valeur
Phase de conception /
développement
Source Lorino (1995)
Coût - cible
Phase de production
ANALYSE DE LA VALEUR
ANALYSE FONCTIONNELLE DES COMPOSANTS
F1
FONCTIONS
Degré d’importance des
fonctions
F2
0.2
F3
0.13
Composant C1
F4
0.31
57
0.07
24
TOTAL
0.29
1.00
12
18.3
25
19.2
34
36.0
Composant C2
38
13
Composant C3
51
08
48
Composant C4
11
22
28
61
29
26.5
100
100
100
100
100
100.0
TOTAL
C1
39
F5
C2
C3
C4
Degré d’importance
18.3
des composants
19.2
36.0
26.5
Poids dans le coût 23.0
total du produit
18.0
30.0
29.0
Degré d’importance du composant
I.V. =
Ecarts
-4.7
+1.2
+6.0
-2.5
Indice de valeur
0.8
1.07
1.2
0.91
Poids dans le coût total du produit
Coûts
Délais
Défauts
etc.
L’amélioration continue
ou Kaisen
Temps
Problématiques du pilotage par les processus
Représentation transversale et non plus hiérarchicofonctionnelle du contrôle
Adaptations organisationnelles, division en Centres de responsabilité
Adaptation du système budgétaire
Problématique du management transversal des performances
Interdépendances horizontales des performances
Importance des coopérations horizontales
Management du couple activités/compétences
La chaîne de valeur = chaîne de compétences
Importance des apprentissages collectifs
Comment sommes-nous
perçus par nos actionnaires ?
AXE
FINANCIER
Pour réaliser notre vision
comment devons-nous
apparaître à nos clients ?
Pour satisfaire nos clients et nos
actionnaires dans quels processus
devons-nous exceller ?
AXE
PROCESSUS
INTERNES
VISION
ET
STRATEGIE
AXE
APPRENTISSAGE
INNOVATION
AXE CLIENT
Pour réaliser notre vision
comment allons nous maintenir
notre aptitude au changement ?
Taux de rentabilité
Retour sur capital engagé
Axe financier
Accroissement du C.A.
Baisse des coûts
% d’augmentation du C.A.
% d’évolution des charges d’exploitation
Fidélité
de la
clientèle
Taux de
fidélisation
de la clientèle
Satisfaction
Client
Indice de
satisfaction
client
Axe Client
Délais livraison
Taux de conformité
Axe Processus
Ponctualité
et conformité
des livraisons
Produits conformes
Qualité
des produits
Indice de
satisfaction
Implication
des salariés
Productivité du travail
Productivité des machines
Temps de cycle
Baisse de la durée
des cycles
Augmentation de la
Productivité
Compétences Taux de couverture
des salariés des compétences
stratégiques
Axe Apprentissage
Conditions de travail favorables
Formation -Intéressement -Organisation
Valeur Comptable vs Valeur de Marché
100
90
80
Valeur de
marché
ajoutée
70
Valeur
comptable
50
60
40
30
20
10
0
Basf
IBM
US Steel
McDonald's
Intel
Source : Barush Lev
Hugo Boss
Microsoft
Oracle
Le « Navigator » de Skandia (L. Edvinsson, 1993)
Valeur
totale
Capital
financier
Capital
physique
Capital
monétaire
Capital
intellectuel
Capital
humain
Capital
structurel
Capital
client
Compétences
Attitudes
Agilité
intellectuelle
Relations
partenaires
Capital
organisationnel
Process
Innovation
développement
Planification
stratégique
Contrôle financier
Contrôle stratégicoopérationnel
LCAG, Planification (Ansoff)
Modèles de portefeuille
(BCG, Mc Kinsey,..)
Chaîne de valeur et
avantage concurrentiel
(Porter)
RBW (Barney,…)
KBW (Grant)
Capacités dynamiques
(Teece)
Paradigmes
organisationnels
Régulation cybernétique
Théorie de l’agence
Apprentissage
organisationnel
Processus
stratégiques
La mise en œuvre et le contrôle des stratégies délibérées
La formation des
stratégies émergentes
Les centres de responsabilité
Les processus
Modèles
stratégique
Objet du contrôle
Auteurs
représentatifs
R. Anthony
Jensen et Meckling
R. Simons, Ph. Lorino
R. Kaplan et D. Norton,..
Dispositifs de
contrôle
Système budgétaire
Evaluation des
performances financières
des centres de
responsabilité
Reporting financier
ABC/ABM
Targert Costing, Analyse
de la valeur, cost kaisen,
Balanced Scorecards
Navigator,...
