repertoire gestuel et traumatologie

publicité
Répertoire gestuel et
traumatologie
Ceinture scapulaire et membres
supérieurs

Les épaules
Anatomie de l’épaule







L'articulation de l'épaule doit être mobile pour permettre de
porter la main dans toutes les zones de l'espace et stable afin
de soulever des charges importantes
L'articulation de l'épaule doit donc répondre à un double
objectif :
grande mobilité pour permettre de porter la main dans toutes
les zones de l'espace. C'est le rôle des surfaces articulaires.
grande stabilité afin de soulever des charges importantes. C'est
le rôle de puissants muscles.
Les mouvements de l'épaule peuvent être décomposés en
deux catégories:
1: les mouvements du moignon de l’épaule
2: Mouvements du bras par rapport à l’omoplate
1)Mouvements du moignon de l’épaule
élévation de l’épaule
L'abaissement du moignon de l'épaule
L'adduction
L'abduction
2)Mouvements du bras par rapport à
l’omoplate
circumduction
L’extrémité distale du membre
sollicité dessine un cercle ou
plutôt un cône dont le sommet et
l’articulation.
Adduction
Abduction du bras
Rotation externe
Rotation interne de l'épaule
antépulsion
Retropulsion
Le coude
Le coude

Cette articulation réunit l’avant bras au bras
La prosupination

Mouvement de rotation de l’avant bras
autour d’un axe longitudinal
La pronation
La supination
Extension et flexion du coude
La main
Flexion et extension du poignet
Dans le plan sagittale:
-flexion et extension
Abduction et adduction du poignet
Bye bye
Dans le plan frontal:
-abduction et adduction
Le tronc
Le tronc




Les mouvements du rachis sont possibles grâce à
l'existence d'un système articulaire complexe, le
segment articulaire rachidien, unité fonctionnelle
constituée par :
le complexe disco-corporéal ou disco-somatique,
les articulations inter apophysaires postérieures,
les ligaments intervertébraux et les muscles
vertébraux.
Le tronc




Ce segment articulaire permet les
mouvements dans un plan, dont l'amplitude
est très variable selon l'étage vertébral
considéré :
sagittal (flexion extension) ;
frontal (latéralités) ;
transversal (rotation dans l'axe du rachis).
Le tronc
Les vertèbres cervicales du rachis disposent
de la même mobilité que le reste de la
colonne:
-flexion, extension
-latéralité

Les hanches
Les hanches

L'articulation de la hanche relie l'extrémité
supérieure du fémur au bassin. C'est une
très grosse articulation, très stable par un
emboîtement osseux important, elle est
entourée de muscles puissants
Flexion de la hanche
Extension de la hanche
Rotation
Abduction de la hanche
Adduction de la hanche
Le genou
Le genou

Le genou présente deux types de
mouvements : la flexion-extension et la
rotation
Flexion et extension du genou
Rotation du genou
La rotation du genou ne peut s'effectuer que
genou fléchi. Il n'y a pas de rotation en
extension du genou. La rotation externe est
de 40 degrés.
La cheville
La cheville

Les mouvements de la cheville
Ils ne se font que dans un sens en raison de
l'emboitement de l'astragale en forme de
demi cylindre dans la pince réalisé par le
tibia et le péroné (système de tenon et de
mortaise)
Flexion plantaire ou dorsale
Le principal mouvement du pied est
réalisé dans l’articulation tibiotarsienne (la cheville). Il s’agit de la
flexion plantaire ou extension (vers le
bas) et de la flexion dorsale (vers le
haut).
Pronation et supination
Pieds normal
pronation
supination
Chez un sujet normal l'axe du talon est vertical (photo de gauche) . La
pronation (photo du milieu) est une déviation du pied, telle que celui-çi se
couche vers l'intérieur. La voute plantaire s'affaise ( flèche bleue) . La
supination est strictement l'inverse de la pronation, le pied est en hyperappui sur l'extérieur (photo de droite).
traumatologie
La tendinite
La tendinite















