Historique
Dès le 3ème siècle, on peut trouver des fresques représentant les
premières scènes de greffes, mais principalement de membres tels
que des jambes, ou des bras.
C’est vers 1906 que les premières greffes d’organes ont lieu; mais
elles se soldent toutes par des échecs entraînant la mort du
« cobaye humain ». Mathieu Jaboulay, Français, fait les toutes
premières greffes de reins de porcs ou de chèvres, qui échouent:
les patientes atteintes d’insuffisances rénales meurent en quelques
jours[réf. nécessaire]. Ces échecs permettent de découvrir un des
principaux obstacles de la greffe : le rejet.
L'origine de ce dernier a été attribuée à un problème
immunologique dès les années 1950. Les premières tentatives pour
pallier ce problème consistaient à réaliser une irradiation de
l'organisme receveur, conduisant à la destruction quasi totale des
cellules immuno-compétentes et permettant une acceptation
prolongée du greffon. Différents médicaments anti-rejets furent
testés par la suite, dont les corticoïdes, la mercaptopurine en
19597, puis l'azathioprine en 19618, permettant d'effectuer des
transplantations chez l'homme sans recours à l'irradiation9.