Style de
management
DPO, DPPO, Orientation Topdown
DPO, orientation top-down
« Management by numbers »
Management participatif,
autocontrôle, « bottom-up
empowerment »
Conclusion de la première partie : enjeux
et perspectives du contrôle de gestion à
l’aube du 21ème siècle
- Le contrôle de gestion face aux enjeux d’une économie des
savoirs : le défi des intangibles
- Le contrôle de gestion face aux enjeux du développement
durable : les paradoxes de la performance globale
- Le contrôle de gestion face aux enjeux de la mondialisation :
entre différenciation culturelle et normalisation internationale
- Le contrôle de gestion face aux enjeux des nouveaux
systèmes technologiques et organisationnels : comment piloter
les réseaux ?
2. Stratégie, organisation et contrôle
2.1. Diversité et contingence des relations
Stratégie/Structure/Contrôle
2.2. Contrôle organisationnel, comportements
et jeux d’acteurs
2.3. Apprentissage organisationnel, compétences
et capital intellectuel
2.1.
Diversité et contingence des
relations stratégie, structure et contrôle
2.1.1 Formes de départementalisation et contrôle
2.1.2 Configurations organisationnelles et contrôle
2.1.1 Formes de départementalisation et contrôle
Les trois structures de base :
-La structure fonctionnelle
-La structure en divisions
-La structure matricielle
Évolution des structures :
-L’internationalisation des structures
-Les structures par projet
-Les structures en réseaux
-L’organisation transversale
-Les structures hybrides ou ambidextres
La structure fonctionnelle en soleil : premier stade
A
Pas de lien direct
entre A et B
B
Leader
La structure fonctionnelle simple : deuxième stade
Centre de profit
Centre de coût
Centre de CA
La structure fonctionnelle évoluée : troisième stade
Centre de profit
Centres de coûts
discrétionnaires
Direction Générale
Recherche
Contrôle de gestion
Marketing
Gestion des Ressources Humaines
Finance
Production
Achats
Commercial
Etudes
Export
Fabrication
Usine A
Usine B
Atelier 1 Atelier 2
Ventes
Zone A
Centres de coûts
de production
Zone B
Centres de CA
Administration des ventes
La structure en division
Direction Générale
Centres
de profit
Centres de
Coûts
discrétionnaires
Direction de la planification
et de la stratégie
Direction Financière groupe
Direction Marketing groupe
Direction du Contrôle de
Gestion groupe
Direction de la Recherche
& Développement
Direction des Ressources
Humaines groupe
Division A
Division B
Division C
La structure matricielle
Centres
de profit
Centres de
Coûts
discrétionnaires
Direction Générale
Fonctions
Projets
Projet 1
Projet 2
Projet 3
Finances
Marketing
Production
R&D
RH
Évolution des structures
L’internationalisation des structures
Les structures par projet
Les structures en réseaux
L’organisation transversale
Les structures hybrides ou ambidextres
La norme AFNOR, 2005, X50-105 : définit le projet comme « une
démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement une
réalité à venir. Un projet est défini et mis en œuvre pour élaborer la
réponse au besoin d’un utilisateur, d’un client, ou d’une clientèle et il
implique un objectif et des actions à entreprendre avec des ressources
données.
(Source : Burlaud et Al. : DSCG 3, 2008)
Midler (1996) :
Le projet constitue une activité temporaire, spécifique, singulière et non
répétitive
Il répond à un besoin exprimé d’un utilisateur ou d’un client
Il est soumis à l’incertitude et à des variables exogènes
Il se caractérise par une activité combinatoire et pluridisciplinaire
L’organisation en projets (Source : Burlaud et al., DSCG 3, 2008)
Type A
Type B
Entreprise
Type C
Type D
Projet
Type A : L’entreprise est impliquée dans quelques très gros projets vitaux
pour sa survie et détient la responsabilité principale.
Type B : Un projet fédère un ensemble d’entreprises autour de sa réalisation.
Ex. BTP
Type C : L’entreprise gère un nombre élevé de « petits » projets au sein d’un
portefeuille de projets.
Type D : Le projet et l’entreprise sont confondus
Ex. : les start-up
Type A
Pb de la spécificité et de l’autonomie du projet par rapport à
la structure de l’entreprise. Contrôle de gestion par projets ou
contrôle de gestion des projets ?