Une tendinite est une inflammation très douloureuse d'un tendon
Causes des tendinites
Mécaniques
Infectieuses
Alimentaires
Conjonction des différents facteurs
Causes mécaniques des tendinites
Le tendon est soumis à des contraintes trop importantes sur un période trop longue, ce qui va
dépasser sa capacité de résistance. Cela peut être causé par :
Une mauvaise position à l'effort
Un matériel défectueux (chaussures )
L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les conditions de travail (température) du tendon se
trouvent fortement modifiées.
Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long)
Des efforts physiques violents à froid.
Les impacts : Les chocs reçus par les tendons de façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par
exemple) ou ceux provoqués par des activités physiques.
Une malformation légère : Congénital ou acquis ce petit défaut peut devenir un problème lors de
la pratique sportive et des contraintes occasionnées par la grande répétition des gestes et
l'intensité de l'effort
La tendinite









Causes mécaniques des tendinites
Le tendon est soumis à des contraintes trop importantes sur un période trop
longue, ce qui va dépasser sa capacité de résistance. Cela peut être causé par
:
Une mauvaise position à l'effort
Un matériel défectueux (chaussures )
L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les conditions de travail
(température) du tendon se trouvent fortement modifiées.
Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop
intense et trop long)
Des efforts physiques violents à froid.
Les impacts : Les chocs reçus par les tendons de façon accidentelle (lorsque
l'on se cogne par exemple) ou ceux provoqués par des activités physiques.
Une malformation légère : Congénital ou acquis ce petit défaut peut devenir
un problème lors de la pratique sportive et des contraintes occasionnées par la
grande répétition des gestes et l'intensité de l'effort
La tendinite





Causes infectieuses des Tendinites
Les infections peuvent déclencher des tendinites.L'exemple
classique est celui des infections dentaires, caries ..
Ne pas négliger pour cela la visite (bi)annuelle chez le dentiste
Toute infection est susceptible de favoriser voire déclencher
une réaction inflammatoire , localisée sur un tendon ou
ailleurs (muscle par exemple). Ce phénomène se rencontre
lorsque le système immunitaire est sollicité par un agent
infectieux.Donc dans ce cas, réduire l'entraînement et se
soigner
D'une façon connexe, un allergène: l'histamine bien connue
de ceux et celles qui sont allergiques au(x) pollen(s) peut
déclencher des tendinites, l'histamine intervenant dans le
phénomène d'inflammation.Cet allergène se retrouve aussi
dans certains aliments
La tendinite






Une autre cause de tendinites se trouve dans notre alimentation. Ce que nous buvons et
mangeons insuffisamment ou en excès. Les principales causes alimentaires des tendinites
sont :
Une hydratation insuffisante. L'hydratation doit être parfaitement soignée, aussi bien avant,
pendant qu'après l'effort.
Un taux sanguin élevé d'acide urique. L'acide urique résulte de la dégradation des purines
par notre organisme. Celles-ci sont présentes plus ou moins fortement dans les aliments, à
éviter ou consommer avec modération. De plus il faut savoir que l'acide urique est éliminé
à 75% par les urines, d'où l'intérêt d'une bonne hydratation.
Certains aliments contiennent de l'histamine ou une substance voisine la tyramine qui
favorisent les tendinites. Elles se retrouvent dans les aliments suivants :Tomates, avocats,
épinards, figues, pomme de terre, choux, chou-fleur, concombre, raisin.Choucroute,
saucisses, saucisson, anchois, hareng fumé, sardine, thon, conserve stérilisées.Gruyère,
fromages fermentés, levure, vin.
Ces aliments sont donc déconseillés. Cela ne veut pas dire qu'ils sont à supprimer
définitivement, mais tout simplement à réduire, ou à éviter quand il le faut (apparition de
tendinite, période d'allergie...)
A noter aussi qu'en ces temps modernes où les industriels de l'agro-alimentaire nous
mitonnent de bons (?) plats avec des substances allergisantes, certaines inflammations se
trouvent favorisées
La tendinite