Type B
Les entreprises rendent compte à un maître d’œuvre. Pb
de la coordination et du contrôle inter-organisationnel. Pb
de la confiance dans le contrôle
Type C
L’entreprise est confronté à la gestion de son portefeuille de
Projets. Contrôle du portefeuille, avec cycles de vie des projets
différents.
Type D
Cas des entreprises entrepreneuriales comment créer des
systèmes de contrôle stimulants et non contraignants, favorisant
la créativité, la réactivité, la flexibilité,…
De l’organisation hiérerchique à l’organisation en réseau
Le champ de l’organisation ambidextre (O’Reilly et Tushman, 1997)
Unités exploitantes
Unités exploratrices
Intention stratégique
Coûts, profits
Innovation, croissance
Activités critiques
Opérations, efficience,
innovations
incrémentales
Adaptabilité, nouveaux
produits, innovations
radicales
Compétences
Opérationnelles
Entrepreneuriales
Structures
Formelles, mécanistes
Adaptatives, lâches
Contrôles,
récompenses
Marges, productivité
Faits marquants,
croissance
Culture
Efficience, aversion au
risque, qualité, clients
Prise de risque,
réactivité, flexibilité,
expérimentation
Style de management
Autoritaire, top-down
Visionnaire, participatif
2.1.2 Configurations organisationnelles et contrôle
(H. Mintzberg, 1982)
Les éléments de base de l’organisation
Sommet stratégique
Ligne
hiérarchique
Centre opérationnel
Les mécanismes de coordination
1. Ajustement mutuel
2. Supervision directe
3. Standardisation
3. Des procédés
4. Des résultats
5. Des qualifications
6. Des normes (valeurs)
La structure simple
ou organisation entrepreneuriale
Élément de base : sommet stratégique
Mécanisme de coordination/contrôle : Supervision directe
Enjeux du contrôle : Pilotage stratégique du dirigeant
Pilotage des stratégies émergentes
L’organisation ou bureaucratie mécaniste
Élément de base : Technostructure
Mécanisme de coordination/contrôle : Standardisation des procédés
Enjeux du contrôle : Éviter les pièges d’un contrôle bureaucratique
L’organisation en divisions
Élément de base : Ligne hiérarchique
Mécanisme de coordination/contrôle : Standardisation des résultats
Enjeux du contrôle : arbitrages entre autonomie et cohésion
pertinence et cohérence
L’organisation ou bureaucratie
professionnelle
Contrôle professionnel
Autocontrôle
Élément de base : Professionnels du centre opérationnel
Mécanisme de coordination/contrôle : Standardisation des qualifications
Contrôle professionnel
Enjeux du contrôle : cohésion entre logiques administratives
et logiques professionnelles
L’organisation innovatrice ou adhocratie
Autocontrôle
Autocontrôle
Ajustement mutuel
Élément de base : Support logistique
Mécanisme de coordination/contrôle : Ajustement mutuel
Enjeux du contrôle : Arbitrage formalisation/ajustement mutuel
Favoriser l’innovation et la créativité
Organisations missionnaires
Élément de base : Idéologie
Mécanisme de coordination/contrôle : Standardisation des valeurs
Contrôle par des mécanismes
de socialisation
Enjeux du contrôle : Maintien des valeurs et croyances fondamentales
Conjugué à un souci d’efficience
Organisations politiques
Pathologies organisationnelles
Problème du contrôle face à des finalités multiples et floues,
des préférences incertaines et des conflits de buts entre les
différentes parties prenantes
2. 2 Contrôle organisationnel, comportements
et jeux d’acteurs
INTRODUCTION : Le contexte social du contrôle de gestion
2.2.1. LES FORMES DE CONTRÔLE ORGANISATIONNEL
2.2.2. CONTINGENCE ET CONTRÔLES SOCIAUX
2.2.3. JEUX D’ACTEURS, POUVOIR ET AMBIGUÏTE DANS
LE CONTRÔLE
Environnement économique et social
Structures organisationnelles
et stratégies de contrôle
Groupes de pression
et contrôle
Besoins
individuels
LA FONCTION DE CONTRÔLE
et attitudes
Le contexte
social du contrôle
Hopwood [1974]
Le contrôle organisationnel

Ensemble des mécanismes et dispositifs
qui permettent à une organisation de
s’assurer que les comportements et les
décisions de ses membres demeurent
conformes à ses buts fondamentaux
2.2.1 LES FORMES DE CONTRÔLE
Introduction
Le contrôle par les règles
Le contrôle par les résultats
Les contrôles sociaux
Les mécanismes de contrôle organisationnel
Hopwood (1974)
Contrôles
administratifs
Anthony Hopwood
Contrôle
de
l’entreprise
Contrôles
sociaux
Auto
contrôles
Trois modes de contrôle organisationnel
Hopwood (1974)
Ouchi (1979)
Merchant (1985)
Contrôle des comportements
ou par des règles
Contrôle des
actions
Contrôles administratifs
Contrôle des résultats
ou des outputs
Contrôles sociaux
Autocontrôles
Contrôle par des
mécanismes de socialisation
ou contrôle « clanique »
Contrôle des
résultats
Contrôle
du personnel
Le contrôle par les règles
Contrôle par la standardisation des procédés (Mintzberg)
Contrôle par des règles, des procédures,…
Mode de contrôle typique des bureaucraties
Dysfonctionnements et limites :
Les effets pervers ou « cercles vicieux bureaucratiques »
Jeux politiques, ambiguïté et rationalité des décisions
Les cercles vicieux bureaucratiques
Règles impersonnelles
Isolement
des catégories
Rigidité des
conduites
Règles
Centralisation
Pouvoirs
informels
Privilèges
abusifs
CROZIER
Motivation
basse
Supervision
étroite
Règles
Tensions
interpersonnelles
GOULDNER
Protestations
Conflits avec
contre
les clients
l’arbitraire
MERTON
Règles
Délégation
Conflits
de buts
SELZNICK
Le contrôle des résultats
Caractéristiques :
Contrôle par la standardisation des résultats
Style de management : la DPO ou DPPO
Pratique budgétaire, reporting, évaluation des CR,…
Fondements : Théories de la motivation et du leadership
Représentation cybernétique du contrôle
Modèle culturel anglo-saxon
Dysfonctionnements et limites :
Pression sur l’atteinte des résultats : Stress, tensions au travail,…
Tendance au court-termisme
Manipulation (« gestion ») des résultats
Tendance au « slack budgétaire »
Accentuation des conflits de but liés à la départementalisation
Tendance à se focaliser sur ce qui est mesurable (auditable)
Les différents « jeux organisationnels »
(organizational gaming)









Etroitesse de vue : Lorsque un manager fait face à beaucoup de cibles différentes,
tendance à choisir celle qui est le plus facile à mesurer et ignorer le reste.
Sous-optimisation : quand les managers privilégient leurs objectifs locaux au
détriment des objectifs (stratégiques) globaux
Myopie : Lorsque les managers concentrent leur effort sur des cibles à court
terme au détriment des objectifs (stratégiques) à long terme
Fixation sur la mesure : quand les résultats sont difficiles de mesurer, tendance
naturelle à utiliser des indicateurs basés sur des données mesurables. On se focalise
plus sur l’indicateur (fin en soi) que sur l’objectif.
Déformation, manipulation : forme de fraude quand les données sont mal
reportées ou déformées pour créer une bonne impression
Interprétation erronée : Imprécision des données, flou volontaire…
Jeu : quand un manager excessivement (volontairement) prudent sous - réalise
délibérément au cours d’une période pour garantir l’atteinte de résultats suffisants
lors de la période suivante
Ossification : se produit lorsqu’ un indicateur a progressivement perdu de son
sens, mais personne ne prend conscience, ou ne désire le changer.
Slack budgétaire : Tendance à jouer sur les chiffres en vue de faciliter l’atteinte
des objectifs ou d’obtenir un marge discrétionnaire supplémentaire dans son
enveloppe budgétaire (« matelas budgétaire »).