Conjonction des différents facteurs
Enfin les tendinites peuvent être causées par
plusieurs des facteurs cités précédemment.
Éléments déclenchants et/ou élément
agravants. Il est très difficile de s'y retrouver
et malheureusement difficile de traiter la
tendinite qui peut prendre un caractère
chronique
Tendinopathie de la coiffe des
rotateurs

Cette pathologie débute dès l'âge de 20 ans pour
aboutir à une rupture des tendons chez une
personne sur deux à 70 ans. Il se produit d'abord
une inflammation de la bourse sous-deltoïdienne.
Sans traitement adapté, l'inflammation touchera
ensuite les tendons de la coiffe des rotateurs; on
parlera alors de tendinopathie. L'évolution peut aller
jusqu'à la rupture. Les douleurs sont en général
localisées au niveau du moignon de l'épaule et
peuvent irradier dans le bras.
La contracture musculaire
La contracture musculaire



Lors d'une contracture le muscle ne retrouve pas sa
longueur initiale après un exercice, d'où douleur . La
contracture est la conséquence d'une activité
anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de
lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement (
mais une heure ou deux après ou le lendemain
matin ). Une contracture est souvent le résultat d'une
crampe persistante .
Traitement
Chaleur, massage sur le muscle contracturé et repos
Prévenir les contractures musculaires

Éviter la déshydratation en buvant avant, durant et
après l'exercice, par petites quantités. Alterner l'eau
et les boissons pour sportifs, qui ont l'avantage de
contenir des sels et des minéraux. Reconnaitre les
signes de fatigue et savoir s'arrêter avant que les
douleurs n'apparaissent. Progresser graduellement
dans un sport. La fatigue musculaire qui survient
lorsque le muscle n'est pas habitué à fournir la force
demandée peut causer les contractures.
La déchirure musculaire
La déchirure musculaire



C’est la rupture d’un grand nombre de fibres:le muscle peut
parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire
qui est un accident très grave devant parfois être opéré. La
déchirure est due à un dépassement des possibilités
physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un
geste incorrect en particulier dans son amplitude.(exemple : le
sprinter qui va "tracter" et être en lordose lombaire ; ce qui
implique une charge de travail trop importante incombant aux
ischios)
Traitement
Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout
toute manipulation et faire un examen très sérieux par un
médecin sportif
L’élongation




L'élongation survient au cours de l'exercice.
Généralement ce n'est pas une douleur très
importante. Impression d'étirement du muscle qui
n'implique pas l'arrêt de l'effort mais simplement le
limiter. Ce sont des micros déchirures musculaire: Il
n'y a pas de gros dégâts anatomiques. C'est
l'inverse de la contracture, le muscle a été au-delà
de ses possibilités d'étirement.
Traitement
Repos, pas de massage ; plutôt de la glace.
La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
Le claquage

C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il
y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est
brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une
interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent
évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive
néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c'est le
cas de l'athlète continuant son effort sur une élongation
préalable ce qui va entraîner un claquage. D'où l'obligation de
se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire
en cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il est
indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit
jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un
claquage. Le claquage touche le plus souvent les ischiojambiers mais peut survenir sur n'importe quel muscle,
notamment le quadriceps crural et les jumeaux
Traitement du claquage





Au cours des trois jours (72 heures) qui suivent la blessure, le
traitement de l'élongation et du claquage est basé sur le principe
RGCÉ . Le but de ce traitement est de faire cesser l'hémorragie dans
le muscle.
Repos : pour prévenir l'aggravation de la blessure. Si la blessure se
situe à la jambe ou à la cheville, éviter de se lever le premier jour et
maintenir la jambe élevée.
Glace : pour soulager la douleur et réduire l'inflammation en resserrant
les vaisseaux sanguins.
Compression et Élévation : pour limiter le gonflement et l'accumulation
de fluide autour de la zone blessée.
Toute application de chaleur et tout massage sont formellement
proscrits.
Le massage (et même la palpation) risque d'exagérer la douleur,
d'aggraver les lésions et de provoquer une hémorragie.
Les courbatures
Les courbatures

Les courbatures peuvent apparaitre
immédiatement après l'effort ou quelques
heures après, pour atteindre leur maximum
quelques fois le lendemain des épreuves
Les courbatures

Dans le cas des courbatures, contrairement
aux crampes, les fibres musculaires sont
lésées, certaines même déchirées, mais ces
lésions sont minuscules, ne sont visibles qu'à
l'examen au microscope d'un fragment de
muscle prélevé par ponction, et ne mettent
pas le muscle immédiatement en danger
Les courbatures




En fait trois causes sont principalement à
l'origine des courbatures :
Des petits épanchements de sang provoqués
par rupture des capillaires sanguins
Des micro-traumatismes entraînant une
lésion des cellules musculaires.
Une accumulation de déchets ( ammoniac…)
dans le muscle
La crampe
Les crampes

Les crampes musculaires sont dues à un
travail excessif sur un muscle normalement
entrainé ou à un manque d'entrainement .
Les crampes

Les crampes surviennent au cours de l'effort
ou après celui-ci . La crampe du sportif est
donc une crampe de l'effort même si elle
survient dans la nuit qui suit l'activité
responsable de la douleur musculaire !
Les crampes
La cause est une perturbation des mouvements du calcium dans
la cellule musculaire, cette perturbation étant elle-même le résultat
d'autres perturbations en amont
La crampe du sportif est liée à la fatigue musculaire
La fatigue peut être générale, affectant l'organisme entier, ou
limitée à un muscle ou à un groupe restreint de muscles travaillant
dans des conditions défavorables
La crampe peut résulter d'un geste sollicitant des muscles très
fatiguables (avant-bras ,mollets, épaules ..)
Une perte en sodium et potassium peut expliquer l’apparition des
crampes
Les crampes



La fatigue musculaire entraine une diminution des réserves
énergétiques et une accumulation des déchets du
métabolisme qui entrainent une augmentation de l'acidité
musculaire
La fatigue affecte aussi le calcium musculaire et le sodium
sanguin. Ces modifications entrainent une hyperexcitabilité de
la fibre musculaire et une perturbation de son relachement
La difficulté de relaxation de la fibre musculaire traduit une
baisse de l'ATP qui est le fournisseur de l'énergie ainsi qu'un
ralentissement des mouvements du calcium dans la fibre
Les crampes



Traitement:
Ne pas masser, étirer le muscle en douceur
jusqu’à disparition totale de la douleur
Boire de l’eau riche en minéraux
La périostite tibiale
La périostite tibiale






Causes de la périostite
problème biomécanique du pied (pieds plats ou
creux),
chaussures inadéquates (support inadéquat,
manque d'absorption),
surface de course ou de jeu trop dure ,
augmentation trop rapide de l'entrainement,
faiblesse et manque de souplesse musculaire.
La périostite tibiale



La périostite tibiale se rencontre sutout chez les
coureurs, les joueurs de tennis, de volleyball, de
basketball, de football et autres sports avec phases
de saut
Le périoste est un tissu qui recouvre la surface de
l'os, il est riche en nerfs et vaisseaux et se confond
avec les insertions des muscles sur l'os
Les fibres tendineuses fixées sur le tibia sont alors
irritées et enflammées
La périostite tibiale



La périostite tibiale est caractérisée par une
douleur qui débute de façon insidieuse et qui
est localisée au niveau de la région interne
du tibia à la zone inférieure ou supérieure
Cette douleur augmente souvent avec
l'entraînement et est soulagée par le repos
et la glace
Souvent, la douleur est ressentie pendant les
accélérations et déccélérations
La périostite tibiale

La diminution de la douleur lors du maintien
d'une vitesse élevée s'expliquerait par le fait
que dans ces conditions l'appui au sol serait
plus dynamique impliquant davantage les
structures musculaires et moins les
structures osseuses (moins de vibrations).
La périostite tibiale


Soigner une périostite
L'application de glace, le repos ou la
diminuation de la charge d'entrainement, des
exercices de renforcement et
d'assouplissement appropriés permettent de
récupérer de ce type de blessure
La lombalgie
La lombalgie