Le Slack Budgétaire :
Approche par la théorie de l’agence
« Pression budgétaire »
Fournit la motivation au « slack »
« SLACK »
« Participation budgétaire »
Offre l’opportunité de créer du « slack »
«Asymétrie d’information »
Indice de l’acuité du « slack »
Approche « béhavioriste »
La participation budgétaire
La pression budgétaire
Rémunération aux résultats
Les effets de réputation
L’implication
La confiance
-
-
+
-
+
« SLACK »
Les contrôles sociaux
Caractéristiques :
Contrôles par la standardisation des normes sociales
(contrôle « clanique ») ou des qualifications (contrôle professionnel)
Contrôles plus ou moins informels
Contrôles plus ou moins intentionnels
Les contrôlés en sont plus ou moins conscients
Contrôles basés sur la gestion des ressources humaines
et les relations sociales
Formes et mécanismes
Contrôle par des mécanismes de socialisation
•Rôle de la culture : mythes, rituels, symboles,…
Accent sur des variables de GRH et de management
•Sélection, recrutement, formation,…
•Management participatif, implication,…
Contrôle professionnel (de nature externe)
•par une communauté professionnelle de pairs
•Standardisation des qualifications et des normes sociales
Dysfonctionnements et limites :
Risques de manipulation des individus
Résistances au changement
Syndrome de la caverne de Platon
Présence de sous-cultures et conflits de valeurs possibles
Ex. : Professionnels/Administratifs dans une bureaucratie professionnelle
Types de
contrôle
Mécanismes
Contrôle des
comportements
Supervision
directe
Standardisation
des procédés
(Règles,
procédures,…)
Contrôle des
résultats
Standardisation
des résultats
Contrôles
sociaux
Mécanismes de
socialisation
(rituels, sélection,
formation,…
standardisation
des
qualifications,…
Contexte
Résultats
mesurables ou non
Décisions
programmables
Objectifs clairs
Organisations
Risques
Organisations
bureaucratiques,
tayloriennes,…
Cercles vicieux
bureaucratiques
Résultats
mesurables
Décisions
programmables ou
non
Objectifs clairs
Organisations
multidivisionnelles,
décentralisées,…
Court termisme
Manipulation des
résultats
Slack
Organizational
Gaming
Résultats non
mesurables
Tâches non
programmables
Objectifs ambigües
Organisations
professionnelles,
missionnaires, …
Corporatisme
Inertie
Syndrome de la
caverne de Platon
2.2.2. La contingence des formes de contrôle
Connaissance des processus de transformation
Parfaite
Imparfaite
Bonne
Contrôle des comportements
et des résultats
Contrôle des résultats
Aptitude
à mesurer
les résultats
Contrôle des comportements
Mauvaise
Contrôle par des mécanismes
de socialisation
«Clan»
Complémentarité et la dynamique des modes de contrôle
Bureaucraties
Contrôle par les règles
Administrations
Management public
Structures mécanistes
Organisations professionnelles
Universités, hôpitaux
New Management Public
IBM Toyota,…
Adhocraties
Equipes projet, Agences de Pub.
Structures en
Organisations en réseaux
Divisions
Firmes multinationales Franchises, districts italiens,…
Contrôle des
résultats
Contrôles sociaux
Organisations
missionnaires
ONG
Secteur associatif
Problématique :
la transition d’un mode de contrôle à un autre
Exemple : La mise en œuvre de la LOLF
dans les services publics en France
Inspiration : Le « New Public Management »
Logique des 3 « E » : Economie, Efficience, Efficacité
Logique de gestion fondée sur les résultats
Logique de responsabilisation
Logique de départementalisation (en centres de responsabilité)
Introduction d’une logique de marché (interne et externe)
Application aux administrations :
L’université,
L’hôpital,
La justice,
La défense nationale,…
Question :
Peut-on transplanter
dans les organismes publics
une logique de contrôle
du secteur marchand ?
Si oui,
Quelles précautions, quelles adaptations ?
Des risques :
Les effets pervers du contrôle par les résultats :
Tendance à se focaliser sur ce qui est mesurable
visible et « auditable »…
Apparition d’effets non voulus et contre-productifs
Tendance à la manipulation des résultats
Préférence pour le court-terme
Tendance au Slack accrue
Accroissement des conflits de buts en interne
Conflits entre efficacité et efficience, entre logique
d’organisation et logique de mission
Des « Garde-fou » :
Contrepoids des contrôle sociaux :
Contrôle professionnel
Valeurs partagées
Nécessité d’une réflexion préalable sur les résultats
à atteindre :
Réflexion collective sur :
Quels sont les finalités, buts, missions de l’organisation ?
Auprès de quel(s) public(s) ?
Quels critères de performance ?
Processus participatif de type « Bottom-up »
Intérêt de méthodologies telles le Balanced-Scorecard
2.2.3. Jeux d’acteurs, pouvoir et ambiguîté
dans le contrôle
Crozier et Friedberg (1977) :
« Il n’y a pas de systèmes sociaux
entièrement régulés et contrôlés »
Le contrôle de gestion à l’épreuve des
jeux de pouvoir et des stratégies
d’acteurs : l’approche stratégique de
Crozier-Friedberg
Le pouvoir dans les organisations : définitions et
problématiques
Le pouvoir est la capacité d’influencer le comportement d’autrui.
Robert Dahl : un individu A a du pouvoir sur un individu B, si A peut
faire faire à B quelque chose que B ne ferait pas de lui-même.
Le pouvoir est un phénomène social, il caractérise des interactions
entre personnes ou entre groupes de personnes, entre organisations…
Il n’est jamais absolu et immuable : c’est un rapport dynamique qui
se modifie lorsque les situations et les individus changent.
Différent de la notion d’autorité :
l’autorité est le pouvoir légitimé par le fait :
 1°) qu’il est officiellement octroyé par l’organisation ;
 2°) qu’il est accepté par les employés qui l’estiment
juste et adéquat.
Le pouvoir pour Crozier et Friedberg
C’est un rapport de force, dont l’un des protagonistes peut retirer
davantage que l’autre, mais où, également, l’un n’est jamais totalement
démuni face à l’autre
A a du pouvoir sur B, si A à la capacité d’obtenir que dans sa négociation
Avec B, les termes de l’échange lui soient favorables
Le pouvoir réside dans la marge de liberté dont dispose chacun des
protagonistes engagés dans une relation de pouvoir, c’est-à-dire dans
sa possibilité plus ou moins grande de refuser ce que l’autre lui demande
Le pouvoir est fonction de la maîtrise d’une zone d’incertitude pertinente
4 sources de pouvoir :
Le pouvoir découlant de la maîtrise d’une compétence particulière
Pouvoir de « l’expert ».
Le pouvoir qui découle de l’existence de règles organisationnelles
Pouvoir « hiérarchique »
Le pouvoir qui découle de la maîtrise de la communication et des informations
Pouvoir de « l’aiguilleur »
Le pouvoir qui découle des relations entre l’organisation et son environnement
Pouvoir du « marginal-sécant »
Secteur (A) (service, atelier, bureau, unité...) Contrôle de gestion industrielle
Quel est le principal enjeu du
secteur (A) observé ?
Maîtrise de la mesure et du management
Des performances
Quels sont les autres
secteurs avec lesquels (A)
est en relation ?
Secteurs
B
C
D
Comptabilité
Informatique
Quelles sont les ressources
de (A) pour faire prévaloir
son pouvoir ?
Quel est le principal enjeu
de chacun de ces secteurs ?
R
Quelles sont les ressources
de chaque secteur pour faire
prévaloir son pouvoir sur (A)?
Enjeux
Maîtrise de la comptabilité
analytique
Maîtrise des systèmes
d’information.
Qualité
Maîtrise du contrôle qualité
E
Direction
Contrôler les unités décentralisées
Disposer d’un éclairage stratégique
F
D.A.F.
Maîtrise du système budgétaire
G
Chefs d’atelier
Autorité sur les équipes
autonomes
C
C
I
R
M.S.
I
M.S.
Relations
avec (A)
Alliance +
Opposition Négociation =
Nature du pouvoir
Acteurs
CG industrielle
Comptables
D.A.F
Resp. Qualité
Chefs d’atelier
Informatique
Etc.
Règle
Av
Ap
Compétence
Av
Ap
Information
Av
Ap
M.S.
Av
Ap
la rationalité instrumentale au
risque de l’incertitude et de
l’ambiguïté
Les processus de prise de décisions
Le modèle I.M.C. d’Herbert Simon (1960)
Intelligence
Modélisation
(ou conception)
Choix
Quel est le problème ?
Quelles sont les solutions
possibles ?
Quelle est la meilleure ?
Les types de décision
Décisions programmables vs décisions non programmables
(H. Simon, 1960)
Programmables :
lorsque peut être formulé, a priori, l’ensemble des prescriptions
ou stratégies qui définiront la séquence des réponses
décisions routinières, répétitives, pour lesquelles on dispose d’une
procédure prédéfinie.
Non programmables :
décisions nouvelles, non structurées, dépendantes des circonstances
qui les nécessitent
La rationalité des décisions
Rationalité substantive
1°) Le décideur dispose d’une
information complète
2°) Le décideur dispose d’une
connaissance parfaite des
possibilités de choix
3°) Toutes les conséquences de
ces possibilités de choix sont
connues
4°) Le décideur dispose d’un
ordre de valeur pour tous les
ensembles possibles de
conséquences
Rationalité limitée
1°) Le décideur ne dispose pas
d’une information complète
2°) Ses capacités cognitives
sont limitées
3°) Il ne peut traiter tout le
champ des possibles
4°) Au terme d’un processus
séquentiel, il stoppe son
processus décisionnel
dès qu’il trouve une solution
satisfaisante ou suffisante
et non pas optimale
Rationalité substantive
« un comportement est
substantivement rationnel
lorsqu’il est approprié à
l’accomplissement de buts
donnés dans les limites
imposées par des
conditions
et des contraintes
données »
Les conditions de
choix sont données à
l’avance, il suffit
d’appliquer un critère
d’évaluation donné à
une ensemble de
solutions possibles
également données à
l’avance
Rationalité procédurale
« un comportement
est procéduralement rationnel
lorsqu’il est le résultat d’une
délibération appropriée.