Très longtemps, on a pensé que la lombalgie
avait une origine discale, ou articulaire, voire
ligamentaire. De récents travaux tendent à
prouver que le dysfonctionnement
musculaire peut être une cause de la
douleur.
La lombalgie

A tort, pendant de nombreuses années on a
évoqué chez le lombalgique le rôle des
fléchisseurs du rachis avec en particulier le
psoas, les abdominaux ou le carré des
lombes et les muscles intertransversaires qui
semblent agir dans la flexion latérale du
rachis.
La lombalgie

Les méthodes d'investigations modernes des
muscles (EMG, scanner, IRM et
échographie) ont démontré qu'en fait chez
les lombalgiques il s'agissait presque
toujours d'une dysfonction des extenseurs
( les muscles spinaux ) avec , pour les
lombalgies chroniques , une réelle atrophie
de 9 muscles spéciaux confirmée par
l'échographie et l'IRM.
La lombalgie

Parmi ces spinaux il semble que ce soit le
Multifidus le principal responsable de la
lombalgie.
La lombalgie
Le Multifidus est parmi les muscles spinaux le
plus large et le plus médian. Il s'insère sur
l'apophyse épineuse de chaque vertèbre
lombaire pour aller s'ancrer plus bas sur les
processus mamillaires, sur la crête iliaque et sur
le sacrum . L'action principale est représentée
par un vecteur vertical perpendiculaire à
l'apophyse épineuse. Chaque faisceau produit
ainsi une rotation postérieure sagittal. Ainsi le
Multifidus contrôle l'extension du rachis lombaire
dans la rotation du tronc et s'oppose aux
mouvements de flexion produit par les
abdominaux.
La lombalgie


Conséquences thérapeutiques
Le travail musculaire actif en particulier du multifidus
chez le lombalgique chronique est efficace. Le
repos contrairement aux idées anciennes est
néfaste. Le renforcement des spinaux entraîne une
diminution de l'infiltration graisseuse, une
augmentation de l'amplitude, une meilleure
résistance à l'effort et une disparition progressive de
la douleur. On essaie de recréer une lordose
lombaire correcte, on assouplit les fléchisseurs de
hanches, particulièrement les psoas et on étire les
ischio jambiers.Enfin, pendant la phase aiguë, une
ceinture de contention peut aider.
La hernie discale

La hernie discale lombaire
est plus connue au travers
de son principal symptôme,
la sciatique . C'est une
compression nerveuse
située dans la zone lombaire
. La hernie discale touche
surtout l'adulte jeune (25-45
ans).
La hernie discale



Quand doit-on s'inquiéter face à une hernie
discale ?
1 Lorsqu'on n'arrive pas à calmer une sciatique
(la douleur est intense et persistante et il est
impossible de poser le pied par terre). A ce stade,
seuls les médicaments morphiniques ou les
perfusions d'anti-inflammatoires, administrés en
milieu hospitalier, peuvent permettre d'agir
efficacement sur la douleur
La hernie discale


2 En cas de paralysie
(perte de contrôle des mouvements des
pieds ou jambe qui se dérobe).Une
intervention chirurgicale s'impose dans ce
cas
La hernie discale



3 En cas de troubles sphinctériens
incontinence (pertes d'urine, parfois de selles),
mictions impérieuses (difficultés à se retenir) ou
efforts de poussée pour uriner. Il s'agit d'une
extrême urgence et la chirurgie est le seul traitement
possible
Il faut savoir qu'une consultation trop tardive pour
une hernie discale expose à des séquelles avec
incontinence quasi permanente.
La hernie discale


Traitement médical
Le médecin commence par prescrire des
médicaments tels les antalgiques, les antiinflammatoires, les myorelaxants. Ils sont toujours
associés au repos (quinze jours au minimum). Les
infiltrations lombaires de corticoïdes prennent le
relais si ces médicaments apportent peu de
soulagement. Un traitement bien suivi et
suffisamment prolongé - au moins six semaines amène une guérison dans 90% des cas. En cas
d'échec au traitement, et passé un délai de quatre à
six semaines, il est nécessaire de consulter un
chirurgien spécialisé dans la pathologie rachidienne
La pubalgie
La pubalgie