Cette rationalité procédurale dépend
du raisonnement qui l’engendre ».
les conditions de choix, les objectifs et
les moyens, ne sont pas donnés
a priori au décideur, ils font l’objet
d’une recherche, d’un cheminement…
Les organisations comme coalitions d’individus aux buts
divergents (Cyert et March, 1963)
Les organisations n’ont pas de buts, seuls les individus en ont
Elles formes des coalitions d’individus aux buts disparates
Les buts qui en résultent sont le fruit de négociations
et de marchandages
Notion de slack organisationnel
Poursuite d’objectifs sous-optimaux
Décisions et ambiguïté :
Le modèle de la poubelle dans les anarchies
organisées (Cohen, March et Olsen, 1988)
Anarchies organisées :
- Préférences incertaines
- Technologies floues
- Participation fluctuante des membres de l’organisation
« Ces organisations sont des collections de choix générateurs de
problèmes, de questions et de sentiments en attente de solutions
décisionnelles où ils pourront s’exprimer, de solutions à la
recherche de problèmes auxquelles elles pourraient répondre, de
décideurs en quête de quelque chose à faire ».
Décideurs
DECISION
Le problème de la clarté
optimale (March, 1978)
La précision dans l’énoncé des objectifs et la mesure des résultats
est souvent à double tranchant :
-mauvaise représentation des objectifs ;
-Manque d’interprétation créatrice de ces objectifs ;
-Concentration des efforts sur la réalisation d’un bon score sans se
préoccuper des objectifs sous-jacents.
March (1976) :
Les technologies de la déraison
technologies of foolishness »
Pour March (1976), les théories de la décision et, d’une manière
plus générale, les représentations managériales, sont basées sur
trois postulats étroitement complémentaires :
la préexistence d’un but avant toute action ou décision. Le
comportement est alors perçu comme intelligent ou rationnel en
référence à cet objectif ;
la nécessité d’une cohérence, d’une logique. Les comportements,
actions, décisions se doivent d’être cohérents par rapport aux buts
et valeurs de l’organisation ; les actions entreprises dans les
diverses activités et par différents individus doivent être
connectées les unes aux autres de manière cohérente ;
la primauté de la rationalité qui consiste en un processus par
lequel on décide ce qu’est un comportement correct en reliant
systématiquement ses conséquences aux objectifs définis au
départ.
Pour les modèles normatifs de management,
il est impératif :
que les théories précédent l’action ;
que l’action doive servir un objectif ;
que les objectifs soient définis en termes d’un
ensemble cohérents de buts préexistants ;
que les choix soient basés sur une théorie des
relations entre l’action et ses conséquences.
Pour March, si cette approche normative de la décision a
considérablement enrichi les sciences et la pratique du
management, elle rencontre ses limites en situations
d’ambiguïté.
Propositions :

S’exonérer des dogmes des modèles normatifs et du postulat
de la préexistence des buts :
◦ Relâcher ses interdits vis-à-vis de
 l’imitation
 la coercition
 la rationalisation a posteriori
◦ Suspendre les restrictions vis-à-vis de la logique :
 introduire du jeu dans les comportements
 S’exonérer délibérément et temporairement des règles en vue
d’explorer des règles et valeurs alternatives
« supposons que nous concevions l’action comme un moyen
de créer des buts intéressants et que dans le même temps,
nous envisagions les buts comme un moyen de justifier
l’action » (…) Dans certaines circonstances, « les individus
ont besoin de faire des choses sans de bonnes raisons. Pas
toujours. Pas habituellement. Mais parfois. Ils ont besoin
d’agir avant de penser » (March, 1976).
5 idées :
 Concevoir les buts comme des hypothèses
 Considérer l’intuition comme réelle
 Traiter l’hypocrisie comme une transition
Traiter la mémoire comme une ennemie
Concevoir l’expérience comme une théorie
Conclusion intéressantes pour la pratique du contrôle
de gestion dans des contextes organisationnels complexes
marqués, par l’ambiguïté, l’incertitude, le changement…
En situation d’incertitude et d’ambiguïté les modèles
mécanistes et normatifs de prise de décision, rencontrent leurs limites
et cèdent la place aux jeux politiques.
D’un autre côté, l’ambiguïté et la « déraison », présentent des vertus
managériales dans des contexte complexes, changeants et incertains.
Effets inattendus du contrôle de gestion : rationalisation a posteriori,
Moments privilégiés d’interactivité et d’apprentissage.
Nécessité de « laisser du jeu » dans le contrôle et des marges de
« slack ».
Importance des leviers de contrôle interactif (Simons)
2.3. Apprentissage organisationnel, compétences
et capital intellectuel
2.3.1. Empowerment, coopération, compétences
dans le contrôle stratégico-opérationnel
2.3.2. Pilotage des processus dans les
organisations transversales et qualifiantes
2.3.3. Pilotage et reporting du capital intellectuel
2.3.1 Empowerment, coopération, compétences
dans le contrôle stratégico-opérationnel
Implication
des acteurs
(Coopération verticale)
Organisation
transversale
Empowerment
Compétences individuelles
Apprentissage
Compétences collectives
Coopération
Horizontale
Développement
de routines
organisationnelles
Avantage
concurrentiel
L’apprentissage en double boucle
(Argyris et Schön)
Théorie d’action
Valeurs directrices
Paradigmes de base
Stratégies
d’action
Résultat
atteint
Apprentissage en simple boucle
Apprentissage en double boucle
Autonomie
Implication
Coûts
Délais
Coordination
Coopération
Valeur
Coût
Avantage
concurrentiel
Qualité
Compétences
Apprentissages
Management des performances
et organisation qualifiante
L'Unité élémentaire
Implication
Organisation
Compétences
Indicateurs Facteurs
Clés
de
performance de
Succès
(Ex. : équipe, atelier, activité, service,
Projet ...)
Maîtrise de la
Performance
Valeur-Coût
COÛTS
DELAIS
QUALITE
le client final,
l'unitéautre
aval,
toute
Pour
unité utilisatrice
du produit/service
en interne
Management des performances
et organisations qualifiantes
L’UNITE ELEMENTAIRE
(Equipe, atelier, activité, projet, etc.)
GRH
Emploi
Formation
Rémunération
Communication
Organisation
etc.
Maîtrise de la
performance
Max[Valeur - Coûts]
CONTROLE
Implication DE GESTION
Coordination
Organisation
Compétence
Animation
etc.
- le client final,
- l'unité
Coûts
Délais Pour aval,
- ou toute
Qualité
unité
utilisatrice
en interne
Indicateurs
de
performance
Juste à
temps
Amélioration
continue
Qualité
totale
Fournisseurs
Organisation transversale et qualifiante
Clients
QUALITE
LES UNITES ELEMENTAIRES
DE TRAVAIL
(U.E.T.)
L’U.E.T. est au
cœur du progrès
COÛTS
L’U.E.T. est le moyen de
concrétiser sur le terrain
la démarche Qualité
Totale de l’entreprise
DELAIS
Plan d’animation structuré
Gestion des compétences
Polyvalence
Pare-brise Lunette-arrière
....
filière 2
JF M AMJ
CONTRAT
CONTRAT
CLIENT
Partenaires de l’U.E.T.
JF M AMJ
REFUS QUALITE
0 2 4 6 8 10
FLUIDES
Objectif
OUTILS
TEMPS PASSE
Délai
........
........
BUDGET
Objectif
JF M AMJ
Responsable
.....................
.....................
U.E.T.
20 personnes maximum
Tableau de bord
SECURITE
PLAN D’ACTION
ENGAGE
Réalisés du mois :.....
Réalisés/entretiens total
d’unité
Chef
FOURNISSEUR
ENTRETIENS
INDIVIDUELS
FBO
TPM
auto-contrôle
19636504
REUNION U.E.T Lieu :..........................
Ordre du jour :.........
Décisions :................
MSP, TPM
groupe flux
18652306
Le....... de.......à..........
Polyfonctionnalité Professionnalisation
CONSOMMABLES
Nom Matricule
Nom Tel. type d’intervention
maintenance
qualité
méthodes
logistique
personnel
GESTION DES COMPETENCES
Nom
Matricule
Polyvalence
pare-brise lunette arrière ........
Polyfonctionnalité
Professionalisation
18652306
Martin
19636504
Jacques
Formé au poste
Pratique du poste
REFERENTIEL
DE
COMPETENCES
Pratique du poste + qualité
Pratique du poste + qualité + tenue de cadence
Pratique du poste + qualité + tenue de cadence + formateur
Pratique du poste + qualité + tenue de cadence + formateur + résolution de problèmes
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