La pubalgie est une affection douloureuse du pubis (
symphise pubienne ) et des muscles ou tendons
avoisinants. Syndrome douloureux du carrefour pubien, la
pubalgie recouvre plusieurs affections :
l'ostéo-arthropathie pubienne
la tendinite des adducteurs.
la pathologie pariétale abdominale
Cette pathologie survient chez les sportifs soumis à un
entraînement intensif quotidien, ( football, tennis, danse, etc.),
avec des gestes techniques particuliers ( fermeture de l'angle
jambe/tronc lors du tir, tacle, écart latéral, contre-pied )
La pubalgie


Le 1° traitement pour soigner une
pubalgie
Le premier traitement, le plus important, est
le repos surtout en phase aigue douloureuse
. Votre médecin vous prescrira des antiinflammatoires ( contre l'inflammation ), des
antalgiques ( contre la douleur ) et des
décontracturants ( contre les contractures
musculaires), un glaçage des adducteurs et
des grands droits
La pubalgie





La 2° phase du traitement
En dehors de la phase aigue, il consiste en des ultra-sons ou
ionisations qui peuvent être même pratiqués un peu plus tôt
La mésothérapie ou l'infiltration est réservée aux cas rebelles
et lorsque la tendinite ou l'arthropathie résiste aux autres
traitements
Les thérapeutiques manuelles sont surtout réservées aux
déficiences du rachis lombaire ( colonne vertébrale lombaire )
Le port de semelles orthopédiques sera recommandée en
cas d'inégalité de longueur des membres inférieurs ou en cas
de problèmes statiques importants
L’entorse
L’entorse

La définition médicale de l'entorse de cheville
est la lésion d'un ligament n'entraînant pas
une perte permanente des rapports normaux
d'une articulation. Ceci distingue l'entorse de
la luxation pour laquelle l'articulation perd
ses rapports normaux de façon permanente.
L’entorse

Les ligaments sont des haubans tendus d'un
os à un autre autour ou au milieu de
l'articulation. Leurs rôles est de permettre
aux surface articulaires de rester bien en
contact lors des mouvements. Ils assurent
ainsi la stabilité de l'articulation. Très
souvent, il existe plusieurs faisceaux pour un
même ligament. C'est la lésion de ce
ligament qui définit l'entorse.
L’entorse

Il existe plusieurs stades dans une entorse.
La simple distension quand le ligament est
simplement étiré, la rupture d'un faisceau,
laissant les autres faisceaux sains et enfin la
rupture de tout le ligament. Suivant
l'importance de la lésion on parlera d'entorse
bénigne ou d'entorse grave (en cas de
rupture du ligament).
L’entorse

Refroidir la blessure avec de l'eau fraîche
ou de la glace (en ayant soin d'intercaler un
linge entre la peau et la glace pour éviter les
brûlures par le froid) afin de diminuer
l'inflammation.
Mettre en place un bandage modérément serré et surélever la partie
atteinte par rapport au niveau du thorax pour les entorses qui ont
tendance à gonfler.
Si la gêne est peu importante, il est possible de patienter 24 à 48
heures avant de consulter son médecin en respectant les conseils
donnés ci-dessus (les glaçages peuvent être effectués 3 à 4 fois par
jour).
La contusion
La contusion








Symptômes :
Douleur musculaire localisée
Sensation de chaleur locale
Impotence fonctionnelle possible
Difficultés à faire bouger les muscles de la partie qui est
atteinte
Si la peau de la zone douloureuse est légèrement gonflée, c'est
un oedème
Si du sang s'est répandu dans le muscle, il s'agit d'un
hématome
Si une tache rouge bleuâtre apparait, c'est une ecchymose
La contusion


Cause probable :
Coup direct sur le muscle
Les contusions musculaires simples sont des fibres
musculaires qui éclatent sous un choc : des petits vaisseaux
sanguins (capillaires) fins comme des cheveux, voient leurs
parois brisées et du sang se répand dans la zone de
contusion.
La contusion







Que faire ?
Repos, selon l'importance de la lésion, de 5 à 10 jours,
Appliquer immédiatement de la glace sur l'endroit douloureux
(1 Heure)
Bandage compressif, mais serré modérément.
Massages et rééducation contre-indiqués, car ils favoriseraient
de nouveaux saignements dans le muscle
Dans le cas de signes douloureux très importants, le médecin
peut demander une échographie
Médicaments anti douleur, anti-oedème et anti inflammatoire
prescrits par le médecin, selon l'importance de la lésion
La contusion






Comment éviter ça ?
Porter des protections corporelles
Complications :
Rupture musculaire
Hématome
Plaie
La bursite
La bursite


Une bursite est une inflammation d'une bourse séreuse.
Les bourses séreuses sont des poches remplies de liquide
situées autour des articulations, entre les tendons et les os.
Leur rôle est d'amortir et de lubrifier le déplacement des
tendons et des muscles sur les os.
L'articulation la plus généralement touchée par la bursite est
l'épaule. D'autres articulations peuvent également présenter
une bursite, notamment le coude et le genou (hygroma
prérotulien), et la base du gros orteil (durillon). La bursite peut
être aiguë ou chronique. La forme chronique apparaît et
disparaît généralement selon un cycle de quelques semaines à
quelques mois.
La bursite






Causes
Les bursites peuvent apparaître de quatre façons :
Trauma ou blessure - De façon générale, les élongations musculaires ne
touchent pas les bourses. Une blessure qui entraîne un hématome profond
peut cependant provoquer une brève inflammation d'une bourse, qui disparaît
souvent sans traitement.
Surmenage - Ces bursites, qui peuvent prendre de nombreuses formes, ont
des appellations médicales distinctes comme hygroma prérotulien, bursite
rétro-olécrânienne et bursite ischiatique. L'inflammation peut découler d'un
effort répétitif imposé à une articulation ou d'une pression continue sur la
bourse elle-même (par exemple, en position à genoux).
Trouble arthritique inflammatoire - Certaines maladies comme la polyarthrite
rhumatoïde et la goutte peuvent entraîner la libération d'agents inflammatoires
dans les bourses. En outre, des cristaux à base de calcium peuvent se former
dans les poches, entraînant une friction et des déchirures.
Infection - Un certain nombre de bactéries courantes peuvent infecter les
bourses.
La bursite


Symptômes et Complications
Le symptôme essentiel de la bursite est une
douleur localisée près de l'articulation touchée.
La douleur est généralement aggravée par les
mouvements inhabituels ou l'élongation des muscles
de l'articulation. Comme un grand nombre d'autres
maladies peuvent provoquer des douleurs
articulaires, il importe de faire établir le diagnostic
par un spécialiste.
La bursite

Les bourses qui sont à proximité de la
surface de la peau, par exemple celles du
genou et du coude, peuvent provoquer une
rougeur et un gonflement visible lorsqu'elles
subissent une inflammation. La présence de
cristaux ou d'une infection bactérienne peut
entraîner des douleurs extrêmes et rendre la
peau très rouge et chaude.
La bursite

Une bursite très grave ou durable de l'épaule, par
exemple, peut entraîner un mouvement ou une
utilisation réduite de l'articulation et se solder par
une atrophie musculaire (fonte du muscle). Des
transformations permanentes dans la forme de la
bourse, telles que son épaississement ou son
élargissement, peuvent survenir, et les tissus
avoisinants peuvent présenter une inflammation
chronique.
Luxation

C'est une pathologie fréquente chez le sportif
suite à une chute sur l'épaule. Les entorses
bénignes sont traitées orthopédiquement.
Les luxations peuvent bénéficier d'un
traitement chirurgical.
Luxation

Lorsqu’on parle de
luxation de l’épaule, on
parle de la luxation de
l’articulation scapulohumérale (entre
l’omoplate (=scapula)
et l’humérus). Il s’agit
d’un déboîtement de la
tête de l’humérus qui
sort de son
emplacement.
Omarthrose (arthrose de l’épaule)

C’est l’arthrose de l’articulation glénohumérale. Elle correspond à une usure du
cartilage entre la tête humérale et l’omoplate.
Elle est beaucoup plus rare que celle de la
hanche mais peut être très invalidante.
Fracture de fatigue
Fracture
de
fatigue
localisée au niveau du tibia
(vue par scintigraphie). En
1 mois et demi, une
périostite a évolué en
fracture
de
fatigue.
L'athlète ayant développé
cette pathologie s'entraînait
5 à 6 fois par semaine
(environ
50
km/sem).
F : zone de fracture
Ge AD : genou avant droit
Che AD : cheville avant
droite
Fracture de fatigue


Une fracture de stress ou de fatigue est un
type de fracture incomplète des os causée
par un stress repété ou inhabituel . Ce type
de fracture peut être décrit comme une fine
fissure d'un os .
C'est une blessure sportive fréquente . Elle a
surtout lieu sur les os qui supportent le poids
du corps, tels les os des membres inférieurs :
tibia, fibula et métatarses.
Fracture de fatigue




Symptômes :Le plus souvent, les symptômes
incluent de la douleur et de la sensibilité, surtout
lorsque le poids est supporté.
La douleur est généralement très localisée sur un
point précis de l'os.
Lors d'une course, il est typique que la douleur soit
intense au début, modérée au milieu puis sévère à la
fin et après son exécution.
Au début la douleur peut disparaître le lendemain de
l'effort, mais finit par ne plus partir si l'activité est
répétée.
Fracture de fatigue


Diagnostic
Pour vérifier la présence d'une fracture de
stress, la radiographie n'est pas toujours
efficace au début de la fracture, voire jamais
dans certains cas. On peut donc utiliser la
scintigraphie osseuse, la tomodensitométrie
ou l'IRM pour un diagnostic précoce ; ou la
radio standard différée d'une dizaine de
jours.
Fracture de fatigue




Traitement
Si la fracture de stress se situe sur un os qui supporte le poids
du corps, la guérison peut être retardée ou arrêtée si l'on
continue à mettre du poids sur cet os.
Le repos est la seule façon de guérir une telle fracture. Le
temps de guérison varie de 4 à 8 semaines. L'activité ayant
causée la fracture doit être évitée durant la première semaine.
Pour le restant de la récupération, on n'effectue qu'une activité
légère.
Dans certains cas, de la stimulation électromagnétique des os
les aide à se reformer. Dans d'autres cas, on chausse une
botte de plastique dur (une orthèse). Des semelles
amortissantes peuvent êtres prescrites pour atténuer les
vibrations lors de la récupération. Enfin, pour les fractures de
stress graves, la chirurgie peut être nécessaire et la
réhabilitation
Fracture de fatigue





Causes
Une telle fracture est due à un stress répété, qui ne permet pas
aux ostéoblastes de réparer à temps les dommages faits à l'os.
Elle survient sur un os sain.
Par exemple, cette blessure peut survenir quand un
entraînement trop intensif est entrepris trop rapidement, et
pratiqué sur une surface dure telle que du béton ou du
synthétique. Un autre exemple est celui de soldats qui doivent
marcher de longues distances.
Une fracture de stress peut aussi avoir lieu lors d'une grande
fatigue musculaire. Quand les muscles deviennent trop fatigués
pour absorber les chocs, les os prennent le relais.
De plus, l'occurrence passée de fractures de fatigue en
augmente les chances de se répéter .
Fracture de fatigue




Prévention
L'application progressive de stress plus intense
prévient ce genre de fracture.
Les muscles adjacents devraient aussi être
renforcés.
Des suppléments alimentaires de calcium et de
vitamine D aident au développement des os. On a
trouvé que ces suppléments diminuaient les
occurrences de fractures de stress chez les recrues
militaires de sexe féminin.
Téléchargement